• Aucun résultat trouvé

Synthèse de l'étude

3.4 Étude des ommuni ations dans les mondes virtuels

3.4.14 Synthèse de l'étude

Les types de ommuni ation

Notre étude révèle qu'il existe de nombreux types de ommuni ation. Certainsenvironnementsvituelssont entréssurlesa tesde ommuni ation entre l'utilisateur et sonAvatar ( f. Ulysse se tion 3.4.5 page 60). Il existe d'autres

EV

qui s'orientent vers une ommuni ation entre les Objets( f. le langage SCL 3.4.4 page 58 ou en ore InViWo[79 ℄). De tous es types de ommuni ation, nous nous sommes interessés aux mondes virtuels traitant de la ommuni ation entreles interlo uteurs.

Bzag

Ko honland

Ryzom Spa eCowboy

Le paradigme du Chat

Un premier onstat aétéde remarquerl'utilisation massive par les mondes virtuels de l'outil de Chat ( f. ara téristiques du Chat dans l'analysedu

M V

Dive3.4.3page 55).La ommuni ationentrelesinterlo u- teurs s'ee tueaumoyen de messagestextuels.

Diversi ation du support

Certains

EV

ont her héàenri hir ette ommuni ation endonnant dif- férentssupports,notammentlesmondesàbut ollaboratif:DiveouCroquet ( f. se tion 3.4.9 page 69). Ilspermettent la visualisation de entres d'inté- rêts à l'aide de représentation en miniature et de traits de désignation. D'autres omme A tive World, Habbo, Se ond Life ou VR4all permettent une ommuni ationàl'aidedemouvementsoude gestes ontextuelsau

M V

( f.Habbo se tion3.4.10. page 71).

Enri hissement du texte

Plusieurs

EV

ee tuent des traitements sur le texte lui-même. A tive World ( f. se tion 3.4.8 page 67) a he par exemple dire tement le mes- sage sur la s ène virtuelle et permet ainsiune meilleure ompréhension du ontexte. Il améliore l'utilisation du Chat.Habbo (un monde très orienté versla ommuni ationinterpersonnelle)nid'intégrer omplètementletexte àlas èneen utilisant diérentstraitementssurletexte. Ilee tuedestrai- tementssurl'émetteurpouraméliorationla ompréhensiondelaprovenan e dutexte(la olorationdestextesestliéeauxvêtementsdel'émetteur).Ilpro- posediérentsmodesdedialogues:parler,hurleroumurmurer, quisimulent laportéedelavoix.Habboutilisefortement lesinformationsvirtuellespour améliorerdes omposantesdela ommuni ation( f.LasswellChapitre2.4.2 page 32).

Re her he d'expressivité

L'analyse des mondes virtuels et leurs évolution montre une re her he de leurs auteurs à améliorer la ommuni ation dans le mondes virtuels. Ils orent de plus en plus de moyens de fournir et d'obtenir des informations pour la ompréhension d'una tede ommuni ation.

3.4.15 La RV et la ommuni ation

De ette étude,noussommes àmême de voirles possibilités oertespar laréalitévirtuellepourintervenirsurlesa tesde ommuni ation.Dans ette partie,nousallonstenterde répondreà ha unedesquestionsde ommuni- ationanderésumerlespossibilitésnouvellesetspé iquesquipermettent d'améliorer la ommuni ation dansles mondes virtuels.

Question1 :

Ave quelleexa titude lessymbolesdela ommuni ationpeuvent-ilsêtre transmis?( f. se tion1 page 30)

Réponse :

Contrairement aumonderéelquisubitlesaléasdubruitperturbantla per eption dumonde, la

RV

ore une ertaine soliditésur e point de vue. En eet,la solidité desréseaux assureune prote tion ontre e phénomène debruit,toutsymboleexprimé( f. ShannonetWeaver)danslemonde virtuel est transmis sans altérations vers le ré epteur. La réalité virtuelle permetune assuran esur lasoliditéde latransmission.

Question2 :

Ave quelle pré ision lessymbolestransmisvéhi ulent-ilslasigni ation désirée?( f. se tion2 page 30)

Réponse :

Cettequestion pose leproblèmel'expressivité dusens désirépar lebiais d'outils virtuels. C'est une question di ile ar la nesse des symboles à transmettreetlesens désirésont di ilement quantiables.

Il n'existe pas de systèmes universels en réalité virtuelle. Certains en- vironnements virtuels s'orientent vers un obje tif pré is. Ils permettent de transmettreparfaitement ertainessigni ations dansun ontexterestreint. Laréalitévirtuelle peutaiderpar dessystèmes d'interfa eshomme-ma hine spé ialiséesà transmettre uneinformation sousunformat adapté.

Question 3 :

Ave quellee a ité lasigni ationreçue ae te-t-elle la onduite dans lesens désiré?( f. se tion3 page 30)

Réponse :

Cette questionrevient àse poser laquestion dela orrespondan eentre lesensdésiréetlesens reçu.Lorsquel'on regardelemodèlede Shannon,on observepage31quelemodèlede ommuni ationadaptéaux

M V

montreune di ultéetmêmeunein apa itédu

M V

àpouvoiragiretinuersurlesens désiré.LeMondevirtuel resteuneinterfa eentrel'émetteuretleré epteur: ilpeutinuersurles questionste hniquesoufournir desapportsquant aux problèmessémantiquesdela ommuni ation.Malheureusement,lesquestions surl'e a ité restent dansle adre dela

RV

di ilement formalisables.

Question 4 :

Quelles sont les omposantes pouvant être améliorées pour obtenir au nalune amélioration dela ommuni ation?( f. se tion4 page 33)

Réponse :

LemodèledeH.Lasswellpage32proposeundé oupageintéressantdela ommuni ation. Observonsles améliorationspossiblesdes omposantes par lebiaisd'un

EV

.Nousremarquonsqueles environnements virtuelstraitent de ha uned'entreelles.

des diérents omposantes. Cha une des omposantes traite d'un do- maine diérent et toutes peuvent subir untraitement en vue d'améliorer la ommuni ation.

Question 5 :

Le ontexte est une sour e d'informations supplémentaires mais quand et omment peut-on l'utiliseran qu'il soit unapportàla ommuni ation? ( f.se tion 5page 36)

Réponse :

G.Gerbner( f.Chapitre 2.4.3page 34nousapprendqueles événements dumonderéel nepeuventêtre perçus dansleur intégralité.Seuleune partie desinformationsquiproviennentdel'événementpeutêtreperçueetanalysée par leré epteur.

L'emploi des mondes virtuels dans les a tes de ommuni ation montre une diéren e importante à e niveau. En eet, le monde simulé possède la fa ulté de fournir, d'une façon ou d'une autre, tous les paramètres des diérents événements en ours. Un événement généré par le monde virtuel peutaussiêtreanalysédanssonensemble.Dèslors,ilestpossibledefournir tous esparamètres aux entités del'

EV

.

Question6 :

Quelle forme hoisirpour unmessage onnu? ( f.se tion 6page 36)

Réponse :

Nous avons vu dans e hapitre les limites de la

RV

( f .page 51) , la préféren ed'untype d'information plutt qu'un autre estun hoix di ile. En eet, il est di ile de hoisir une forme parfaite pour un ontenu informel.De plus, le ontextedière souvent d'unindividu à un autre. Par exemple, le modèle des Rileys ( f. Chapitre 2.4.6 page 39) sur les groupes d'inuen eetde ontexteentrelesutilisateursnousmontreque haqueforme hoisie dépend du ontexte duré epteur.

La

RV

est un outil qui peut orir diérents moyens de visualiser es informations.Ellenousfournitplusieursformesvisuellesetdiérentsformes textuellespossiblesquenousverronsparlasuite.Ilapparaîtalorsintéressant d'orirlapossiblitédelaisserl'utilisateur hoisirlaformelaplusadaptéeau ontenu. Uneappro he onsiste àorirauré epteur lapossibilitéde hoisir lesupportvoulupour omprendrelemessage transmis.

Question7 :

Le ontexte de la ommuni ation ne permet t-il pasde prédire ertains a tesde ommuni ation? ( f.se tion 7page 37)

Réponse :

Le ontexte de l'utilisateur apporte des informations. Les modi ations de ontexte peuvent donner une idée sur l'ensemble des a tions possibles etdon sur les a tionspouvant suivre.Nousne pouvons prédireles a tions futuresmaisnouspouvonsen proposersuivant le ontexte.Durantlesa tes de ommuni ation, un émetteur énon e des informations vers un ré epteur dansl'attente d'unea tion.Nous pouvons tenterde omprendrele message etproposerd'ee tuer l'a tion attendue.

Question 8 :

Quandet omment lesagents- léspeuvent-ilsaider la ommuni ation àêtre pluspertinente? ( f.se tion8 page 39)

Réponse :

Nous pouvons modéliser es agents- lés ommeétant une partie inté- grée au monde virtuel. De e fait, ils ont lapossibilité d'a éder auxinfor- mationsdu mondevirtuel.Du faitquelesmessagestransitent par lemonde virtuel, es agents- léspeuvent a éder auxa tes de ommuni ation.

T.H. New omb dé rit la ommuni ation omme étant plus pertinente lorsqu'elle permet aux ommuni ants d'atteindre plus rapidement leur si- tuation ommune( f.New omb hapitre 2.4.4page37).Pourrendrela om- muni ationplus pertinente, ilfaut aiderla ommuni ation àatteindre ette situation.

Question 9 :

Comment sedénissent les groupesd'inuen es qui nouspermettent de omprendreles ommuni ations?( f. se tion9 page 40)

Réponse :

Lesgroupesd'inuen es peuvent semodéliserenréalité virtuelle omme diérentessour esderéféren espourleslo uteurs.Lanotiondegrouped'in- uen es rane les idées de G. Gerbner sur les informations ontextuelles. Cette idée de groupes se retrouvent en réalité virtuelle à de nombreux ni- veaux(ex : ontexte visuelle ou ontexte intera tionnel). Ces ontextes ou sour esd'informations,sontsouventinvisiblesetnon onnuspourles ommu- ni ants.Nouspouvonsfournir es ontexteset esinformationsauré epteur.

Cesinformations permettent demieux omprendre lesa tes de ommuni a- tionreçus.

3.5 Con lusion

Si sophistiquée soit-elle,la ma hine nesaurait a quérir les ompéten es dialogiques de l'Hommeet, par exemple, omme le rappelait Des artes, répondre adéquatement à toute question dans n'importe quel ontexte. Par ontre, il est parfaitement on evable d'envisager de modéliserune intera tion ave une ma hine dédiée à une tâ hedéterminée. (Préfa e D. Vernant)- Intera tionetpragmatique [J. Caelen℄.

Del'analysedesmondesvirtuels, ilressortquela ommuni ationestune omposantefortedelaréalité virtuelle.Certes,lestypesde ommuni ations sontvariéset haquesystèmederéalitévirtuellepossèdesesspé i ités.Les orientations et les obje tifs de haque systèmetendent à le spé ier et à le parti ularisermaislesenvironnementsvirtuelsont des ara téristiques om- munesdont la onnaissan e desinformationsdumondesimulé. Del'analyse delaréalitévirtuelle onfrontéeauxproblèmesde ommuni ation, ilressort que le support virtuel représente un support de ommuni ation ave une sour e d'informations ommune. L'analyse de ette sour e et des a tes de ommuni ation peut permettre une meilleure ompréhension des messages par lesinterlo uteurs.

C'est equenousallonsexpliquerdanslepro hain hapitredela ommu- ni ationen dénissant la ommuni ationamélioration etsamise en÷uvre.

4 La ommuni ation

améliorée

Sommaire

4.1 Le on ept d'amélioration . . . 90 4.1.1 Dénitions . . . 90 4.1.2 Nos hampsd'a tions . . . 91 4.1.3 Exemplesd'améliorations . . . 96 4.1.4 Con lusion . . . 99 4.2 Miseen ÷uvredes améliorations . . . 100 4.2.1 L'agent . . . 100 4.2.2 Casd'utilisation . . . 104 4.2.3 Lesmodesopératoiresdel'agent . . . 111 4.2.4 Réalisationdesaméliorations . . . 114 4.2.5 Con lusion . . . 119 4.3 Con lusion . . . 120

La hose la plusimportante en ommuni ation, 'est d'entendre e qui n'est pas dit.[Peter Dru ker℄

Le hapitre2relatifàla ommuni ationasoulevédenombreusesinterro- gations.Certainesquestionsde ommuni ationsontrestésave desréponses partielles,nouspouvonsmentionnerles problèmes itésShannon-Weaver( f Se tion 2.4.1 page 29). La réalité virtuelle se présente à nous ommel'outil de ommuni ation le plus évolué. Nous avons vu à travers notre étude ( f. Se tion3.4page53)qu'ellepermetderésoudrelo alementdesproblèmes de ommuni ationgrâ e àla onnaissan e du mondevirtuel.

Dans un premier temps, nous allons présenter une dénition de e que nousentendonspar ommuni ationaméliorée.Nousspé ieronsnotre hamp d'a tion et présenterons les exemples d'améliorations que nous souhaitons obtenir. Dans unse ond temps, nousprésenterons lamise en ÷uvrede nos améliorationsquia onduit àl'élaborationd'unagent onversationnel.Nous dénironssonrle etsona tion surla ommuni ation.

4.1 Le on ept d'amélioration

4.1.1 Dénitions

Le on ept de ommuni ation améliorée est nouveau. Pour expliquer notreappro he,nousallonsrappeler lepoint devuede H.Lasswell ( f.Se - tion 2.4.2 page 32) qui présente la ommuni ation omme une subdivision ensixéléments :

 L'intention : àl'origine dumessage;  L'émetteur;

 Le message : l'information à transmettre;  Le médium : lesupportde la ommuni ation;  Le ré epteur;

 L'impa t : l'eet obtenu aprèslaré eption du message.

La ommuni ation améliorée est larésultante d'une amélioration d'une oude plusieurs de es omposantes.

Dans etensemblede omposantes, nousavons hoiside nous on entrer sur:le messageetle médium.

Le message

A word toa wise issu ient.[Di ton anglais℄

Les messageset les informations transmises peuvent être in omplets ou ambiguës. Dans nos usages de dialogues, de vis-à-vis ou médiatisés, il est ommun d'omettre ertainsdétails surtout s'ils apparaissent inutiles ou tri- viaux. Les onséquen esde e hoix sont parfois importantes et onduisent à une in ompréhension

1

ou une ompréhension fausséedu message.L'a te naturel humain pour résoudre e problème est de raner l'a te de ommu- ni ationparunajoutd'informations aumessageinitiallorsqu'ilestpossible, oupar une levée desambiguïtésexistantes.

Le médium

Language isthe medium of thought.[Hegel℄ 1

f.Problèmedesgroupesd'inuen esdé ritparRiley[82 ℄, f.ChapitreCommuni a- tionSe tion2.4.639

Le médium d'un a te de ommuni ation est vu omme une interfa e qui peut être dénie par un groupe de pro essus et destinée à restituer un message. Les interfa es formattent les intentions de l'émetteur avant de les transmettre. Symétriquement, la ré eption d'un message s'ee tue par desinterfa es deré eption qui perçoivent lesinformations pour être trai- tées par leré epteur. Onobserve ainsil'un des problèmes majeurs ité par Shannon-Weaver etG. Gerbner ( f. Chapitre 2 pages 2934) on ernant la disparitéentrelessymbolestransmisetlessymbolesreçusparlesinterfa es. Sansdétailler es problèmes, on omprend quel'amélioration de la ommu- ni ation pourrait résulter d'une amélioration dessupports de transmissions auniveaude l'émetteur(l'expressivité, Shannon) ouauniveau duré epteur (a ès àl'informations, Gerbner).