page 40
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Année 6 Année 7 Année 8 Année 9 Année 10
REVENUS (US $, 000) Revenus des garanties
Exposition brute 100 000 150 000 700 000 735 000 771 750 810 338 850 854 893 397 938 067 984 970
Revenus des primes 800 1 200 5 600 5 880 6 174 6 483 6 807 7 147 7 505 7 880
Moins les primes cédées 480 720 3 360 3 528 3 704 3 890 4 084 4 288 4 503 4 728
Total Revenus des garanties 320 480 2 240 2 352 2 470 2 593 2 723 2 859 3 002 3 152
Moins : revenus primes non-acquises 160 240 1 120 1 176 1 235 1 297 1 361 1 429 1 501 1 576
Net primes acquises 160 240 1 120 1 176 1 235 1 297 1 361 1 429 1 501 1 576
Revenus divers (frais et commissions) 25 38 175 184 193 203 213 223 235 246
Revenus des investissements 2 800 2 850 2 840 5 660 9 640 9 840 9 620 9 600 9 580 9 560
Gain de change (pertes) - - - - - - - - -
-TOTAL REVENUS 2 985 3 128 4 135 7 020 11 068 11 339 11 194 11 253 11 315 11 382
FRAIS DIRECTS
Charge brute des sinistres & provisions 500 600 600 1 100 1 300 1 800 2 000 2 400 2 400 2 600
Part réassurance des sinistres/provisions 300 360 360 660 780 1 080 1 200 1 440 1 440 1 560
Charge nette des sinistres 200 240 240 440 520 720 800 960 960 1 040
PROFITS/PERTES BRUTS 2 785 2 888 3 895 6 580 10 548 10 619 10 394 10 293 10 355 10 342
FRAIS
Frais de fonctionnement 1 480 1 065 1 245 1 200 1 160 1 160 1 160 1 160 1 160 1 160
Frais généraux 1 620 1 652 1 685 1 719 1 754 1 789 1 824 1 861 1 898 1 936
Charges d’amortissement 335 335 335 335 335 405 405 405 405 405
Moins provision pour (plus renonciation aux) indemnités - - - - - - - - -
-TOTAL FRAIS 3 435 3 052 3 265 3 254 3 249 3 354 3 389 3 426 3 463 3 501
REVENUS NETS AVANT INTERETS & IMPOTS (650) (165) 630 3 326 7 299 7 266 7 005 6 867 6 892 6 841
Plus autres revenus (dont intérêts reçus) - - - - - - - - -
-Moins intérêts payés - - - - - - - - -
-PROFIT NET AVANT IMPOTS (650) (165) 630 3 326 7 299 7 266 7 005 6 867 6 892 6 841
Moins impôt sur les sociétés - - - - - - - - -
-PROFIT NET APRES IMPOTS (650) (165) 630 3 326 7 299 7 266 7 005 6 867 6 892 6 841
Intérêts minoritaires : Ajouter/ (moins) - - - - - - - - -
-Revenus exceptionnels, gains/(frais) - - - - - - - - -
-PROFIT NET APRES IMPOTS & INTERETS MINORITAIRES (650) (165) 630 3 326 7 299 7 266 7 005 6 867 6 892 6 841
Moins dividendes ordinaires distribués - - - - 1 663 3 650 3 633 3 502 3 433 3 446
Moins dividendes prioritaires - - - - - - - - -
-REVENUS RETENUS (PERTE) (650) (165) 630 3 326 5 636 3 616 3 372 3 365 3 459 3 395
Bénéfice par action (BPA) (0.65) (0.16) 0.63 3.32 5.63 3.61 3.37 3.36 3.45 3.39
Dividende par action (DPA) - - - - 1.66 3.65 3.63 3.50 3.43 3.44
Année 1 Année 2 Année 3 Année 4 Année 5 Année 6 Année 7 Année 8 Année 9 Année 10 REVENUS (US $, 000)
Revenus des garanties
Exposition brute 100 000 150 000 700 000 735 000 771 750 810 338 850 854 893 397 938 067 984 970
Revenus des primes 800 1 200 5 600 5 880 6 174 6 483 6 807 7 147 7 505 7 880
Moins les primes cédées 480 720 3 360 3 528 3 704 3 890 4 084 4 288 4 503 4 728
Total Revenus des garanties 320 480 2 240 2 352 2 470 2 593 2 723 2 859 3 002 3 152
Moins : revenus primes non-acquises 160 240 1 120 1 176 1 235 1 297 1 361 1 429 1 501 1 576
Net primes acquises 160 240 1 120 1 176 1 235 1 297 1 361 1 429 1 501 1 576
Revenus divers (frais et commissions) 25 38 175 184 193 203 213 223 235 246
Revenus des investissements 2 800 2 850 2 840 5 660 9 640 9 840 9 620 9 600 9 580 9 560
Gain de change (pertes) - - - - - - - - -
-TOTAL REVENUS 2 985 3 128 4 135 7 020 11 068 11 339 11 194 11 253 11 315 11 382
FRAIS DIRECTS
Charge brute des sinistres & provisions 500 600 600 1 100 1 300 1 800 2 000 2 400 2 400 2 600
Part réassurance des sinistres/provisions 300 360 360 660 780 1 080 1 200 1 440 1 440 1 560
Charge nette des sinistres 200 240 240 440 520 720 800 960 960 1 040
PROFITS/PERTES BRUTS 2 785 2 888 3 895 6 580 10 548 10 619 10 394 10 293 10 355 10 342
FRAIS
Frais de fonctionnement 1 480 1 065 1 245 1 200 1 160 1 160 1 160 1 160 1 160 1 160
Frais généraux 1 620 1 652 1 685 1 719 1 754 1 789 1 824 1 861 1 898 1 936
Charges d’amortissement 335 335 335 335 335 405 405 405 405 405
Moins provision pour (plus renonciation aux) indemnités - - - - - - - - -
-TOTAL FRAIS 3 435 3 052 3 265 3 254 3 249 3 354 3 389 3 426 3 463 3 501
REVENUS NETS AVANT INTERETS & IMPOTS (650) (165) 630 3 326 7 299 7 266 7 005 6 867 6 892 6 841
Plus autres revenus (dont intérêts reçus) - - - - - - - - -
-Moins intérêts payés - - - - - - - - -
-PROFIT NET AVANT IMPOTS (650) (165) 630 3 326 7 299 7 266 7 005 6 867 6 892 6 841
Moins impôt sur les sociétés - - - - - - - - -
-PROFIT NET APRES IMPOTS (650) (165) 630 3 326 7 299 7 266 7 005 6 867 6 892 6 841
Intérêts minoritaires : Ajouter/ (moins) - - - - - - - - -
-Revenus exceptionnels, gains/(frais) - - - - - - - - -
-PROFIT NET APRES IMPOTS & INTERETS MINORITAIRES (650) (165) 630 3 326 7 299 7 266 7 005 6 867 6 892 6 841
Moins dividendes ordinaires distribués - - - - 1 663 3 650 3 633 3 502 3 433 3 446
Moins dividendes prioritaires - - - - - - - - -
-REVENUS RETENUS (PERTE) (650) (165) 630 3 326 5 636 3 616 3 372 3 365 3 459 3 395
Bénéfice par action (BPA) (0.65) (0.16) 0.63 3.32 5.63 3.61 3.37 3.36 3.45 3.39
Dividende par action (DPA) - - - - 1.66 3.65 3.63 3.50 3.43 3.44
page 41
page 42
7. Impact économique de l’Agence ARP de la CEDEAO
LLes bénéfices du projet sur l’économie régionale sont multiples : Risque réduit pour les investissements étrangers (IED) :
Le projet permettra de faciliter les IED dans des projets complexes et de grande ampleur dans des secteurs qui ont un impact de développement élevé et font partie des priorités des gouvernements ; il encouragera les investissements dans des marchés délaissés, comme ceux des pays plus pauvres ou touchés par des conflits ;
Accès facilité aux financements et prime de risque réduite :
Dans certains cas, le projet permettra de réduire les provisions nécessai-res et donc de donner une marge de manœuvre aux prêteurs. Cela peut améliorer l’accès au financement en termes de montants, d’intérêts et de durée des emprunts ;
Exportations à partir de la région de la CEDEAO et échanges intra-CEDEAO favorisés :
Le projet contribuera au développement des exportations au départ de la région CEDEAO et aux échanges intra-CEDEAO ;
Impact économique :
Le projet présente des effets potentiels très positifs sur l’économie de la CEDEAO car il va signifier une hausse des investissements dans les in-frastructures, le pétrole, le gaz et les mines, l’industrie, l’agroalimentaire et les services ; cela devrait stimuler le développement industriel et générer une hausse sensible de la création d’emplois ;
Lacunes en matière de demande et de services comblées par le pro-jet de la CEDEAO :
La MIGA a insisté sur le fait que le projet de la CEDEAO devrait inclure une étude détaillée sur la demande de services ARP afin de combler les lacunes constatées dans ce domaine (par ex. produits en monnaie locale, investissements transfrontaliers au sein de la CEDEAO, investisseurs lo-caux) et garantir la demande des services prévus.
L’Agence respectera les exigences en termes de durabilité en veillant à ce que le projet dans lequel elle s’engage passe le test d’incidence envi-ronnementale aux normes internationales. Il s’agit des aspects suivants :
Santé et sécurité ;
Impacts sur l’environnement ; Impact sur les travailleurs ; Impact sur les consommateurs ; Gestion des ressources ;
Impact sur les communautés locales.
8. Etapes suivantes
Après la réalisation de l’étude de faisabilité et à partir de ses principales conclusions, la mise en œuvre du projet durant une période de 24 mois comprendra les étapes suivantes :
Création d’un « Comité technique pour la mise en œuvre du projet» ;
Proposition d’une Convention préliminaire créant l’Agence ; Approbation du projet par le Conseil des ministres de la CEDEAO
; Ratification des projets par l’Autorité des Chefs d’Etat et de gou-vernement de la CEDEAO ;
Structuration et formalisation de l’Accord de partenariat avec la MIGA et/ou l’ACA. Discussions éventuelles concernant les exigen-ces de l’ACA en termes d’actionnariat, de conseil, de restructura-tion opérarestructura-tionnelle afin de satisfaire les besoins spécifiques de la CEDEAO en matière de services ARP ;
Négociation éventuelle de la création d’un « Fonds ARP pour les projets d’infrastructures » avec la Banque mondiale, la Banque eu-ropéenne d’investissement (BEI) et la Banque africaine de déve-loppement ;
Rédaction des « Accords de siège » et décision de la localisation du siège de l’Agence en fonction des critères convenus de prime de localisation, de compétitivité et d’incitations ;
Contrôle des contributions des pays membres de la CEDEAO au capital de l’Agence ;
Organisation de rencontres promotionnelles (road shows) avec des investisseurs potentiels identifiés en vue de l’investissement de capitaux propres dans l’Agence ;
Construction de locaux à partir de la prime de localisation des bu-reaux ;
Recrutement compétitif et international du PDG si l’option d’une nouvelle Agence est adoptée ;
Recrutement compétitif du responsable principal Souscriptions, du responsable principal Affaires juridiques & réclamations et du Responsable Finances & Administration ;
Début des opérations de l’Agence.
page 43
page 44
L
a deuxième partie de l’Etude est consacrée aux deux marchés in-terdépendants de l’assurance et de la réassurance. En ce qui con-cerne le marché de la réassurance, l’option de créer une nouvelle agence a été écartée au profit d’un programme de soutien financier et technique destiné aux institutions régionales existantes, WAICA RE et CICA RE.Pour ce qui est du marché de l’assurance, un programme de soutien te-chnique a été proposé qui doit permettre d’optimiser le taux de pénétra-tion de l’assurance et de renforcer l’efficacité du programme Carte Brune (Brown Card) de la CEDEAO.
1. Introduction
En 2010, l’Afrique représentait sur le marché mondial de l’assurance (as-surance-vie et assurance non-vie) une part d’1,3% seulement.
Cette participation très faible indique le taux de pénétration très bas de l’assurance sur ce continent (rapport primes brutes/PIB) : moins de 2%
pour la région de la CEDEAO (12,90% en Afrique du Sud et 0,89% dans la région de la FANAF en 1989).
2. Structure du secteur de l’assurance dans la CEDEAO et volume d’activités :
La région de la CEDEAO comprend deux principaux marchés d’assurance:
- La région de l’UEMOA, regroupement économique de huit (8) pays (Bé-nin, Burkina Faso, Côte d’Ivoire, Guinée Bissau, Mali, Niger, Sénégal et Togo) qui fait partie d’un marché d’assurance régional plus large, la CIMA (Conférence inter-africaine des marchés d’assurance), composée de 15 pays francophones en Afrique occidentale et centrale, plus Madagascar.
La spécificité des pays membres de la CIMA réside dans le fait qu’ils par-tagent une monnaie commune (le franc CFA), la même langue officielle (le français, à l’exception de la Guinée Bissau et de la Guinée équatoriale), la même législation et le même organe supra-national de réglementation et de surveillance pour le secteur de l’assurance.
- A proximité de cet espace structuré et hautement intégré coexistent sept (7) pays dont 5 anglophones (Gambie, Ghana, Libéria, Nigeria et Sierra Leone), un francophone (République de Guinée) et un lusophone (Cap Vert). Les pays de ce groupe hétérogène possèdent tous une législation et
VI ASSURANCE ET REASSURANCE
Mlle. Abiba Zakariah Directrice Générale
Ghana Reinsurance Company Ltd
Mlle. Funmi Omokhodion Directrice Générale Adjointe AFRICA RE
page 45
une réglementation différentes appliquée au secteur de l’assurance, dont l’organisation est plus ou moins struc-turée et moderne.
En 2009, le chiffre d’affaires du secteur de l’assurance directe dans la CEDEAO était de 2 273 millions de dollars US, ainsi réparti :
99 compagnies d’assurance dans la zone de l’UEMOA avec un chiffre d’affaires total de 815,7 millions de dollars US ;
49 compagnies au Nigeria avec un chiffre d’affaires total de 1 187 millions de dollars US ; 41 compagnies au Ghana avec un chiffre d’affaires total de 239,3 millions de dollars US ; 8 compagnies en Sierra Leone avec un chiffre d’affaires total de 10,7 millions de dollars US ; 8 compagnies en Gambie avec un chiffre d’affaires total de 7,3 millions de dollars US ; 7 compagnies au Libéria et 2 en Guinée Bissau dont les données ne sont pas disponibles.
Les principaux marchés de la CEDEAO sont le Nigeria et la Côte d’Ivoire avec respectivement 52% et 16% de part de marché. Viennent ensuite le Ghana avec 10% de part de marché et le Sénégal avec 7%. La part de mar-ché des autres pays membres reste marginale puisque 11 pays se partagent 15% du marmar-ché.
La spécificité de la région CEDEAO est son taux de cession (en faveur du secteur de la réassurance) qui se situe à 23%. Ce taux de cession relativement élevé signifie que le capital de base (participations) d’une grande majo-rité de compagnies d’assurance reste largement insuffisant. Cela est synonyme de difficultés croissantes pour la région à absorber des risques d’assurance élevés sans l’aide de la réassurance.