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Variation et composition du public des apprenants

NOTICE

VII. RELATIONS CULTURELLES ET POLITIQUES FRANCOPHONES DANS LA PROVINCE DE THUA THIEN HUE

VII.1. ESPACE ET PUBLICS FRANCOPHONES

VII.1.2. Variation et composition du public des apprenants

VII.1.2.1. L’adhésion francophone : renouveau ou conjoncture ?

Entre 1994 et 2000, le nombre de lecteurs inscrits au Centre est passé de six cents à deux mille trois cent quatre-vingts. Cet accroissement est imputé par les responsables francophones165 aux dynamiques créées par le Sommet de la Francophonie et le Festival

165 « Un an avant le Sommet de la Francophonie, nous avons bénéficié de la dynamique du Sommet, du renforcement de la mode du français et à mi quatre-vingt-dix-neuf, nous avons deux mille lecteurs au Centre» (Centre de français, Huê, 1999) Ou « … les gens se sont dépêchés d’apprendre le français pour travailler pour le festival, pour faire guide ou travailler dans les hôtels » (Mission HUÊ 2000, Huê, 2000).

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HUÊ 2000. L’émergence et la perspective d’une pérennisation de la francophonie dans le pays et celle d’une augmentation de l’embauche francophone ont engendré un désir d’apprentissage qui se traduit par la variation des inscriptions aux enseignements. C’est le cas pour les effectifs du télé-enseignement.

Tableau n° 14 : évolution des inscriptions au télé-enseignement

de 1994 à 2000 à Huê :

Graphique n° 16 : évolution des inscriptions au télé-enseignement de 1994 à 2000 à Huê :

ANNEES SCOLAIRES EFFECTIFS

1994-1995 6 1995-1996 11 1996-1997 16 1997-1998 35 1998-1999 43 1999-2000 55 Source : Centre de français, 1999-2000

(1) : Sommet francophone

(2) : Festival de Huê 0

10 20 30 40 50 60

1994-1995 1995-1996 1996-1997 1997-1998 1998-1999 1999-2000

(1) (2)

Le Sommet de la Francophonie au Vietnam et les Assises de l’enseignement supérieur à Huê ont inauguré un nouveau rapport à la Francophonie. Produite jusque-là par des

Tableau n° 15 : participation au télé-enseignement par niveau d’inscription en 1999-2000 à Huê :

Graphique n° 17 : participation au télé-enseignement par niveau d’inscription en

1999-2000 à Huê :

ANNEE SCOLAIRE

NIVEAU

DINSCRIPTION EFFECTIFS

LICENCE 20

MAITRISE 9

DEA 2

DOCTORAT 1

NOUVELLES

INSCRIPTIONS 23 19992000

TOTAL 55 Source : Centre de français, Huê, 1999-2000

0 10 20 30 40 50 60

Licence Maîtrise DEA Doctorat Nouvelles inscriptions Total

1999 - 2000

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initiatives personnelles, par exemple le Cercle Francophone de Huê166, ou des programmes sectoriels comme l’enseignement du français médical avec Ecole Sans Frontière dès 1992 (p.286), la francophonie se révèle maintenant officiellement, renforçant la notoriété locale des organisations francophones qui depuis quatre ans préparaient chacune son retour. A partir de 1997, la francophonie vietnamienne nationalement reconnue devient potentiellement porteuse de développement économique et social. Quand elle œuvre dans le secret d’un Vietnam sous embargo, ses potentialités sont restreintes mais à l’heure de l’ouverture économique, sa dimension internationale est réactivée. Le public vietnamien adhère plus massivement aux programmes francophones développés à Huê. Alors que le taux moyen de croissance annuelle des inscriptions aux cours par télé-enseignement en 1994, 1995 et 1996 est de vingt pour cent, il passe à quarante-cinq pour cent pour l’année 1997 (quelque mois avant le Sommet et les Assises).

VII.1.2.2. Le public du « français général » comme marqueur de l’accroissement

Le calendrier des événements francophones établi par les acteurs indépendamment les uns des autres va jouer dans le sens d’un renforcement de cette tendance à la hausse des inscriptions (même si inscription ne signifie pas assiduité et réussite). En programmant pour les festivités du millénaire le Festival de Huê, les acteurs francophones de l’Ambassade de France et de la ville de Nantes vont participer à la définition momentanée de la francophonie comme étant active localement et productrice d’emploi. Active localement d’une part, car son développement va en englobant les dynamiques urbaines propres à la ville : l’enseignement avec les Assises de l’enseignement supérieur (Huê est une ville universitaire qui regroupe trois universités, une Ecole Normale Supérieure, un Centre Hospitalier Universitaire et plusieurs Ecoles Supérieures Professionnelles, d’art, d’architecture, de foresterie) et le patrimoine avec le Festival de HUÊ 2000 et la création de la Maison du Patrimoine (p.302). Economiquement active d’autre part, car elle devient porteuse de potentialité d’embauche nécessitant des personnels locaux francophones pour l’encadrement de ses manifestations (employé hôtellerie/restauration, guide touristique, agent de sécurité, police). Cette activité suscite l’adhésion aux programmes d’enseignement francophone et ainsi entre l’année 1997 et l’année 2000, le Centre de

166 Cf. la convention signée entre le Cercle Francophone et le Centre de Français à Huê, annexe 7, p.377.

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français a dû ouvrir plus de deux cent quarante classes de français général à près de six mille sept cents apprenants et plus de quarante classes de «français de spécialités» pour mille apprenants. Pour l’année scolaire 1999-2000, les effectifs des apprenants du Centre se répartissent comme suit :

Tableau n° 16 : composition des classes de français général à Huê pour l’année scolaire 1999 – 2000 :

CLASSES DE FRANÇAIS GENERAL CLASSES DE «FRANÇAIS DE SPECIALITES»

NOMBRE CLASSES

NOMBRE

DELEVES CARACTERISTIQUES NOMBRE

CLASSES

NOMBRE

DELEVES SPECIALITE

45 1181 COURS DU SOIR ET SOUTIEN AU

TELEAPPRENTISSAGE 1 18 FRANÇAIS DES AFFAIRES

21 802 ENSEIGNEMENT PRECOCE

MATERNELLES 7 185 TOURISME

8 202 ENSEIGNEMENT PRIMAIRE 4 80 ARCHITECTURE

3 80 ENSEIGNEMENT SECONDAIRE

PROFESSIONNEL 2 35 INTERPRETARIAT (DONT

INTERPRETES POUR LE FESTIVAL HUE2000)

77 2265 TOTAL 2 40 FORMATION DES POLICIERS (HUE

2000)

Nombre total de classes : 98 1 25 TRADUCTEURS LIT.

Nombre total d’apprenants : 2728 4 80 MEDECINE FRONTIERE(ECOLE ) SANS

Source : Centre de français, 1999-2000 21 463 TOTAL

Graphique n° 18 : répartition des effectifs des classes de français général à Huê pour l’année scolaire 1999–2000 suivant les enseignements :

45

21

8 3 0

5 10 15 20 25 30 35 40 45 50

nombre classes

Cours du soir et soutien au téléapprentissage

Enseignement précoce maternelle

Enseignement primaire

Enseignement secondaire professionnel

1181

802

202 80 0

200 400 600 800 1000 1200 1400

nombre élèves

176

Pour l’année scolaire 1999, les effectifs se répartissent en faveur de l’apprentissage du français général (83% des apprenants). Cet apprentissage est divisé en plusieurs types d’enseignement correspondant aux différents publics. Le premier public, suivant l’âge d’apprentissage, est celui des maternelles et de l’enseignement primaire général vietnamien dont les parents ont fait le choix de l’apprentissage précoce ou enfantin. Ce choix est guidé par une perspective à long terme de l’apprentissage du français (les choix des apprenants plus âgés peuvent être conjoncturels167). Chez les parents, il cadre avec une volonté de faire accéder leur enfant soit au futur marché de l’emploi touristique francophone soit à l’enseignement supérieur (dans les deux cas sur dix ans)168. Chez les organisateurs locaux francophones occidentaux, ce choix correspond à la volonté de créer un contingent d’apprenants pour l’approvisionnement des filières francophones (dans un délai de huit ans) pour assurer leur pérennité. Cette pérennité est justifiée à la fois par le volume d’apprenants préalablement francophones (système d’autonomie dépendance) et par les résultats aux examens (p.260). Par ailleurs, le premier public, suivant le nombre d’inscriptions, est composé des participants à la formation continue en français par des cours du soir. Ce public majoritaire (cinquante-deux pour cent des « apprenant le français général ») se divise en trois groupes que nous avons observés. Il est composé, d’une part des étudiants formés par le télé-enseignement qui trouvent dans la formation continue pour adultes un soutien pédagogique direct et un espace d’expression et de compréhension orales. D’autre part, il se compose des étudiants et des adultes de niveau débutant qui choisissent l’enseignement général comme un test ou une préparation à l’enseignement spécialisé (pour les employés des entreprises ou des commerces fondés sur le tourisme ou pour les médecins débutants francophones en vue de leur intégration à la coopération médicale francophone de l’hôpital Central de Huê). Finalement, ce public francophone en formation continue est composé des apprenants confirmés qui utilisent cette formation comme enseignement supplémentaire à leurs cours d’enseignements spécialisés

167 Les événements francophones, en officialisant la francophonie, la rendent rationnellement plus attractive. En revanche, ils provoquent également dans le public un « …effet de mode, les gens s’aperçoivent ensuite qu’apprendre une langue cela prend du temps, que c’est contraignant et difficile.

Nos effectifs ont diminué » (Centre français de Huê, Huê, 2000).

168 « Le rôle de la famille../… les relations avec l’instituteur sont primordiales pour la réalisation du programme d’enseignement précoce », ADRIIENS Isabelle, Rapport d’activité pour la rentrée 2001, Huê, septembre 2001.

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francophones : c’est le cas pour les médecins francophones qui préparent les examens nationaux de la filière médicale francophone pour l’obtention des stages hospitaliers en France (p.294). A côté de ces deux publics principaux, celui précoce/enfantin et celui de la formation continue, il en existe un troisième, plus modeste en nombre (trois et demi pour cent des « apprenant le français général ») que les deux précédents, constitué par des élèves du lycée d’orientation professionnelle. Quatre-vingts d’entre eux ont choisi en 1999, dans le cadre de leur formation technique, d’apprendre le français. Pour mieux comprendre leur démarche, il faut la comprendre dans le système de restauration du patrimoine des pôles francophones 4 et 5 (p.305). Les institutions qui les composent, cherchent à produire des apprenants compétents pour la restauration du patrimoine et, suivant la collaboration avec la Maison du Patrimoine169, francophones.

VII.1.2.3. Le public du « français de spécialités » et la francophonie adaptée localement Cette adéquation entre les enseignements proposés par le Centre grâce à l’ensemble de ses relations internationales et les besoins des institutions locales ou des organisations francophones a suscité dans cette enquête la qualification du pôle francophone de coopération linguistique comme pôle ouvert170. Cette ouverture en direction des besoins de publics locaux se traduit par un troisième type d’enseignement (après l’enseignement à distance et le français général) : celui du «français de spécialités». Sa composition en matières (tourisme, affaires, interprétariat…) est en relation avec le développement des organisations francophones.

169 Cf. La partie à propos de la mission francophone de restauration du patrimoine et ses implications locales, p.302.

170 Cette corrélation entre les activités du Centre et son environnement sont reprises et détaillées à propos de l’éventail des partenaires vietnamiens du Centre de français (p.182) et à propos de la composition du fonds documentaire du Centre (p.212).

178

Graphique n° 19 : répartition des effectifs des classes de «français de spécialités» à Huê pour l’année scolaire 1999–2000 suivant la profession :

1 7

4

2 2 1

4

0 1 2 3 4 5 6 7 8

nombre classes

Français des affaires Tourisme

Architecture

Interprétariat (dont Festival Huê2000) Formation des Policiers (Festival Hue 2000) Traducteurs Lit.

Médecine (ESF)

18 185

80

35 40 25

80

0 20 40 60 80 100 120 140 160 180 200

nombre élèves

La répartition du public des « apprenant le français » qui suivent des apprentissages spécialisés répondant à leur besoin, permet d’une part de penser le français utilisé comme outil commercial d’accès au public des consommateurs francophones (coopérants et touristes) et d’autre part, nous permet de détailler les secteurs d’activité francophone en développement. Cette répartition des publics pour l’année 1999-2000, est un cliché des mobiles d’apprentissage et des espaces sociaux francophones. A propos des mobiles d’apprentissage, la participation aux entreprises touristiques guide le choix des apprenants.

Le nombre d’inscrits en français des Affaires et en français du tourisme représente quarante-quatre pour cent des effectifs de la filière «français de spécialités». Si l’on considère que l’interprétariat se développe également dans le cadre de la problématique touristique (la traduction littéraire étant destinée aux emplois universitaires en cursus de Lettres), le poids du public qui associe langue française et développement du marché touristique représente plus de la moitié (51%) des apprenants de l’enseignement spécialisé.

Il faut considérer dans ce résultat à propos des inscriptions qu’il ne tient pas compte, dans la définition du public francophone, des apprenants inscrits dans les Filières Francophones Universitaires de spécialisation en droit, en physique, chimie et mathématiques que propose le pôle francophone 2. Néanmoins en ce qui concerne la population générale des apprenants à Huê, la perspective d’embauche dans le secteur touristique en développement est une motivation de premier plan. L’impact du Festival HUÊ 2000 à lui seul a suscité

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directement quinze pour cent des effectifs « d’apprenant le français spécialisé »171 dans le tourisme (français des Affaires, tourisme, interprétariat) sans compter son impact symbolique diffus. Le tourisme est un secteur très dynamique172 au Centre du Vietnam en dépit des problèmes structurels et politiques173 qui freinent son développement. Ce public du « français spécialité touristique » a une vision à court terme du français pour son apprentissage. Celui-ci a pour but de fournir un niveau de français convenable pour participer aux réseaux d’embauche formés par les organismes provinciaux et municipaux et par les commerçants en produits touristiques (hébergement, restauration, excursion, transport). Le délai moyen est de quatre ans pour cet apprentissage. Trois ou quatre années de français qui, si elles sont réussies, permettent la possession par exemple du Diplôme Elémentaire de Langue Française organisé par le Centre de français et l’Ambassade de France. Quinze pour cent seulement des apprenants se réinscrivent, s’ils ont réussi leur Diplôme Elémentaire après ces quatre ans (p.203). C’est le cas également pour le public du «français spécialité médicale » dont quarante-quatre pour cent des lauréats du niveau élémentaire ne se réinscriront pas l’année suivante174. Comme le français du tourisme, cet enseignement est attractif, et représente le deuxième groupe d’ apprenants francophones spécialisés. Cet état de fait est dû à la coopération médicale entre la France et le Vietnam et notamment entre les établissements hospitaliers universitaires français et l’hôpital Central de Huê. Par le biais de cette collaboration, la formation en français spécialités médicale débouche sur des stages en France, pour le médecin francophone, pour une durée minimum d’un an. Dans le cadre de la coopération propre à Huê et suivant ses principes d’ouverture, le pôle francophone de coopération linguistique accueille un public hospitalier. Cette ouverture francophone en direction des acteurs locaux a aussi pour conséquence un contingent d’apprenants francophones en architecture dans le public des

171 RAVENEAU, Jean Pierre, Rapport de fin de mission de l’attaché de coopération pour le français en poste à Huê de septembre 1996 à août 2000, Centre de français, Huê, août 2000.

172 Le nombre de visiteurs étrangers à Huê connaît depuis 1990 une augmentation de vingt pour cent par an en moyenne et la ville accueille actuellement plus de quinze pour cent des visiteurs venant au Vietnam.

Il s’agit d’un tourisme principalement international car 98% des visiteurs de Huê sont étrangers. Cf.

COSAERT, Patrice, op. cit., p.149.

173 Les problèmes bridant le développement touristique à Huê sont de trois ordres : l’absence d’un organe commun de gestion du tourisme au Centre qui réunirait Huê et Da-Nang, l’étatisation régionale et municipale des structures touristiques, le manque de diversification des activités. Cf. COSAERT, Patrice, idem, p.167.

174 Le détail complet des pertes et des certifications sur l’ensemble du programme du français médical de 1992 à 2000 est présenté page 292.

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« apprenant le français de spécialités», en même nombre que pour le français médical. Les organisations vietnamiennes de restauration et de conservation du patrimoine urbain de la ville coopèrent sous l’égide de l’UNESCO avec des partenaires francophones durables (p.302). Ces partenariats favorisent l’apprentissage du français d’architecture, comme nous l’avons dit pour l’enseignement francophone à propos du lycée d’orientation professionnelle, d’autant que pour pérenniser cette coopération, il faudra franchir son obstacle principal : l’absence de locuteur francophone parmi les apprenants en architecture175 dans les établissement vietnamiens. Finalement, avec son public de littéraires (aidés par le système de bourses francophones) qui se destinent principalement à l’enseignement du français et utilisent le diplôme de français avancé pour intégrer les universités françaises176, le Centre de français participe à l’ensemble des thèmes de la vie francophone locale. Il se trouve ainsi en relation avec l’ensemble des acteurs francophones locaux ou étrangers. Ceux des francophones vietnamiens qui ne participent pas aux manifestations et aux formations francophones fréquentent le Centre de français comme lecteurs pour son fonds documentaire, ou bien ne pratiquent plus la langue.

VII.1.2.4. Le public des lecteurs vietnamiens

Le public du Centre de français forme un échantillon représentatif de la population francophone de Huê. Ses activités ludiques, scolaires, universitaires et sa formation continue177 francophone drainent vers lui l’ensemble du public des apprenants de tous les âges, de l’enseignement précoce en passant par les cours du soir pour adultes jusqu’à l’organisation de manifestations culturelles avec les patriarches de Huê (les membres permanents du Cercle francophone) et appartenant à différentes catégories socioprofessionnelles (tertiaire, profession libérale, fonctionnaire, étudiant, enseignant

175 « …ce cours a eu lieu ce Jeudi 28, anonyme était traductrice…/…nous avons fini en débat et en anglais pour que nos étudiants puissent mieux nous comprendre » in Rapport interne, la Maison du Patrimoine et le Bureau de coopération de la Communauté Urbaine de Lille, le 29 octobre 1999, Huê ou

« …puis nous avons fini en répondant aux questions des étudiants, en langue anglaise. Les étudiants se sont montrés intéressés par ce moyen de communication » in Rapport interne, la Maison du Patrimoine et le Bureau de coopération de l’Ecole d’architecture de Lille, le 31 octobre 1999, Huê.

176 « Une convention d’accueil de chercheurs et d’universitaires vietnamiens en France a été signée hier à Hanoi par Nguyên minh Hiên, ministre vietnamien de l’Education et de la Formation et Serge Degalaix, Ambassadeur de France à Hanoi » in HUONG Giang, Des dizaines d’étudiants et de chercheurs iront en France, Le courrier du Vietnam, numéro 1954, le 20 juin 2000, Hanoi, p.3.

177 Cf. p.193, le détail des enseignements et des examens encadrés par le Centre de français,

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notamment des zones rurales de la province du Quang Tri). Finalement, les expatriés francophones ont recours aux services d’Ambassade de ce centre ou à ses quotidiens d’information. Plus largement, son activité de centre documentaire en fait un lieu de passage (alors que les cours se déroulent dans des salles extérieures au Centre) pour tous les lecteurs francophones de Huê.

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