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Résumés des présentations d’affiches : Jeudi 12 novembre 2015 A25 Caractérisation de la diversité bactérienne associée à l’agrile du frêne, Agrilus planipennis

Dans le document Congrès Armand-Frappier 2015 (9e édition) (Page 58-60)

Fairmaire (Coleoptera : Buprestidae) par séquençage à haut débit

Amélie Bergeron1, Robert Lavallée2, Philippe Constant1 et Claude Guertin1 1INRS – Institut Armand-Frappier, Laval (Québec)

2Ressources naturelles du Canada, Québec (Québec)

Plusieurs espèces d’insectes sont vectrices d’une flore bactérienne et fongique. Ces microorganismes associés aux insectes forment un complexe symbiotique qui jouerait un rôle de facilitateur lors de leur établissement sur leur hôte, et serait impliqué dans divers processus physiologiques de l’insecte. L’agrile du frêne, Agrilus planipennis Faimaire, est un insecte exotique envahisseur ayant causé la mort de plusieurs millions de frênes (Fraxinus sp.), notamment en milieu urbain. À ce jour, très peu d’information sont connus sur le microbiome de ce ravageur. L’identification de la diversité bactérienne d’A. planipennis provenant de quatre populations en milieu naturel et d’une population en conditions contrôlées a été réalisée par une technique de séquençage à haut débit ciblant la région V6-V8 du gène codant pour l’ARNr 16S. En plus de permettre d’étudier la diversité bactérienne chez l’agrile du frêne, une combinaison d’analyses statistiques a permis de démontrer que le microbiome des insectes varie en fonction des facteurs biotiques et abiotiques. L’identification des liens entre le microbiome et ces facteurs devrait permettre de mieux comprendre l’adaptation de ce ravageur exotique à son environnement, en plus de permettre l’identification de certaines bactéries ayant un rôle clé dans la survie de l’insecte.

A26- Un premier pas vers l’identification de nouvelles bactéries influençant la composition de l’atmosphère

Isabelle Lalonde & Philippe Constant

INRS-Institut Armand-Frappier, Laval (Qc), Canada

Les bactéries du sol participent à plusieurs cycles biogéochimiques, influençant ainsi la chimie atmosphérique. Notamment, certaines de ces bactéries atténuent les émissions globales de monoxyde carbone (CO), évitant son accumulation dans l’atmosphère. Seulement quelques bactéries participant à la capture de CO ont été identifiées. Ce groupe spécialisé doit être mieux représenté pour prédire l’influence des changements globaux sur leur distribution et leur activité. Le gène coxL, codant pour la CO- déshydrogénase (CODH), est utilisé en général comme marqueur pour détecter les bactéries capturant le CO. Un groupe de séquences coxL atypiques fortement corrélées à l’activité de consommation de CO d’un sol a été découvert récemment par notre équipe. Le projet présente une première tentative d’identification de ces bactéries. Un sol stérile fut colonisé avec sa flore indigène pour relier la maturation de l’activité de consommation de CO du sol à l’abondance et la diversité du gène fonctionnel (coxL) et des bactéries (ARNr 16S). Une méthode innovatrice impliquant le calcul de réseaux de corrélation a été utilisée pour intégrer les données et identifier les bactéries possédant ces séquences. Le couplage de certaines séquences coxL à des bactéries connues capturant le CO a été possible. Une liste de bactéries candidates qui pourraient posséder les séquences coxL atypiques fut obtenue. Leur profil de croissance dérivé par qPCR et des bioessais indiquent qu’elles seraient des stratégistes K utilisant la cellulose comme source de carbone. Ces données ont permis d’élaborer une stratégie pour la domestication des bactéries possédant la CODH atypique.

Résumés des présentations d’affiches : Jeudi 12 novembre 2015

A27- L’impact des mélanges de produits pharmaceutiques sur les cellules immunitaires de phoque juvévenile

C. Kleinert1*, E. Lacaze1, M. Fortier1, M. Fournier1

1 Institut National de la Recherche Scientifique (INRS)-Institut Armand-Frappier, Laval (QC) H7V 1B7,

Canada

* L’auteur de la présentation. Contact: Christine.Kleinert@iaf.inrs.ca

Il est aujourd’hui prouvé que les organismes sauvages subissent des perturbations du système immunitaire lié aux produits anthropogéniques. Une réduction de certaines activités fonctionnelles du système immunitaire peut altérer la résistance de l'hôte aux pathogènes présents dans l'environnement. Plusieurs perturbations sont causées par des produits pharmaceutiques présents dans les effluents municipaux rejetés dans l'environnement aquatique. Bien qu'étant moins persistant que les PCBs, la consommation accrue de ces composés et leur décharge constante dans le milieu naturel exigent une évaluation des risques sur les espèces sauvages, soumises à ces rejets. Le but de cette étude est de déterminer l'effet immunotoxique et génotoxique des produits pharmaceutiques sur les cellules immunitaires de phoques communs (Phoca vitulina) in vitro. Des cellules mononuclées du sang périphérique, prélevé des chiots au Parc du Bic en 2014, ont été exposée aux produits pharmaceutiques (composées individuels et mélanges des composées). Les composés étudiés sont des analgésiques (naproxène), des substances psychoactives (carbamazépine), des antibiotiques (érythromycine) et le 17α- éthinylestradiol. Entre des concentrations de 25 à 50 mg/L plusieurs composés ont induit une perturbation de la prolifération lymphoblastique. Une combinaison de ces composes actifs a montré une forte aggravation de l’effet dans les mêmes concentrations et même une perturbation significative dans les concentrations moins élevées. En conclusion, la prolifération lymphoblastique semble être une méthode utile pour détecter un effet immunotoxique des produits pharmaceutiques chez le phoque.

A28- Rôle de l'état de phosphorylation d’eIF4E lors de l'infection par Leishmania sp.

Visnu Chaparro1 et Maritza Jaramillo1

1INRS - Institut Armand-Frappier. 531 Boulevard des Prairies.Laval, Québec H7V 1B7, Canada

La synthèse des protéines (traduction) est un processus biologique important dans le système immunitaire. Il peut moduler les réponses suscitées à la fois par des signaux pro- et anti-inflammatoires pendant le cours d'une infection; en fait, des nombreux pathogènes intracellulaires sont capables de cibler cet événement sur leur hôte et le détourner à leur avantage. Il y a un consensus général que l'initiation est l'étape limitant du processus de la traduction due à la quantité de protéines qui doit être recruté pour qu'il puisse commencer. En particulier, le facteur eucaryote d'initiation de traduction 4E (eIF4E) est considéré comme le plus critique puisqu'il est le moins abondant. Récemment, il a été rapporté que les parasites du genre Leishmania peuvent affecter l'activité d'eIF4E sur le macrophage (sa cellule hôte) en favorisant de son interaction avec le répresseur traductionnel «eIF4E-binding protein 1» (4E-BP1), mais l'activité d'eIF4E peuvent également être modulée par sa phosphorylation directe et l'effet de cet événement au cours de infection de Leishmania sp. reste à déterminer. En travaillant avec les macrophages murins dérivées de cellules primaires infectées avec des promastigotes de différentes espèces de Leishmania, nous avons pu observer des changements dans l'état de phosphorylation d’eIF4E et des protéines liées à l'initiation de la traduction telles que 4EBP-1, Mnk-1 et Erk-1/2 sur le macrophage. Actuellement, nous sommes en train de déterminer s’il y a une corrélation entre ce phénotype et des changements sur les propriétés immunitaires et microbicides des macrophages ou dans la survie des parasites phagocytées in vitro.

Résumés des présentations d’affiches : Jeudi 12 novembre 2015

Dans le document Congrès Armand-Frappier 2015 (9e édition) (Page 58-60)