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Sûreté et sécurité : ligne directrice 3.4.4

Dans le document en commun (Page 139-142)

Stratégies :

1. Effectuer un examen de la sécurité du réseau de transport en commun afin de déterminer si les pratiques, les politiques et les caractéristiques matérielles du réseau pourraient être modifiées pour améliorer la sécurité. Dans le cadre de cet effort, on doit dresser la liste des cachettes potentielles et définir des stratégies visant à les éliminer dans toute la mesure du possible. Évaluer les avantages et les coûts prévus de chaque amélioration éventuelle de la sécurité et élaborer un plan classé par ordre de priorité.

2. Mettre au point un processus pour surveiller et consigner

continuellement les problèmes et pour recueillir les commentaires sur les préoccupations en matière de sécurité et y répondre. Des mesures précises doivent être définies afin de répondre aux différents types de plaintes. Les renseignements sur le processus de rétroaction doivent être fournis au public.

3. Les lignes de visibilité et la visibilité doivent être dégagées grâce notamment :

• à l’utilisation généralisée du verre dans les abris afin d’accroître la surveillance naturelle et l’éclairage;

• au vitrage des murs extérieurs, des escaliers et des ascenseurs afin de permettre une surveillance naturelle;

• à la conception de l’aménagement paysager de sorte qu’il ne gêne pas la vue ni l’éclairage;

• à l’utilisation de miroirs pour permettre aux gens de voir aux endroits où les tournants sans visibilité sont inévitables.

4. Les zones d’attente désignées des stations et des terminus dotées de dispositifs d’éclairage plus forts et de systèmes de téléphone ou d’interphone d’urgence peuvent contribuer à accroître la sécurité des usagers pendant les heures moins achalandées ou le service du soir.

5. Il existe une gamme de politiques et de programmes de sécurité que les organismes de transport en commun pourraient envisager d’utiliser pour accroître la sécurité réelle ou perçue des usagers. Il s’agit notamment :

• de permettre aux passagers de descendre de l’autobus entre les arrêts la nuit. Le conducteur doit pouvoir s’arrêter en toute sécurité pour répondre à la demande. Le passager doit descendre de l’autobus par les portes avant, les portes arrière demeurant fermées afin que personne ne puisse suivre le passager depuis l’autobus;

• d’affecter des agents de sécurité du transport en commun dans les stations et les alentours, à bord des trains et des autobus et aux arrêts d’autobus aux heures et aux endroits où les problèmes de sécurité sont fréquents ou attendus;

• de former les employés des services de transport en commun, comme les conducteurs de véhicules, sur la résolution des conflits, la prévention des vols et des agressions, la sensibilisation à l’égard des bandes criminalisées, le service à la clientèle et l’autodéfense;

• de sensibiliser et d’informer le public à l’aide de brochures, d’affiches, de cartes murales, d’autocollants, d’aimants et de films pour faire connaître les initiatives de prévention du crime et fournir des conseils de sécurité;

stratégies de planification

amélioration des lignes de visibilité

accroissement de la sécurité

Lorsque les tournants sans visibilité sont inévitables, un miroir comme celui qui est installé dans cette station du réseau GO Transit assure une visibilité autour de ces tournants.

L’utilisation de verre dans cet abri à Calgary (Alberta) améliore la surveillance naturelle et l’éclairage.

• d’installer des kiosques sur la prévention du crime à l’occasion d’événements et d’expositions afin d’aborder les questions publiques relatives aux activités criminelles et à la sécurité avec les citoyens et les employés;

• de mettre en place des programmes de récompenses dans le but de solliciter de l’information de la part des employés et du public afin d’identifier les délinquants;

• d’élaborer un programme d’adoption d’abris pour établir des relations entre les citoyens et la police dans le but de lutter contre le vandalisme et les activités criminelles dans les abribus. Les citoyens sont invités à « s’approprier » un abribus, ce qui entraîne le signalement immédiat des activités criminelles à la police.

6. Dans les endroits où il peut s’avérer difficile d’assurer des lignes de visibilité dégagées, on peut avoir recours à la technologie pour accroître la visibilité et permettre la communication entre les passagers et le personnel. Voici quelques exemples :

• déployer des systèmes de caméra de surveillance en circuit fermé dans les stations, aux arrêts, à bord des véhicules et dans les dépôts de transport en commun, ainsi qu’aux environs. Ils peuvent être installés, par exemple, à l’entrée des toilettes, dans les zones de perception des droits de transport, près des escaliers mécaniques et dans les ascenseurs. Les caméras peuvent être fixes ou commandées à distance pour effectuer des panoramiques, modifier l’angle d’inclinaison et changer de focale. La surveillance en temps réel peut demander beaucoup de travail; cependant, le jumelage des systèmes de caméra de surveillance en circuit fermé et des systèmes de détection de mouvement peut assurer une surveillance déclenchée par un événement;

• mettre en place des téléphones ou des appareils de

radiocommunication dans les stations, aux arrêts et à bord des véhicules afin de permettre aux passagers de demander de l’aide auprès du personnel des services de transport en commun ou du service local de police;

• mettre en œuvre un système de localisation automatique de véhicules (LAV) et un système d’information géographique (SIG) pour faciliter le suivi des véhicules en cas d’incident;

• fournir aux passagers des renseignements sur la gestion des incidents ainsi que des directives à l’aide des systèmes de messages variables qui pourraient être généralement utilisés pour afficher les heures d’arrivée des véhicules;

• améliorer l’éclairage des quais et des zones de manœuvre des autobus, des stations, des parcs relais, des centres de transport en commun, des arrêts d’autobus et des toilettes afin d’améliorer la visibilité et de dissuader les actes criminels;

• utiliser des alarmes pour dissuader les activités criminelles et demander l’intervention des policiers et des services de sécurité.

7. L’utilisation de billetteries automatiques et du paiement électronique des droits de transport peut contribuer à sécuriser la manipulation d’argent et à réduire l’exposition des employés des services de transport en commun à la criminalité et aux menaces.

Ressources recommandées

Transit Security Design Considerations (US Federal Transit Administration)

Improving Transit Security (Transit Cooperative Research Program)

Exposé analytique 23 : La sûreté et la sécurité du transport collectif (Association canadienne du transport urbain)

La prévention du crime par l’aménagement du milieu

technologie

Les téléphones d’urgence doivent être facilement repérables et arborer des couleurs voyantes.

Sûreté et sécurité : ligne directrice 3.4.4

L’objectif le plus courant de la tarification des transports en commun a toujours été d’accroître les revenus en réponse aux hausses réelles ou prévues des coûts d’exploitation tout en minimisant la réduction du nombre d’usagers. Cependant, comme le transport durable constitue une question de plus en plus pressante, l’accroissement de l’utilisation des transports en commun et de la part modale commencent à s’imposer comme des objectifs de premier ordre.

Pour attirer des usagers et les conserver, il faut que le coût et la commodité des transports en commun rivalisent avec les coûts d’utilisation de l’automobile. La modification des tarifs, des structures tarifaires et des méthodes de perception des droits de transport peut rendre les transports en commun moins coûteux et plus pratiques pour les usagers. Par exemple, les structures tarifaires simplifiées, comme les tarifs fixes indépendamment de la distance, de la durée ou du type de service, sont plus faciles à comprendre pour les usagers et ont tendance, selon le niveau de prix, à accroître l’utilisation des transports en commun.

De plus, les cartes de perception des droits de transport, les partenariats et les options de paiement en ligne peuvent être intégrés à une stratégie de marketing et de promotion plus étendue (ligne directrice 3.5.5) et les données recueillies peuvent servir à planifier les services de transport en commun (ligne directrice 3.2.2).

Dans le document en commun (Page 139-142)