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41 terres acquises por voie d'innatriculation ;

Dans le document DE LA (Page 43-80)

41

42

TABLEl>U 10

MODES D'ACQUISITION DE LA TERRE

!

"

! Nonbre ! Nonbre

"

AUTRES MODES D'ACQUISITION

! parcelles! porcelles Il

, ,

[ recensées! héritées Il Achat iDéfrichen.

r

Don Totol

! ! Nb

%

If Nb

%

Nb r (0~! !

Nb %

Nb crJO

! ! l, ! !

!Helibondro I! 351 ! 235 !67 If 58 !16,5! 30 ! 8,5! 28 7,9! 116 !33

! ! ! ! Il ! ! ! ! ! !

! ! Il ! ! [ 1

!AnapenbD. l 250 ! 195 !78 Il 13 5,2 , 5 2 ! 37 !14,8! 55 !22

! ! Il

.

1 l, 1 r - • n

,

,

If

t

! ! r !

'Ankiriki-,

167 76 145,511 6 3,6! 80 !47,9! 5 ! 3 91 !54,5!

irika l ! Il ! ! ! ! ! !

1 ! Il ! ! r !

ITotal 768 506 165,9" 77 110 115 ! 15 70 9,1 ! 262 !34,1 !

! ! Il 1 ! ! ! !

On note que pour l'enseuble, les parcelles héritées ne constituent que 66

%

du total; 10

%

sont achetées, 9

%

données et 15 ~ défrichées.

Les paysans d'Ankirikirika ont en effet défriché bon nonbre de leurs parcelles depuis peu de tenps tandis que ceux d'Anapenba ne défrichent prati-quenent plus. A Helibondro on continue à gagner ainsi des terres dans les par-ties les plus reculées du périnètre, principnlenent pour les cultures pluviales à cause du nanque d'eau dans les canaux. C'est à Hélibondro égnlenent qu'on

trouve le plus d' acM ts ; c'est]à que se fixent beaucoup dl :innigrants qui achètent de la terre aux paysans originaires de la plaine.

On peut ~tre surpris par ce nOilbre relativenent inportant d'achats alors que Iton a coutune de dire que le terre est un bien inaliénable venant des an-e.tres. Ces transactions eurent lieu en deux périodes: entre 1920 et 1930, pen-dant les grandes faDines de l tAndroy, puis à partir de 1960. Quelques parcelles font parfois l'objet de transactions entre parents, sans doute par le Doyen du

" debaka" • Les autres sont achetées par des innigrants sans parenté avec les pay-sans qui vendent.

. ..

43

3.2. Les uodes de faire-valoir

Le uode de fnire-valoir qui donine est le faire-valoir direct : seuls 2

%

des parcelles recensées sont exploitées en foire-valoir indirectt encore qu'il s'agisse de pr6t, donc sans redevances. Cependant il nous faut renarquer que si le faire-valoir indirect est pratiqueuent absent duns les villages d'Ana-penba,!Imd.rlld.JrÜi4: "t Helibondro,an nous a signnlé des cas de u~taynge sur l 'en-seuble du p~rinètre en particulier sur les propriétés tit~es par des personnes extérieures ou périnètre et résident en général à Anboosary. De plus, une cin-quantaine de paysans sont nétayers de l'Etat et cultivent les parcelles du Centre uultiplicateur uoyennant un tiers de leur :recolte. On peut donc affirner que nis à port ces exceptions le foire-valoir direct est la règle hnbituelle sur

de faire

le périnètre de Behara. Il y a lieu tout de nêne/une distinction entre la petite propriété exploitée par le paysan Doyen et les quelques grosses propriétés ex-ploitées soit en faire-valoir direct par leur propriétaire,qu'il réside sur le périnètre ou à Anbonsary, soit en nétaynge plus ou noins déguisé. Ceux-ci eo-ploient en effet des travailleurs saisonniers et quelques pernanents recrutés sur place ou des personnes rétribu8es selon des nodes divers que l'on peut assinilor à un uétayage fluctuant d'année en année. Les pati ts paysans craignent l' exten-sion de ce type d'exploitation qui leur est tout à fait étranger et qui est lié à la facilité d'ionatriculation des terres.

3.3.

structures des exploitations agricoles

Il n'existe pas de not specifique dans la langue nalgache pour traduire le terne "exploitant agricole". Le not "paysan" (npanboly) est Inrgenent utilisé conrle désignant un état de fait : le npaoboly est un rural qui vit de sn terre avec son groupe fauilial. La notion occidentale d'exploitant agricole n'existe aucunenent ; nous l'enploierons tout de u~ne pour désigner celui qui réalise les actes de la production agricolet c'est-à-dire le paysan-chef de fanille jouissant à titre individuel de terres et les faisant fructifier par ses propres forces de travail, aidé en certain cas par son groupe fonilial élargi auquel il deneure lié par toutes sortes d'échanges pour la plupart non nonétarisés.

Le classenent des exploitants en fonction des nodes d'acquisition de la terre donne les résultats suivants :

...

44

- Explo1tants ayant acquis leurs wrcelles : (en

%)

( - par héritage =

53,5

( - par achat

= 7,1

(

en totalité ( - par don

=

2,8

( - par défriche

= 7,1

~

- par pr~t =

4,2

74,7

( - par héritage

( et don =

9,9

( - par héritage et (

( du friche =

5,6

(

- par héri tnge et

( achat =

1,4

( - par achat et

( défriche =

1,4

( - par don et (

( défriche

= 4,2

( - par don et pr~t

= 4,4

( - par don et

~

achat =

1,4

25,3

On peut constater que

53,5

>~ seuleuent des exploitants ont acquis la totalité de leurs terres par héritage uniquenent, ce qui, avec 10 vari8té des autres oodes d'acqusition, peut ~tre considéré conne un signe de vitalité et d'expansion. Dons et pr~ts représentent à eux deux le n~ne pourcentage que les achats et les défriches, soit

7 %

chacun. En général, ces dons et pr~ts

s'effectuent à l'intérieur d'une D~De far~lle pour aider un frère ou un fils chef de fanille.

Un quart des exploitants ont ncquis leurs parcelles de différentes façons et 10

%

par héritage et don à la fois.

••

45

TAILLE DES EXPLOITbTIOnS

Le tableuu nO

11

et le graphique nO

7

donnent la répartition des ex-ploitations selon la superficie cultivée en clDsses de

10

ares et

30

ures pour l'unnée

1971-1972.

On renarque quatre groupes d'exploitations :

... les très petites oxploitations dont la superficie cultivée totale est inférieure à

30

ares. Ce groupe représente 28

%

des exploitants ; ceux-ci sont de tout ~ge nais leur fouille est générDlenent de petite taille, sauf 4

r,

d'entre eux dont ln fauille coupte 8 à

10

individus. Lu taillG 80yenne de ln fODille, pour ce groupe, est de

4,6

individus/fnuille ; la taille Doyenne observée sur l'échantillon se Donte à

5,8

individus/fouille.

- un groupe de 40 à 70 ures,

32

~ des exploitations

- un groupe de 80 à.

100

ares, totalisnnt

17

5~ des exploitants - un groupe supérieur à 150 ares, soit 8,5

%

des exploitants.

Le regroupeuent en classes de

30

nres donne conne uode la classe 30 - 60 ares, puis une décroissance régulière.

. ..

46 TABLEAU 11

BEHARA : REPARTITION DES EXPLOITATIONS SELON LA TAILLE

(%)

ARES CLASSES DE 10 1>RES CLASSES DE 30 ARES1

i

o -

10 !! 7 ! )! ) !!

10 - 20 ! 9,8 ! ) 28,1 !

1

i)

!

20 - 30

i

11,3 !

1

: ~

!

30 - 40

i

4,2 !

40 - 50 9,8 ! ) 29,5 !

50 - 60 15,5

:

)

t

: ~

60 - 70 "! 7

70 - 8O! 4,2 ! ) 19,6

1 ! )

80 - 90 " 8,4

! !

1 ! )

90 - 100

!

8,4 ! )

!100 - 110 ! 1,6 ! ) 9,8

1 1

:

)

"110 - 120 " 0

1 !

120 - 130 !

1,4 ! ) !

! ) !

130 - 140 1,4 ! ) 4,2 !

140 - 150 1,4 ! ) !

!

1 ! )

150 - 160

i

0 ! )

! 160 - 170 ! 2,8 ! ) 4,2

1 1

"170 - 180 " 1,4 ! )

! ! !

,

1

0180 - 190 0 0 ! )

! ! ! ) 1,4

! 190 - 200 ! 2,4

;

)

! ! !

! + de 200 ! 2,8 2,8 !

,

0 10 01

DI!lRIBUTIOH DES EXPLOITATIONS SELON LA ~AILLE

·

·

· ·

,.-,

,...

-

,.-

,.-10-

-1--

t--,....

n 1 1 r

·

· -

...-1.

---

1-, l -

i--1--

r---

---,.

l

-

1--~ISTRIBUTIONDES EXPLOITATIONS SELON LA SUFJjlBFICIE CULTIVEE EN RIZ

-10 9 g

T

,

5 lt 3 2

'"

c..t.o~"It!>

"'e.

0 0 ;\" ~o1>0 "0 Sil ,"" '0 Bo 90 AOO ;:.

-to at"<i<S -ta la Jo 40 50 f.o '10 Ra 90 100 -150 ISO

<i<\:;

20

'-

D

>Zoo

-ISO 160 o ",,0 20 \0 Loo $0 Co 70 80 ~O 100 -110 oi:lo

10 Lo 30 40 50 60 70 80 90 100 ... 0.f2D130

10

9

8 7 6

:;

4 3 2 1

o

25

15 20

48 La nédinne se situe à 55 ores: il y a autant d'exploitations d'une taille inférieure à cette superficie que d'exploitation de taille supérieure.

La noyenne se trouve légèrenent en-dessous de 70, ares par exploita-tion. Sur ce total, 41 arEjls sont cultivés en riz de snison "tsipnla", c'est-à.-dire de novenbre à avril, avec parfois de sérieux d~calnges d~s aux irrégu-larités des pluies; 29 en cultures pluviales se répartissent ainsi:

- 26

%,

soit 7,5 ares, sont occupés par une culture annuelle, nanioc ou conne à sucre ;

- 32

~, soit

9,3

ares, sont occupés par une nssociation uanioc plus une culture pluviale à cycle court : mIs, haricot ou patater....

- 17

%,

soit 4,9 ares, sont occupés par une culture pluviale unique à cycle court : na!s, haricot, ou pütate' ; surtout pendant la saison des pluies ;

- 25

%,

soit

7,3

ares, sont occupés par une association de cultures pluviales à. cycle court à base de nots, haricot ou pa tn te .. , surtout pendant la saison des pluies.

Enfin, il Y aurait lieu en toute logique de tenir conpte, pour chaque exploitation, de quelques très petites parcelles de brèdes, légmles, pinent et quelques bananiers, celles-ci de l'ordre d'un are, et d'environ 5 à 10 ares pur exploitation de parcelles non cultiv~es soit par nnnque d'eau ou excès d'eau ou par nanque de force de travail pour les exploiter cette année là.

Le tableau nO 12 indique la répartition des exploitations selon leur superficie cultivée en riz; on renarque que 8,5 ~ des exploitations n'ont pas de riz ; le Dode se situe dans la classe 30-40 ares, la Doyenne à 41 ares et la nédiane à 40 ares ég,alenent. Le graphique nO 8 donne cette distribution •

...

TABLEAU 12

BEH.ARA :DISTRIBUTION DES EXPLOITATIONS SELOn LA SUPERFICIE CULTIVEE EN RIZ

Classes de 10 ores ~

0 8,5

o -

10 12,7

10 - 20 5,7

20 - 30 12,7

30 - 40 15,5

40 - 50 11,3

50 - 60 8,5

60 - 70 5,7

70 - 80 5,7

80 - gO 4,2

go - 100 2,8

100 - 150 1,4

150 - 200 4,2

+ de 200 1,4

...

49

B E H A RAI REPARTITION DES EXPLOITATIONS SELON LE NOMBRE D'INDIVIDUS PAR EXPLOITATION ET LA SUFERFICIE CULTIVEE TOTALE •

N i.nd./F_

-15

• •

ci:+ -&3.~

-14 '"t.-.!.1(

It

1~

f-I II)

12· •

11-10- • • •

9-

• •

8~

• • •

e.

7-

••

• • •

6-

li

5 • '.

4 • • • • •

3· • • • • •

2- • •• •• • • • • • •

1

e

·io "

40'

50

60

.

10'' - '> 80 ',90l ''100" -110- -'120 -·130 140l ' 150 160 180' 190 200

B E H A RAI REPARTITION DES EXPLOITATIONS SELON LE NOMBRE D'INDIVIDUS PAR EXPLOITATION ET LA SUPERFICIE CULTIVEE TOTALE •

N

Ln cl/~GIII

-15·

• •

d:+ ~'~

-14 -.!..'i.~

c

"

1~

t

1 ct)

12 -

11-10-

-

9.

• • • •

8 •

• • •

':

7 ••

e •

• • •

, • •

, .

N/I,../a,.. i....tLJp_

5 • -, • • • •

4,

I!I

• •

.3 • •

• •

• • •

2- , •• •• • , • • •

.

.'

5 ''10-''5 20

·30

40 ~

50 .60 .

10 '80.' 'SO

.

100

. .

110

. .

120 130 140

..

150

.

'160 170 180 190

. .

51 Le tableau nO 1~ indique la r~capitulationpar villages enquêtés de ce que nous venons de totaliser.

TABLEAU 13

BEHARA : RECAPITULATION (Saison de culture 71-72)

= 145,50 ares

= 85,50 ares

= 85,50 exploitations enqu~tées

9~~,OO ares (Tsipala)(214 parcelles) - fMoy./Expl. = 37.3 ores!

601,50 ares (6~ parcelles)

dont :(- une culture annuelle

( (Danioc ou canne à sucre) = 285,00 ares

~-

une culture annuelle ( + une culture associée (- une culture pluviale à ( cycle court (onrs, hari-( cot ou patates)

(- pl. cult.( associ~e8

= 1.592,10 ares cultivés

!Moyenne!Ëxnl. = 6'3.7 ares!

Cult.pluy.

=

Total

= 194,50 ares

= 114,00orGs

= 104,50 ores

= 76,00 aros /ANKIRIKIRIKA

rJ -

19 expIaitations enqu~tées

~ = 540,00 ares (Tsipnla) (120 parcelles) - fMoy./Expl.

=

28.42 aresl Cult.pluv. = ~99,09 ares (42 parcelles)

dont : (- une culture annuelle

~-

id + une cult. associée (- une culture pluviale ((- pl. cult. pl. associoe Total = 9~9,00 ores cultivés

/Moyenne/Expl.

=

49.4 aresl

fBELIBONDRO Il - 27 exploitations enquêtées

~

=

1.4~7,66 ares (Tsipala)(283 parcelles) - fMoy./Expl. = 53.24 ares!

Cult. pluv.=

Total

1.026,00 ares

= 2.46~,66 ares

dont

(116

parcelles)

:~- une cul ture annue Ile (- id + cult. associée (- une culture pluviale ((- pl. cult. pl.

=

142,50 nres

= 456,00 ares

=

85,50 nres

= ~42,00 ares

fMoyenne/Expl. - 91.24 fJXes/

...

=

71 exploitations

52

Cult. pluv.

= 28910,66 ares

=

2.026,50 ares

en 617 parcelles IMQY.ZËXPI.

=

41LOO arGs7 en 221 parcelles LMoy.lExp~;:'8.60 or..2f}7 dont ~- une cul ture annueIle

(- une culture annuelle ( avec une cult.nssoc.

(

(- une culture pluviale ( à cycle court

~-

pl. cult. à cycle

( court associées

=

532,00 ares

=

655,50 ares

=

335,50 ares

=

503~50 ares

(nanioe, canne à sucre) 26

%

(Danioc, ϕs 32 ~1J

(nanioc, patates

(na!s, haricot ou patates) 17

%

(naIs, haricot, pntates) 25

%

Non cultivé et approprié environ 5 ha.

Nonbre individus

=

415 Nonbre individus

de plus de 15 ans= 248

Nb./Expl.

=

5,8 Nb./Expl.

=

3,6

On y constate que les superficies cultivées Doyennes sont plus élevées à Helibondro que pour les autres villages. En effet~ il y a davantage d'espace en aval qu'en anont et d'outre part conne il y a noins d'enu le systène agricole est noins productif et nécessite plus de place.

Tous ces chiffres indiquent que l~exploitation-type est de petite taille, notannent pour les paysans de l'aoon°l:; de la plaine ~ ceux-ci ne peuveno/.:

plus s'y étendre car c'est déjà ln partie la plus cultivée. Certains y ont de grosses propriétés ainsi que l'Etat avec les 67 ha du Centre nultiplicateur.

Là,

seule une intensification du systène de production liée à une aoélioration de la distribution de l'eau pernettrn aux paysans de produire plus,

Plus bas, les paysans peuvent s'étendre davantage nais ils sont bloqués pllr le oanque d'eau.

• ••

53

TA ILLE DES PARCELLES

Le tableau nO 14 indique la répartition de 1.000 rizières en fonction de leur taille, en classes dG 1 are. Les graphiques nO

9

et 10 en donnent la distribution en classes de

0,5

are et 1 are. Les parcelles les plus fréquentes sont celles d'une superficie conprise entre 2 et

4

ares

(3,50

ares). La Dédiane se situe aux environs de 4 ares. 6 5~ des parcelles seuleuent sont de taille su-p~rieure à 10 ares, ce qui est très faible.

55 %

des rizières ont une superficie entre 1,50 are et 4,50 ares, ce qui indique assez bien quelle est la taille considérée conne optinale por les poysans puisque ce sont eux qui ont créé ces rizières. Dons la partie aDontj entre les onnaux CHAM et prinèipal, là où des uailles furent créées autrefois, les parcelles sont tout aussi petites et for-Dent un daDier suppléfor-Dentaire à l'intérieur de ces onilles. Plus bus, vers Helibondro, on trouve davantage de grandes parcelles (5 à 7 ares et 10

%

dépas-sant 10 ares).

La

taille Doyenne de l'ensenble des rizières de la plaine se situe à

4.50

ores. Vers Helibondro elle est de

5,05

ares.

Les parcelles de cultures pluviales sont de plus gronde taille, leur taille Doyenne se situe à

9,43

ares ; elles sont réporties ainsi que 1tindique le tableau nO 15. La taille la plus fréquente est cODprise entre 4 et 5 ares, la nédiane se trouve à 8 ares.

•••

TABLEAU 14

BERARis : TAILLE DES RIZIERES

Répartition des 1.000 rizières en classes de 100 n2 Classes de 100 n2

o -

99 7,30

'.00 - 199 133,80

200 - 299 186,80

300 - 399 18,93

400 - 499 151,70

500 - 599 101,90

600 - 699 66,80

700 - 799 42,40

800 - 899 29,30

900 - 999 26,00

1000 - 1099 16,20

1100 - 1199 12,10

1200 - 1299 12,90

1300 - 1399 10,50

1400 - 1499 4,00

1500 - 1599 0,80

1600 - 1699 0,80

1700 - 1799 3,20

1800 - 1899 1900 - 1999

2000 et + 2,40

...

54

BEHARA t DISTRIBUTION DE 1 000 PARCELLES (RIZIERES) SELON

LEUR TAJLT!

(class•• de 0,5 ares )

10

"

o .

.

r

-0

-,..-

1--10-80

0

1-0

1--O.

r -

.-Itt'

po--~

r--20- 1'-'

1'-' r--

1"-10 l""- l'-'

r Ill-fh-,

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-0

0 o~ .. ..., .. J,S , I,s"" V S

s:.r' ,,,

T T,S 8 8.S9 'I,s',",,0 ..1 11t,s >

1

%

5 '10

Graphique nO 9

200

'150

",,00

90 80 70 60

~o I,o

30 2,.0 '10

o

DISTRIBUTION DE 1 000 PARCELLES (RIZIERES) se~on ~eur ~ai~le C~asees de 1 ara

..-~

t--~

1

-~

-

1""-t--1

1--

II~

Graphique nO 10

p56

TABLEAU 15

BEliARA : DISTRIBUTION DES PARCELLES DE CULTURES PLUVIALES SELON LA TAILLE

Classes de 100 n2 &:."t

o -

99

100 - 199 1,11

200 - 299 6,66

300 - 399 7,22

400 - 499 11,66

500 - 599 9,44

600 - 699 6,66

700 - 799 7,77

800- 899 6,11

900 - 999 6,66

1000 - 1099 5,00

1100 - 1199 2,77

1200 - 1299 5,55

1300 - 1399 6,11

1400 - 1499 2,22

1500 - 1599 2,22

1600 - 1699 1,66

1700 - 1799 0,55

1800 - 1899 1,66

1900 - 1999

2000 - 2099 1,66

2100 - 2199 0,55

2200 - 2299 1,66

2300 - 2399 0,55

2400 - 2499 0,55

2500 - 2600 0,55

2600 - 2700

2700 - 2800 1,11

2800 - 2900 1,11

2900 - 3000 1,11

...

57

DISTRIBUTION DE t 000 PARCELLES ( CULTURES PLUVIALES ) SELON LEUR TAILLE C1asses de 1 ares

..10 _

...10

--100 _

90 •

80.

'10. r

- r--60.

-2.0.

Graphiq,ue nO 11

-

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59 Ln part "rizicole" est donc légèreoent plus inportunte que la pRrt

"cultures pluviales" pour l'enseoble des exploitations que nous avons enquêtées (58 ~t de la superficie cultivée en riz). Uais la part "cultures pluviales" est relativeoent instable ; elle est fonction des aléas clirmtiques dtune port et d'autre pnrt elle a pour rele de pernettre un ajusteuont de la production à la consoonation du groupe fanilial en néue tO:lpS que la riziculture. Il senble quo les paysans aient atteint un équilibre entre deux types d'alioentation et de production ; la production de 40 ores de rizières ne suffit pas pour nourrir une fonille de 5 ou 6 individus, elle doit être acconpngnée de cultures vivriè-res diverses. Il se passe à Behara l'inverse de ce qui se passe ailleurs dans Madagascar: l'alinentation se diversifie en ce sens que le riz connence à y avoir une part plus grande qu'autrefois alors que dans l'ensenble de l'Ile il constitue l'al1nent de base. Il ne serait pes souhaitable que les Antandroy deviennent aussi polarisés sur le riz que les autres paysans IJalgaches.

60 CHAPITRE IV - L' ENVIRO:NNE]illilliT DU PERIMETRE DE BEIffiRA

Actuellenent, les superficies consacrées à la riziculture équivalent à peu près à celles où l'on pratique des cultures pluviales. Cependant, alors que la double culture annuelle du riz est rare, on constate que les tentatives pour occuper le plus longtenps possible les ~~rcelles de cultures pluviales sont nonbreuses. Il existe deux façons d'y parvenir: soit planter du Dunioc, de la canne à sucre ou des ~naniers, soit effectuer plusieurs cultures dans l'année de plantes à cycle court CODrle le naIs ou le haricot. Certes, dans le preDier cas on est assuré d'une production Dininale continue si l'on dispose d'eau et cette pratique se rencontre le long des canaux ou au bord de la rivie-re ; dans le second cas, le paysan sera plus tributairivie-re de la pluie ou de l'ali~

llentation en eau de sa parcelle par un canal. S'il est en bout de canal, il n'aura pas d'eau en année sèche ou D~lle nornale. S'il ost proche d'un canal principal il pourra au noins coopter Bur un appoint d'eau en début de culture ou en cours de végétation. Les calendriers agricoles des poysans situés près des canaux et en allont du réseau sont des plus flous car on peut pratiqueDent cul-tiver toute l'année. Les autres, ceux qui n'ont pas d'eau, sont sounis aux ca-prices des pluies üt il n'est pas rare de voir des paysans reconnencer deux ou trois fois leur senis de nnIs ou de haricot. Le cultivateur Anttindroy parie sur l'avenir par nécessité pour nourrir sa fanille et plante ou sène dès que l'oc-casion se présente. Il peut ainsi, les années pluvieuses, effectuer deux r&col-tes successives de DaIs et de haricot; •

Depuis une vingtnine d'années, la riziculture a fuit tout d'abord une tinide apparition à Behara à la suite des aoénngenents et d'un effort de vulga-risation par le biais de la CRi,M de Beharu, avant l'Indapondance. Réticents au départ, les .l:întandroy sont en passe de devenir de bons riziculteurs. En effetl l'anénagenent de cette plaine a provoqué d'une part un npport d'i!JI.1Ï.grants assez régulier puisque 50

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des chefs de fanille non originaires de la plaine sry sont installés depuis 20 ans ou plus, provenant soit du reste du pays Antandroy, soit du pays T~nosy ; d'autre part il se ,~anifeste depuis 1950 un Douvenent

d'imnatri-cu1ation et de vente de terres situées en plo.ine, défrichéos ou non. Ces nou-venents ont inqui6té les populn tions originaires de la plaine, qui, depuis nains de dix ans, supportent de plus en plus difficilenent c~tte ÎLlilixtion d'étrangers à leurs dépens. La prenière réaction est de ne plus vendre de terres, la seconde

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est de se nettre à ln riziculture. C'est ainsi que sous une pression extérieure les gens de Behara, tout en restant pasteurs, deviennent agriculteurs. La JX'rt de la riziculture dans les occupotions agricoles se Donte à environ la noitié.

Il est fort probable que la riziculture augnentera en cas d' anénageI:1ents hydrrm-liques nais il est non noins probable que les cultures pluviales augr~nteront

égalenent, l'équilibre actuel se nointenant. Le riz devient un élénent permment de la nourriture des Antandroy de Behara en renplnccnent du nnls et du haricot.

Ceux-ci ont tendance à devenir des produits narchands étant donné le prix plus élevé nu kilo que l'on en obtient, pour un travail noindre, une occupation de 10 parcelle noindre et une consonnation d'eau noindre égaleoent.

Le naintien de cet équilibre conditionne le développenent hnruonieux du périnètre d'autant qu'il est pratiquenent inpossible de cultiver sur ses bordures. Cotte plaine est cernée por des fornations néogènes continentales où les encrofttenents calcaires abondent et qui ne servent quo de naigres terrains de parcours pour le bétail. Celui-ci draine toujours l'épargne des paysans car le zébu joue le rele social que l'on saitœns le Sud nnlgache.

Les activités pastorales sont assez nettenent séparées des activités agricoles. En effet autour des villages et <hns la plaine le nonbre de boeufs se linite aux possibilités d1altnentation fourragère laissées par les jachères ou la vaine pâture sur les parcelles non occupées ou les bords de cherlin ct canaux. Les troupeaux vont et viennent entre le périnètre, 10 plAteau n,éogène et les nontagnes des chaines Anosyennes. Généraleüent, ce sont de jeunes paronts du chef de fauille qui gardent les oniœux : enfants à partir de douze ou quiUBe ans, neveux, frères. Les propriétaires de troupeaux effectuent de fréquentes visites vers ces nontagnes situées à l'Est de Behara. Les vols de boeufs ne sont pas rares ; dans ce cas, le propriétaire disparait pendant de longs jours et aidés par quelques neubres de la fouille, toue tentent de retrouver leur potri-noine. Nous n'avons pas nesuré le taups consacré au troupeau; il est certnine-nent inportant dans la nesure où les nonbreux déplacecertnine-nents corré13tifs s'effec-tuent, bien sOr, uniquenent à pied.

Quant aux Dctivités rurales non agricoles, elles n'apportent pas de ressources supplénentnires nais elles pernettent d'éviter de ùépenser beaucoup d'argent pour l'habitation et 11hûbillenent. Il faut insister sur l'extr~ne

·pau-'I1"8td et ledénuenent des Antandroy qui vivent dans de très petites naisons qui sont reconstruites tous les dix ans à cause du nanque de dureté du bois d'oeuvre,

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62 le fantsiholitra ; chaque fanille ne possède qu'un noubre très restreint d'ha-bits et d'objets courants quelques outils agricoles conne le "fangoly" (b~che) ou l'''antsy'' (couteau), une ou deux narnites avec quelques couverts et assiettosi

des cuvettes et des récipients pour l'eau qu'il faut aller chercher au canal ou à la rivière ; un lit ou des nattes et quelques cotonnades , la couverture de laine étant très chère enfin, dans une valise, des vêteuents de réserve pour les grandes occasions, les papiers de fouille et les affaires précieuses. Le transistor, la bicyclette, la table et ln chaine sont des objets encore rares et co'O.teux.

Conne nous l'avons précéderlnent renarqué, ce périnètre ne vit pas renfamé sur lui-n~ne ; les honnes épousent volontiers des felTIes originr.;ires d'autres régions de l'Androy, un nouvenent régulier vers Uehara y conduit près d'une dizaine de chefs de fouille par an ; les grands courants nigrntoires du Sud de Madagascar vers les outres r~gions de l'Ile s'y font ééulenent sentir et relient ainsi cette petite plaine à l'ext~rieur d'autant plus solidenent que

l'~nigré revient toujours au pays, parfois porteur d'une technique nouvelle ou ayant pris des habitudes qu'il gorde après ; les Antandroy, habitués à de diffi-ciles conditions d'existence, ont une réputation justifiée de travailleurs durs à la tache et constituent une nain d'oeuvre indispensable à l'écononie notioncle~

pas toujours rénunérée à sa juste valeur.

Bahara appartient à un ensenble régional qui couvre l'Est du pays hn-tandroy, fomé par trois régions distinctes :

- l'Androy naritine centré sur lu.1bondro et Anbovonbe ; région où la densité de population por cououne dépasse parfois 50 hnb./Kn2 (coDnunes d'l1!J.-bovonbe, Imbondro, Sevohitse), caractérisée pllr une agriculture liluviale bnsée sur le haricot, le nais, le ricin et siège d'une opération de développenent finoncée par le FAC et le FNDE et confiée à la CEAMP en liaison avec le projet FAO-Misereor de SOllpona et la Conpognie de Service Civique cle Snnponn où quelques

jeunes gens de Behara ont fait leur service nilitnire.

l'Androy intérieur, vaste zone englobant le nasaif volconique du Vohitsihonbe, des basaltes et un vieux socle rénéplanés d'Antaniaora à ~Bivory

et Tranollllro, contournant le nassif volcanique par le Nord et linité par le re-bord oannnbien. La densité de population y dépasse rarenent

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habitants ou Ko2 et on y décèle quelques petits bassins rizicoles vers Ebûlo, I~ary-Tsivory,

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