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Résolutions Proposées

R3009.

Numéro de la pétition: 20217-GM-R3009; Kemper, Thomas,- New York, NY, États-Unis adressée à l’Agence générale pour la mission mondiale.

Comité de pilotage Modifier la Résolution 3009 comme suit:

3009. L’Église et le Comité de pilotage des ministères des sourds le Comité de direction des ministères des sourds

Le moment d’agir

Stratégie et structure de renforcement de la connexion avec la plus grande communauté sourde pour le nouveau siècle.

Une nouvelle ère exige une nouvelle approche. Étant donné que la plus grande communauté sourde souhaite servir l’église et devenir une ressource pour toute la connexion, il est recommandé que la Conférence générale de 2000 adopte le projet proposé de «Renforcer la connexion avec la plus Grande communauté sourde pour le nouveau siècle.»

Les sourds, les personnes atteintes de surdité, les malentendants ou les sourds-aveugles souhaitent servir l’église et devenir une ressource pour toute la communauté.

Structure

1. Un Comité de direction sera mis en place par un membre du personnel désigné de l’Agence générale pour la mission mondiale.

2. 1. Il y aura un comité de direction composé de dix (10) membres recrutés pour le comité de direction par un membre du personnel désigné de l’Agence générale pour la mission mondiale comme suit: deux personnes sourdes, deux personnes atteintes de surdité, deux malentendantes, un sourd-aveugle, un professionnel du ministère institutionnel des sourds et deux clergés avec une expérience dans le ministère avec la plus grande communauté sourde des sourds, des personnes atteintes de surdité, des malentendants ou des sourds-aveugles.

3. 2. Il est fortement recommandé que le comité soit Le comité sera inclusif en ce qui concerne les questions de genre, d’ethnie, de juridictions et de différentes langues de signes et des capacités auditives.

4. 3. La première réunion sera convoquée par le membre du personnel de l’Agence générale pour la mission mondiale pendant le premier quadriennat et les Les membres du Comité de direction élisent leurs responsables:

le président, le vice-président et le secrétaire.

4. Le Comité travaillera avec le membre du personnel de liaison de l’œuvre générale d’entraide de l’EMU pour la santé.

Tâches et objectifs du comité de direction

1. La première réunion du Comité de direction Le Comité met en place et organise fixe un programme général et un budget pour le quadriennat. et ses responsabilités comprennent: Ce programme comprendra deux sessions de formation où le Comité de direction et d’autres membres invités de la plus grande communauté de sourds et les avocats des intendants seront formés dans différents domaines de sensibilisation pour inclure, sans limitation:

• la présentation et les techniques de plaidoirie pour le renforcement de la connexion avec la plus grande communauté de sourds;

• la conversion en ressources pour l’église générale, les conférences annuelles, les communautés confessionnelles et les églises locales;

• le travail avec les conseils généraux et les agences pour le renforcement de la connexion avec la plus grande communauté de sourds;

• l’élaboration des plans d’action et une législation pour les conférences annuelles et les Conférences générales.

2. Le Comité de direction identifie également les conseils généraux et les agences ainsi que les conférences annuelles et les séminaires cibles pour le renforcement de la connexion avec la plus grande communauté de sourds.

3. Toutes les personnes formées devront servir dans des équipes d’au moins deux personnes pour fournir les ressources, la direction et une présence de la plus grande communauté de sourds aux réunions annuelles des agences et conseils généraux ciblés, des conférences annuelles et de séminaires.

4. Les agences et conseils généraux ciblés donneront un programme approprié à leurs réunions annuelles pour le quadriennat de 2000-2004 ? pour ces équipes formées pour l’éducation, l’information et la direction visant à renforcer leur connexion avec la plus grande communauté de sourds.

5. Les conférences annuelles ciblées accepteront de fournir le temps et l’accès appropriés au personnel et au cabinet de la conférence pour les éduquer, les informer et les diriger vers le renforcement de leur connexion avec la plus grande communauté de sourds.

6. Les séminaires ciblés accepteront de fournir le temps et l’accès appropriés à l’administration, à la faculté et au personnel pour les éduquer, les informer et les diriger vers le renforcement de leur connexion avec la plus grande communauté de sourds.

7. Les équipes se réfèrent au Comité de direction pour la direction et le développement à mesure que le processus de renforcement de la connexion avec la plus grande communauté de sourds continue au cours du quadriennat.

• la fourniture des ressources pour l’église générale, les conférences annuelles, les communautés confessionnelles et les églises locales; et le travail avec les agences et les conseils généraux, et l’engagement dans la

coopération inter-agence surtout avec la division des adultes les plus âgés et la main d’œuvre sur les ministères des handicapés.

• le développement de la vie chrétienne dans la communauté des personnes sourdes, celles atteintes de surdité, les malentendants et les sourds-aveugles. Ceci comprend la capacité de participer aux séminaires et à d’autres systèmes de délivrance de titres et de certificats pour l’entrée dans le ministère pastoral suite à l’appel de Dieu.

• l’encouragement et le réconfort des jeunes personnes sourdes, des personnes atteintes de surdité, des malentendants ou des sourds-aveugles à s’engager dans ce ministère

• la création de nouveaux lieux d’adoration avec des personnes qui veulent prier avec d’autres sourds, personnes atteintes de surdité et sourds-aveugles

• l’engagement dans le ministère avec les personnes historiquement sous-éduquées et sous-employées

• l’amélioration de la santé globale par la mission y compris la communication en langue des signes ou d’autres moyens de communication comme les dispositifs techniques pour malentendants

Responsabilité

Le Comité de pilotage chargé du «Renforcement de la connexion avec la Plus grande communauté de sourds pour le prochain siècle» Le Comité est responsable d’une section donnée de l’Agence générale pour la mission mondiale partageant les rapports annuels d’évolution et d’évaluation.

Le Comité de pilotage rend également compte au Congrès de l’Église Méthodiste pour les sourds pour le débat, le partage des informations et les projets de mise en œuvre.

Récapitulatif

Alors que l’Église Méthodiste Unie se prépare à entrer dans un nouveau siècle, l’une de nos préoccupations les plus urgentes est de renforcer notre connexion les uns avec les autres et avec notre monde. Depuis ses origines avec John Wesley, le méthodisme a une longue histoire d’engagement à sa connexion avec les communautés délaissées de notre monde. La connexion de l’Église Méthodiste Unie avec la plus grande communauté de sourds est un passé d’histoires oubliées et de personnes délaissées. Jamais il n’y a eu moment important pour agir comme peuple de Dieu et de renforcer notre connexion avec la plus grande communauté de sourds pour le prochain siècle. Dans l’Église Méthodiste Unie, le ministère avec les personnes sourdes, les personnes atteintes de surdité, les malentendants et les sourds-aveugles est une partie virtuelle de nos quatre domaines de focalisation, la formation des dirigeants et la création de nouveaux lieux d’adoration, y compris les personnes qui n’ont pas été introduites dans l’adoration, l’amélioration de la santé globale et l’engagement dans le ministère pour l’éradication de la pauvreté.

R3101.

Numéro de la pétition: 20218-GM-R3101; Kemper,

Thomas,- New York, NY, États-Unis adressée à l’Agence générale pour la mission mondiale.

Direction du ministère de la coopération nationale Modifier la Résolution 3101 comme suit:

3101. Direction du ministère de la coopération mondiale

ATTENDU QUE, l’efficacité des projets de coopération, des ministères et des paroisses servant aux fins d’élévation de la congrégation, de la sensibilisation des communautés de pauvres et des personnes marginalisées, et le témoignage des engagements chrétiens dans les communautés rurales, urbaines et suburbaines ont été longtemps reconnus; et

ATTENDU QUE, L’Église Méthodiste Unie est en train de vivre une baisse dans le nombre de personnes ordonnées et devra chercher des moyens d’engager et de former des personnes pour de nouveaux modèles de ministère, dont les modèles qui chercheront à travailler dans des projets de coopération, les ministères et les paroisses;

dans l’exercice du mandat de 2008 de la Conférence générale visant à «programmer et d’entreprendre une consultation paroissiale nationale de coopération afin de faciliter un usage élargi des formes de coopérations existantes et l’introduction de nouveaux éléments et processus qui continuent d’émerger dans toute l’église», un évènement connu sous le nom de «Monter plus haut:

Ministères de coopération pour le changement des vies, des congrégations et des communautés» était tenu à Huntsville, AL en 2009. Sous la coordination de l’Association des aumôniers ruraux, cette réunion a réaffirmé le besoin et le potentiel de rassemblement des populations pour la formation, le travail en réseau et la célébration;

Par conséquent, il est résolu que l’Agence générale pour la mission mondiale, l’Agence générale pour la formation des laïques, l’Agence générale pour la formation supérieure et le ministère et la Commission générale pour l’unité des chrétiens et les affaires interreligieuses sont appelées à travailler ensemble pour montrer la voie du développement continue de la production des formes de coopération de ministère à l’Église Méthodiste Unie et aussi sur le plan œcuménique; apporter les encouragements, le soutien financier et travailler avec les circonscriptions qui sont aux avant-postes des ministères de coopération. Ceci comprendra les évènements de formation qui couvrent l’utilisation effective des éléments et processus de coopération et au sein de l’Église et sur le plan œcuménique;

Il est en outre résolu, que les conférences annuelles, les districts et les églises locales de l’Église Méthodiste Unie sont sollicités pour la mise en œuvre des processus qui extériorisera aboutira aux compréhensions sur la manière d’initier les projets de coopérations, les ministères et les paroisses nécessaires et comment faciliter leur déplacement vers le ministère et la mission mondiale et locale.

R3102.

Numéro de la pétition: 20206-GM-R3102; Kemper, Thomas,- New York, NY, États-Unis pour l’Agence générale pour la mission mondiale.

Suppression Supprimer la Résolution 3102.

Justification de la pétition:

D’importantes dispositions de cette résolution sont proposées pour fusion avec les révisions de la résolution R3105, «Facilitation d’un ministère de coopération dans l’Église», rendant la résolution R3102 redondante.

R3103.

Numéro de la pétition: 20207-GM-R3103; Kemper, Thomas,- New York, NY, États-Unis s’adressant à l’Agence générale pour la mission mondiale.

Suppression Supprimer la Résolution 3103.

Justification de la pétition:

Des dispositions importantes de cette résolution sont proposées pour fusion dans les révisions de la résolution R3105, «Facilitation du Ministère de coopération dans toute l’Église», rendant la résolution R3103 redondante.

R3144.

Numéro de la pétition: 20905-GM-R3144-G; Alegria, Raul,-Etats-Unis, adressée aux Méthodistes associés pour la défense de la cause des hispano-américains.

Rencontre avec Christ en Amérique Latine et dans les Caraïbes

Remplacer l’actuelle Résolution 3144 avec ce qui suit:

CONSIDERANT QUE, la Conférence générale de 2008 a établi un groupe de coordination pour le programme de Stratégie complète sur l’Amérique Latine et les Caraïbes en vue du développement d’un partenariat missionnaire avec les Méthodistes et les Églises Unies de par l’Amérique Latines et les Caraïbes; et

CONSIDERANT QUE, le Groupe de coordination, constitué d’évêques de l’Église Méthodiste Unie, d’évêques/présidents des Méthodistes et Église Unies de la région Amérique Latine/Caraïbes, les agences générales de

l’Église Méthodiste Unie concernées par le programme et les représentants de MARCHA (Méthodistes Associés pour la Défense de la Cause des hispano-américains) ont reconnu l’importance croissante de notre mission et notre ministère commun; et

CONSIDERANT QUE, le fonds permanent Rencontre avec Christ (025100) administré par l’Agence générale pour la mission mondiale constitue la principale source d’appui financier pour notre partenariat missionnaire avec un montant de trois cent soixante quinze milles dollars ayant déjà utilisé pour appuyer près de cinquante projets missionnaires mixtes chez les Méthodistes et Églises Unies dans vingt-et-un pays et dans quatre entités régionales;

CONSIDERANT QUE, une dimension singulière de Rencontre implique un processus de décision concertée au sommet du CIEMAL (Conseil des Églises Évangéliques Méthodistes d’Amérique Latine et des Caraïbes), de la MCCA (Église Méthodiste dans les Caraïbes et les amériques) et de l’Agence générale pour le ministère mondial sur la question de l’utilisation des fonds au nom de la mission; et

CONSIDERANT QUE, les évêques/présidents et autres leaders du CIEMAL et de la MCCA ont fait part à la Conférence des évêques Méthodistes réunie au Panama en novembre 2010 de l’importance capitale de la Rencontre pour notre partenariat missionnaire; et

CONSIDERANT QUE, la mondialisation et l’immigration nous ont plus que jamais rapproché des sœurs et frères Méthodistes de l’Amérique Latine et des Caraïbes;

et

CONSIDERANT QUE, la MARCHA, aux côtés d’une foule de Méthodistes unis a soutenu le développement du fonds permanent de Rencontre 025100 et la Rencontre Avancée Spéciale 14729 A dès les effort initiaux de la mission:

PAR CONSEQUENT, qu’il soit résolu, que la Conférence générale se réjouit d’avoir atteint le montant de 1,5 millions de dollars dans le fonds permanent de Rencontre 025100 et invite les conférences annuelles, les églises locales et les individus à renouveler et à renforcer leur engagement à la Rencontre comme principal moyen d’expression de notre solidarité missionnaire et ministérielle avec l’Amérique Latine et les Caraïbes.

R3241.

Numéro de la pétition: 20269-GM-R3241; Kemper, Thomas,- New York, NY, États-Unis pour l’Agence générale pour la mission mondiale.

Un pacte pour l’accompagnement:

Le SIDA aux États-Unis

Modifier l’actuelle Résolution 3241 ainsi qu’il suit:

Résolution 3241 Un pacte pour l’accompagnement:

Reconnaître et répondre aux multiples visages du SIDA aux États-Unis

Les Méthodistes unis sont dans le ministère depuis le début de la pandémie du VIH/SIDA. Ils ont suivi la voie de la guérison, du ministère, de l’hospitalité et du service indiquée par Jésus-Christ. Dans l’évangile selon Saint Luc (4:16-21), Jésus s’est identifié lui-même et sa tâche avec celle du serviteur du Seigneur, celui qui a été envoyé pour porter de bonnes nouvelles à ceux qui sont affligés, l’espoir à ceux qui ont le cœur brisé, la liberté aux captifs et le réconfort à tous ceux qui pleurent, pour leur donner une huile de joie et le vêtement de la louange au lieu d’un esprit abattu (Esaïe 61:1-3). La Parole de Dieu nous invite à un ministère guérison, un ministère qui comprend la guérison non seulement en termes physiologiques, mais également en tant que plénitude de l’être spirituel, mental, physique et social.

Le contexte du ministère de l’accompagnement aux États-Unis

Ces dernières années, le SIDA aux États-Unis a reçu moins d’attention des médias, mais il ne s’ensuit pas que la maladie s’en est allée. Certes, les médicaments peuvent prolonger la vie des personnes infectées, mais il n’existe à ce jour aucun remède pour guérir le SIDA. Non seulement notre engagement au ministère doit continuer, mais aussi il doit s’étendre, en particulier dans le domaine de l’éducation préventive.

Le VIH/SIDA affecte et infecte un large éventail de la population aux États-Unis et à Porto Rico: de tous les âges, de toutes les races, des deux sexes, de toutes les orientations sexuelles. Le nombre cumulé de cas de SIDA signalés aux les Centres de lutte contre la maladie (CDC) jusqu’en décembre 2001 2008 est de 816 149 1 106 391. Le nombre d’adultes et d’adolescents souffrant du SIDA s’élève à 807 074 dont 851 974 chez les hommes et 141 048 211 804 chez les femmes.1 Au début des années 1980, la plupart des victimes du SIDA étaient des homosexuels blancs. Dans l’ensemble, la fréquence des nouveaux cas de SIDA a augmenté rapidement au cours des années 1980, a culminé au début des années 1990, puis a commencé à diminuer. Toutefois, les nouveaux cas de SIDA chez les Afro-américains ont augmenté. Vers la fin de 1996, plus de cas de SIDA ont été signalés parmi les Afro-américains que dans tout autre groupe racial/ethnique. Le nombre de cas de SIDA diagnostiqués a également augmenté chez les Hispaniques, les Asiatiques/Insulaires du Pacifique et les Amérindiens/autochtones d’Alaska. les Amérindiens et les autochtones d’Alaska se classant au 3e rang en 2005 après les Afro-Américains et les Hispaniques.2 En 2001 2005, le taux de prévalence du SIDA chez les adultes/adolescents pour 100 000 habitants était de 76,3 71,3 chez les Afro-Américains, 28,0 27,8 chez les Hispaniques, 11,7 10,4 chez les Amérindiens/autochtones d’Alaska, 7,9 8,8 chez les Blancs et 4,8 7,4 chez les Asiatiques/Insulaires du Pacifique.2 Certes, les

données de la surveillance nationale n’enregistrent pas le statut auditif des personnes vivant avec le VIH/SIDA, mais le Département de la santé et des services sociaux des États-Unis (HHS) estime que les sourds et les malentendants ont été infectés de manière disproportionnée au VIH.3

Jusqu’en décembre 2001 2006, selon les estimations des CDC, entre 850 000 et 950 000 plus d’un million de personnes aux États-Unis étaient infectées au VIH. Le quart de ces personnes ignoraient leur statut sérologique! Environ 40 000 56 300 nouvelles infections au VIH surviennent chaque année:

environ 70 75 pour cent des hommes 30 25 pour cent de femmes. Parmi ces personnes nouvellement infectées près de la moitié sont des Afro-Américains, près de la moitié ont moins de 25 ans. Presque la moité de ces personnes sont des Afro-Américains, 30 pour cent sont des Blancs, 20 17 pour cent sont des Hispaniques. Parmi les femmes nouvellement infectées, environ 64 pour cent sont des Afro-Américaines, 18 pour cent sont des Blanches et 18 pour cent sont des Hispaniques. Un petit pourcentage d’hommes et de femmes font partie des autres groupes raciaux/ethniques.4Le VIH n’est plus une maladie des homosexuels blancs ou des côtes est et ouest; cela ne remonte pas à plus d’une décennie. En 2001 2007, 39 40 pour cent des personnes vivant avec le SIDA vivaient dans le sud, 29 pour cent au nord-est, 19 20 pour cent à l’ouest, 10 11 pour cent dans le Midwest et 3 pour cent dans les territoires américains.5

Les églises, districts et conférences de méthodistes unis peuvent contribuer à arrêter la propagation du VIH/SIDA en assurant une éducation préventive judicieuse, intégrale adaptée à l’âge adaptée à l’âge et respectueuse des différences culturelles, notamment les informations qui rappellent que s’abstenir à la fois du sexe et de l’utilisation de drogues par injection est le moyen le plus sûr pour éviter le VIH/SIDA. En outre, l’Église peut donner une base solide sur les valeurs chrétiennes, ce qui ne peut pas être fait dans les écoles publiques ou dans les publications gouvernementales sur le VIH/SIDA.

Jeunes et jeunes adultes: De plus en plus, le SIDA affecte et infecte notre prochaine génération de dirigeants, en particulier parmi les minorités raciales et ethniques. Aux États-Unis, le VIH est la cinquième cause de mortalité pour les personnes âgées de 25 à 44 ans. Parmi les Afro-américains de cette tranche d’âge, le VIH est la principale cause de mortalité depuis 1991. En 1999, chez les Afro-américaines âgées de 25 à 44 ans, le VIH était la troisième cause de mortalité. Plusieurs de ces jeunes adultes ont été infectés lorsqu’ils étaient adolescents ou au début de la vingtaine. L’on estime que la moitié au moins des nouvelles

infections au VIH surviennent chez des personnes âgées de moins de 25 ans, la majorité des infections étant contractées par contact sexuel. En 2007, les Noirs afro-américains et les Latinos/Hispaniques représentaient 87 % de toutes les nouvelles infections au VIH chez les personnes âgées de 13 à 19 ans et 79 % des infections au VIH chez les personnes âgées 20 à 24 ans aux États-Unis, nonobstant le fait qu’ensemble elles ne représentent qu’environ 32 % des personnes de ces tranches d’âge.6

Minorité ethniques et raciales: Les Afro-américains, les Hispaniques et les Amérindiens ont été infectés de manière disproportionnée au VIH/SIDA. Alors qu’ils ne représentent qu’environ 12 pour cent de toute la population des États-Unis, les Afro-américains constituent près de 38 pour cent la moitié, 45 pour cent de tous les cas de SIDA enregistrés dans le pays. Presque 63 pour cent de toutes les femmes atteintes de SIDA étaient des Afro-américaines. Certes, il y a eu moins de nouveaux cas de SIDA chez les femmes noires que chez les hommes noirs en 2006, mais la nouvelle analyse des CDC révèle que les femmes noires sont de loin plus affectées par le VIH que les femmes des autres races.7

Il est essentiel de prévenir les modèles de comportement à risque qui peuvent entraîner l’infection au VIH avant leur commencement. Une communication claire entre les parents et leurs enfants sur le sexe, la drogue et le SIDA est une étape importante. La prévention à l’échelle de l’église, de l’école et de la communauté est une autre étape. Les jeunes et les jeunes adultes doivent être activement impliqués dans ce processus, y compris à travers l’éducation par les pairs.

La population importante et croissante d’Hispaniques aux États-Unis est également fortement affectée par le VIH/SIDA. En 2000, les Hispaniques représentaient 13 pour cent de la population des États-Unis (y compris les résidents de Puerto Rico), mais ils constituaient 19 pour cent du nombre total de nouveaux cas de SIDA enregistrés cette année-là. Certes, les Hispaniques représentaient 14,4 % de la population des États-Unis en 2005, mais ils constituaient 18,9 % des personnes ayant reçu un diagnostic du SIDA.8

Les femmes: Le SIDA chez les femmes a surtout été une

«épidémie invisibe», même si les femmes ont été affectées et infectées depuis le début. Le SIDA a augmenté de façon spectaculaire chez les femmes de couleur. Les femmes de couleur sont particulièrement touchées par la maladie.9 Les femmes afro-américaines et hispaniques représentent ensemble moins de 25 pour cent de toutes les femmes aux États-Unis, pourtant elle constituent plus de 75 pour cent des cas de SIDA signalés. En 2000, les femmes afro-américaines et hispaniques représentaient un plus grand pourcentage (80 pour cent) des cas de SIDA signalés chez les femmes. Parmi les femmes nouvellement infectées en 2001, environ 64 pour cent étaient des Afro-américaines et 18 pour cent étaient Hispaniques. La majorité des adultes de sexe féminin et des adolescentes vivant avec un diagnostic du VIH en 2008 ont été infectées par le virus à travers le contact hétérosexuel (73 %). Environ 15 % des infections au VIH diagnostiquées en 2009 chez les femmes étaient attribuées à l’usage de drogues injectables.10Sur le total des nouvelles infections au VIH chez les femmes aux États-Unis enregistré en 2009, 57 % sont survenues chez les Noires, 21 % chez les Blanches et 16 % chez les Hispaniques/latino-américaines.11 En 2000, 38 pour cent des femmes vivant avec le virus du SIDA ont été infectées par contact sexuel avec des hommes séropositifs, tandis que l’usage de drogues injectables était responsable de 25 pour cent des cas. Outre les risques directs liés aux injections de drogues (échange de seringues), l’usage de la drogue contribue également la propagation hétérosexuelle de l’épidémie. Un pourcentage important de

femmes infectées sexuellement l’ont été par des hommes qui utilisent des drogues injectables. La réduction des conséquences tragiques de l’épidémie chez les femmes nécessitera des efforts visant à combattre la toxicomanie et à réduire les comportements à risque qui véhiculent le VIH.11

Personnes sourdes, atteintes de surdité tardive et malentendantes: Aux États-Unis, quelque 40 000 personnes sourdes et malentendantes vivent avec l’infection à VIH selon les estimations. les études menées sur les sourds et malentendants sont limitées et le nombre de personnes dans cette sous-population vivant avec le VIH/SIDA est incertain. Les estimations se situent dans une fourchette de 8 000 à 40 000 personnes.12 Les spécialistes de la santé craignent que le taux de prévalence du VIH dans la communauté des sourds soit plus élevé que dans la communauté des entendants, mais les données exhaustives font défaut. Un des indicateur réside dans le fait qu’un sourd sur sept a une histoire de toxicomanie, contre un sur dix pour les personnes entendantes. Le National Center for Health Statistics indique que les adultes ayant des déficiences auditives ont une santé plus fragile et présentent un risque accru de s’engager dans des comportements périlleux pour la santé par rapport aux adultes ayant une bonne audition. Le taux de troubles dus à la consommation de substances psychotropes chez les sourds et malentendants est plus élevé que dans la population générale. La toxicomanie, à son tour, est liée à un risque plus élevé d’infection au VIH12 Les recherches ont également montré que les lycéens sourds ont moins de connaissances sur la transmission du VIH que leurs homologues entendants. Des étudiants sourds du premier cycle universitaire ont obtenu un Indice de connaissance du VIH/SIDA inférieur à celui des étudiants entendants du premier cycle universitaire. Ce manque de connaissances sur l’infection à VIH contribue au fait que les sourds ne soient pas souvent diagnostiqués comme séropositifs jusqu’à l’éruption des symptômes et meurent plus tôt que les personnes entendantes.12 Dans la mesure où 75 pour cent de la communauté culturellement muette utilise la Langue des signes américaine (ASL) en tant que principal moyen de communication, l’ASL constitue le moyen le plus efficace pour communiquer des informations sur le VIH/SIDA à ce groupe;

mais le message doit être clair. Lors d’un événement sur le VIH/SIDA organisé par l’Église Méthodiste Unie en 2002, un intervenant a noté que des sourds sont décédés et d’autres ont retardé leur traitement médical parce qu’ils se croyaient bien portants lorsqu’ils ont vu le signe du «VIH» et «Positif» qui leur a été communiqué par l’ASL. Ils ont pensé que séropositif signifiait «bon résultat» et ne se sont pas rendu compte qu’on leur disait qu’ils sont infectés. De nombreuses personnes présument à tort que les utilisateurs de la Langue des signes américaine (ASL) maîtrisent parfaitement l’anglais, mais la vérité c’est que l’ASL a sa grammaire et sa syntaxe propres et qu’elle communique par concepts. Par conséquent, la documentation sur la prévention et le traitement du VIH est souvent culturellement inappropriée et linguistiquement incompréhensible pour les sourds et les malentendants.12 Il convient également de noter que plus de 98

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