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AU PIED, LASSIE !

Hollywood se demande avec stupéfaction ce que la Com-mission des activités antiaméricaines peut bien lui vou-loir. Consternés et inquiets, les gens veulent savoir quelle forme d’aliénation aussi sinistre qu’étrange la Commission s’efforce d’éradiquer au sein de leur communauté et si elle a jamais vraiment existé. Pleins d’espoir, ils attendent que son président, J. Parnell Thomas, le Congrès ou même Dieu veuillent bien le leur dire. Ils attendent ainsi depuis novembre dernier, quand huit scénaristes, un producteur et un réalisateur – qu’on a souvent présentés ces jours-ci comme les “dix scénaristes” – ont été placés sur une liste noire par les studios pour avoir refusé de dire à la Commis-sion Thomas à quel mouvement politique ils appartenaient, si appartenance il y avait. Pendant ce temps, les affaires continuent, si mauvaises soient-elles. Tout le monde est plus nerveux qu’à l’ordinaire, même si on continue à faire les mêmes petites choses de la même petite façon.

Naturellement, à Hollywood les petites choses ne sont pas les mêmes qu’ailleurs. C’est toujours un lieu à part, où les lacs des environs sont entourés de pancartes “À vendre”

ou “Pas à vendre”, et où l’on choisit qui inviter à la fête que l’on organise en fonction des revenus hebdomadaires – bas (de deux cents à cinq cents dollars), moyens (de cinq cents à mille deux cent cinquante) ou hauts (de mille deux cent cinquante à vingt mille). Au cours des derniers mois, quelle que soit la catégorie à laquelle ils appartenaient, lesdits invités se sont montrés assez timides sur le plan politique, ce qui n’a rien d’embarrassant à Hollywood, où l’on peut se positionner fermement dans les deux camps à la fois sans susciter aucune polémique.

Dans l’ensemble, cette timidité se manifeste dans les fêtes de façon assez joyeuse. “Je n’avais jamais ignoré personne, m’explique gaiement une actrice. À présent, je ne vais nulle

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part sans ignorer au moins une demi-douzaine d’anciens amis.” Dans certaines soirées, les invités catégorisés se par-tagent en sous-groupes, et les uns et les autres s’observent en échangeant des regards entendus et amicaux, en se dis-putant pour savoir qui était ou n’était pas un habitué de la Maison-Blanche lorsque Roosevelt était président, l’un des rares critères sur lesquels les gens du cinéma se fondent unanimement pour déterminer si on est communiste ou non, et comment éviter de le devenir. Certaines de ces vedettes ont fait l’objet d’une enquête il y a des années, quand la Commission des activités antiaméricaines était dirigée par Martin Dies, et on les sollicite beaucoup pour bénéficier de leurs conseils et connaître leur point de vue.

Fredric March est l’un des plus demandés dans ces occasions festives. Lorsqu’il fut appelé à témoigner par M. Dies, il découvrit qu’il était communiste, parce qu’il avait offert une ambulance à l’Espagne républicaine. Dies le lui a reproché, mais il est apparu que M. March en avait également offert une à la Finlande en guerre contre la Russie. “Je suis juste un gars qui offre des ambulances”, a expliqué M. March à son petit groupe lors d’une récente soirée, assez fort pour que les autres petits groupes l’entendent. “C’est ce que j’ai dit à Dies : ‘J’aime bien offrir des ambulances.’ Et il m’a répondu : ‘Un conseil, M. March : la prochaine fois que vous aurez envie de distribuer des ambulances, interrogez d’abord la Chambre de commerce ou l’American Legion pour être sûr que c’est une bonne idée.’”

Lors de ces soirées, certains groupes jouent la sécurité et choisissent de ne participer à aucune conversation. Assis par terre, ils écoutent quiconque a une nouvelle rumeur à colporter. En ce moment, on entend toutes sortes de bruits à Hollywood. Selon l’un d’eux, le nouveau travail clandestin en vogue consisterait à prêter son nom aux dix scénaristes dont on prétend qu’ils rédigent des scénarios en secret pour tous les grands studios. Selon un autre, un producteur serait sur le point de monter sa société et aurait pris dans son équipe les dix hommes blacklistés. Les rumeurs selon lesquelles le FBI prendrait en main les castings sont balayées par ceux qui

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vivent à Hollywood depuis plus de quinze ans. Le directeur du casting à la Metro-Goldwyn-Mayer, un homme nerveux, cynique, aux joues rouges et bien habillé, Billy Grady Sr., travaille à Hollywood depuis près de vingt ans et pense que ce serait une leçon pour J. Edgar Hoover si le FBI devait se charger du casting des acteurs. “Hoover croit qu’il a un boulot difficile ! m’a crié Grady dans un restaurant de Hol-lywood. Que font les types du FBI ? Ils envoient des gens à Alcatraz ! Tu parles ! J’aimerais voir l’un d’eux écrire un scénario sur le médecin d’Abraham Lincoln et y inclure un rôle pour Lassie. Qu’est-ce qu’on trouve à Alcatraz ? Des stars ? Des réalisateurs ? Des chefs opérateurs ? Non ! Cette foutue prison est pleine de médecins, d’avocats et d’hommes politiques. Le cinéma est la quatrième industrie du pays et seulement trois hommes qui y travaillent sont allés en prison.

Elle emploie cinquante mille personnes, et tout ce qu’elles réclament, c’est le droit d’avoir un passe-temps. Spencer Tracy peint. Clark Gable se passionne pour l’Idaho. Dalton Trumbo, qui s’est fait virer, aime la méditation. Retirez-leur ces hobbies et ils seront malheureux. S’ils sont malheureux, je suis malheureux. Nom de Dieu : Spencer Tracy ne peint pas quand il joue. Gable ne chasse pas le canard. Trumbo ne médite pas quand il écrit pour le cinéma. Qu’on leur laisse leurs satanés passe-temps. De toute manière, ce n’est qu’une bande de capitalistes.”

Seule vedette de cinéma ou presque à accepter cette situation, Lassie est un colley mâle à poil roux, sans doute trop perturbé sur le plan émotionnel par son nom fémi-nin pour se préoccuper du box-office. Lassie travaille plus régulièrement que n’importe qui d’autre à Hollywood, pas seulement au cinéma mais aussi à la radio. C’est la star de la mgm, le plus grand studio de Hollywood, dont on parle affectueusement comme du “Rocher de Gibraltar”. On y demande poliment et instamment aux visiteurs de ne pas évoquer la politique ni aucun autre sujet polémique avec qui que ce soit. Louis B. Mayer, le patron du studio, a pris il y a peu les commandes de la production des films, de l’achat des scénarios, de leur écriture et de la conception

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des menus à déjeuner. Sur ces derniers, on peut désormais lire qu’il n’y aura plus de viande le mardi : “Le président Truman a demandé à tous les Américains d’économiser la nourriture, un appel auquel nous sommes bien sûr heureux de répondre.” On encourage poliment et instamment les mécènes à se nourrir de pancakes à la pomme ou de ris de veau grillés. Lassie déjeune de pancakes à la pomme.

On présente poliment et instamment aux visiteurs Lassie, qui les ignore. “On serait au fond du trou si on n’avait pas Lassie, ai-je entendu un cadre de la mgm affirmer. “On aime Lassie. On sait qu’on peut compter sur Lassie. Lassie ne peut pas dire ou faire une chose qui risque de mettre le studio en difficulté. Katherine Hepburn se fend d’un discours en faveur de Henry Wallace, et boum : les ennuis commencent, explique un cadre de Hollywood. Lassie ne fait pas de discours. Pas Lassie, Dieu merci.” En ce moment, Lassie tourne un film avec Edmund Gwenn sur un méde-cin qui vit dans la campagne écossaise. Au départ, dans le scénario, le médecin de campagne écossais détestait les chiens, puis on l’a en partie réécrit pour Lassie. L’histoire a été modifiée et le film s’intitule à présent Le Maître de Lassie. “Ça dope les entrées”, explique le réalisateur. Seuls trois autres films sont actuellement en production à la mgm, dont le plus important est une comédie musicale, Parade de printemps, avec Fred Astaire, qui montre Pâques sur la Cinquième Avenue au début du siècle. L’un des nombreux partisans de Lassie à la mgm m’a raconté qu’il avait tenté d’écrire un rôle pour lui dans Parade de printemps, mais qu’il avait fini par renoncer. “Je n’ai pas trouvé de bonne situation pour Lassie”, a-t-il précisé.

Un agent un peu trop actif à Hollywood – une femme – prétend que depuis le début de l’enquête parlementaire, les studios veulent des comédies familiales et légères, et qu’ils refusent les scénarios aux thèmes trop sérieux. “On pourrait dire que le mot d’ordre général est : rien de déprimant, a-t-elle ajouté. Il y a quelques mois encore, c’était : rien de sordide.” La différence entre les deux est la même qu’entre les comédies familiales légères et les comédies familiales

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très légères. Quand l’enquête du Congrès a commencé, l’industrie du cinéma a chargé le professeur George Gallup de réaliser un sondage pour le compte des studios. Depuis, le professeur a communiqué des résultats indiquant que 71 % des personnes qui vont au cinéma ont entendu parler de la commission d’enquête, et que parmi elles, 51 % estiment que c’est une bonne initiative, 27 % pensent le contraire et 22 % sont sans opinion. Dans ces 51 %, 3 % jugent que Hollywood est dominée par le communisme. Les dirigeants des studios préparent maintenant une campagne de publicité visant à convaincre ces maigres 3 % et les presque aussi gênants 97 % de ces 51 % qu’il n’y a pas de communistes dans l’industrie du cinéma. Sur les 22 % des sans opinion, le désaccord est profond : faut-il s’adresser à eux ou les laisser tranquilles ?

Dans ce contexte d’inquiétude générale concernant l’opi-nion publique, de nombreuses vedettes craignent que les spectateurs aient une image d’elles complètement fausse, après les avoir vues incarner, par exemple, un héros légen-daire qui vole aux riches pour donner aux pauvres, un pro-cureur opiniâtre et incorruptible, ou un gangster solitaire, romantique et asocial. “Nous devons combler le fossé entre ce que nous sommes et ce qu’on a incité les spectateurs à croire que nous étions, m’a expliqué un acteur. Nous ne pouvons pas laisser penser que nous sommes tous des hommes forts prêts à partir en croisade.” Il y a quelque temps, j’ai accepté l’invitation d’un attaché de presse de la Warner Brothers à assister au tournage d’une scène de Don Juan, un remake en Technicolor de la version réalisée en 1926 avec John Barrymore. Depuis, la production s’est interrompue, car la vedette du film, Errol Flynn, est tombée malade. Mais il était encore en assez bonne santé le jour où je suis allée sur le plateau. “Je vais vous présenter Errol, m’a annoncé l’attaché de presse. Simplement, ne parlez de rien de sérieux avec lui. Pas de politique, je veux dire.” À l’évidence, le travail d’attaché de presse ressemble à bien des égards à celui d’un avocat ou aux missions d’un agent du renseignement. Les visiteurs du studio qu’on soupçonne de

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pouvoir communiquer avec les spectateurs sont accompagnés par un attaché de presse, voire deux. Le fait que l’un d’eux occupe à présent le bureau du regretté Irving Thalberg chez mgm montre combien leur rôle est important, d’autant que Thalberg est encore aux yeux de Hollywood ce que Pierre le Grand fut à la Russie. J’ai demandé à Flynn, qui se dressait devant moi, resplendissant dans son collant bleu roi, son justaucorps et ses bottes dorées, une épée dorée à la main, comment était cette nouvelle version de Don Juan par rapport à celle de Barrymore. “C’est comme comparer deux fromages différemment affinés. Le plus vieux est sans doute meilleur, m’a-t-il répondu avec humeur. Mais j’essaie de rendre Don Juan aussi humain que possible. Celui de Jack était un dur. Le mien est humain. Dans le scénario, l’un des nobles espagnols m’annonce que l’Espagne part en guerre.

N’avez-vous pas peur ? me demande-t-il. Bien sûr que j’ai peur, je réponds. J’ai ajouté cette réplique, car je ne veux pas être un héros. Le film n’est absolument pas subversif.”

Certains producteurs ont une opinion fort intéressante suivant laquelle il n’y aurait pas de films à tendance com-muniste, seulement de bons et de mauvais films, et que les mauvais films le sont parce que les scénaristes écrivent de mauvais scénarios. “Les scénaristes ne s’appliquent pas”, m’a signalé Jerry Wald, trente-six ans, producteur à la Warner et généralement décrit comme une dynamo, car il se vante de faire douze fois plus de films que ne le fait en moyenne un producteur à Hollywood. “Anatole France ne s’est jamais assis en disant : je vais prendre ce qu’un mec a écrit l’année dernière et je vais le copier, m’a assuré Wald.

Le problème des films, c’est qu’ils sont froids. Ils ont besoin d’émotion. Et on donne de l’émotion en faisant des films qui sont dans l’air du temps.” D’après lui, la commission d’enquête parlementaire n’aura aucun effet sur les films à venir qui seront dans l’air du temps. Parmi eux, l’un (avec Ronald Reagan) parle d’un gouvernement juste, un autre (avec Joan Crawford) d’institutrices mal payées, un autre encore (avec Humphrey Bogart, Lauren Bacall, Edward G. Robinson et Lionel Barrymore) est une adaptation du

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Key Largo de Maxwell Anderson. “Bogart joue un type de gauche qui s’est fait virer, m’a expliqué Wald. Un soldat sans illusion pour qui rien ne mérite qu’on se batte, jusqu’à ce qu’il comprenne qu’il y a un moment où tout homme doit se battre contre le mal.” Bogart, qui a annoncé il y a deux ou trois mois que sa virée à Washington pour protester contre les méthodes de la commission Thomas avait été une erreur, avait très envie d’interpréter un homme de gauche mis sur la touche, d’après Wald.

Sur le conseil de ce dernier, j’ai déjeuné avec plusieurs acteurs de Key Largo, son réalisateur John Huston et un attaché de presse au golf de Lakeside, l’un des endroits préférés des stars à midi, non loin des studios Warner. Les acteurs étaient d’humeur joyeuse. Ils venaient de répéter une scène (à la Warner, l’une des nouveautés consiste à faire une semaine de répétition avant le début du tournage), dans laquelle Robinson, le gangster qui incarne le mal, se moque de Bogart et le traite de lâche, mais la poule du criminel le réconforte en lui disant : “Vous en faites pas.

Il vaut mieux être un lâche vivant qu’un héros mort.”

Bogart n’avait pas encore atteint le stade où un homme comprend qu’il doit se battre contre le mal. Huston se sentait particulièrement bien, car il venait de l’emporter sur le studio et pouvait donc utiliser un passage du dis-cours du président Roosevelt, le 6 janvier 1942 devant le soixante-dix-septième Congrès : “Nous, citoyens des États-Unis d’Amérique, n’accomplissons pas ces efforts et ne sacrifions pas ces vies pour retourner au monde dans lequel nous vivions avant la guerre.”

“Les huiles voulaient que Bogie dise la même chose avec ses propres mots, m’a expliqué Huston. Mais j’ai insisté, car le discours de Roosevelt était meilleur.”

Bogart a hoché la tête. “Roosevelt était un bon politicien, a-t-il observé. Il arrivait à tenir les petits jeunes à Wa-shington. Mais ils sont trop malins pour des types comme moi. Je ne suis pas un homme politique ! C’est ce que je voulais dire en expliquant que la virée à Washington avait été une erreur.

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— Bogie a réussi à ne pas être un politicien, a repris Huston, qui s’était rendu à Washington avec lui. Il pos-sède un yacht de seize mètres. Quand on a un yacht de seize mètres, on doit avoir les moyens de l’entretenir.

— Le Grand Chef est mort et depuis plus personne n’a de tripes, a commenté Robinson d’un air sombre.

— Ça vous plairait, vous, de voir votre film en première page d’un journal communiste italien ?

— Nan, a fait Robinson en ricanant.

— Le Daily Worker publie une photo de Bogie et ça suffit à faire de lui un dangereux communiste, a expliqué Mlle Bacall. Que se passera-t-il si l’American Legion et la Legion of Decency appellent au boycott de ses films ?

— C’est juste que je trouve ça insultant qu’on parle de mon film dans le Daily Worker, baby, a répondu Bogart.

— Nan, a fait Robinson.

— Mangeons”, est intervenu Huston.

Il y a quelques semaines, de nombreuses personnes à Hollywood ont reçu par courrier un dépliant intitulé Screen Guide for Americans, publié par la Motion Picture Alliance for the Preservation of American Ideals, qui contenait une liste de ce qu’il fallait faire et ne pas faire. “C’est la matière première à partir de laquelle on fabriquera un rideau pour protéger Hollywood, m’a assuré solennellement un homme.

C’est la première étape – pas virer les gens, ni se faire de la publicité ou purger les films de tout communisme, mais contrôler étroitement le contenu de toutes les œuvres dans une perspective de droite.” La Motion Picture Association of America n’a pas encore adopté officiellement ce guide en lieu et place de son propre code de bonne conduite, qui avance des principes tels que : “Les droits, l’histoire et les sentiments de tout pays méritent la considération et un trai-tement respectueux”, et : “Les chambres à coucher doivent être filmées avec bon goût et délicatesse”. Même s’il n’est nullement certain que l’industrie du cinéma se soit définiti-vement résignée à appliquer ces vieilles règles, à en respecter l’esprit ou la lettre, on peut à bon droit la soupçonner d’avoir au moins commencé à paraphraser certaines des affirmations

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du guide, qui apparaissent sous des titres tels que : “Ne vous moquez pas du système capitaliste”, “Ne glorifiez pas l’homme de la rue”, “Ne glorifiez pas la collectivité”, “Ne glorifiez pas l’échec”, “Ne vous moquez pas du succès” et

“Ne vous moquez pas des industriels”. “Trop souvent, ces derniers, comme les banquiers et les hommes d’affaires en général, sont présentés à l’écran comme des méchants, des escrocs, des bourreaux ou des exploiteurs, signale le guide.

C’est le devoir moral, pas seulement politique, moral, de tout homme digne au sein de l’industrie cinématographique de mettre à la poubelle un scénario se moquant des indus-triels pour ce qu’ils sont, car c’est là sa place.” Un autre avertissement affirme ceci : “Ne prêtez pas à vos person-nages – en signe de méchanceté ou comme caractéristique négative – le désir de gagner de l’argent.” Et encore : “Ne permettez pas qu’on diffame ou qu’on sous-estime le succès individuel. L’intention des communistes est précisément de faire en sorte que les gens considèrent le succès comme une chose qu’on obtient au détriment des autres et qu’on accuse ceux qui y parviennent d’avoir fait du mal à autrui.”

Le dépliant ajoute : “Ne dites pas aux gens que l’homme est une créature impuissante, torturée, sentimentale, geignarde et névrosée. Montrez plutôt au monde de quoi est capable un Américain.” Le guide encourage les gens de cinéma dans un autre sens : “Ne vous laissez pas berner quand les Rouges

Le dépliant ajoute : “Ne dites pas aux gens que l’homme est une créature impuissante, torturée, sentimentale, geignarde et névrosée. Montrez plutôt au monde de quoi est capable un Américain.” Le guide encourage les gens de cinéma dans un autre sens : “Ne vous laissez pas berner quand les Rouges

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