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PERSPECTIVE THÉORIQUE : LE LIEN SOCIAL

vue d’œil des conditions de vie infrahumaines. Il est donc impératif de construire et d’organiser nos connaissances des problèmes de ces enfants en vue d’une compréhension de leur réalité et de pouvoir simuler des solutions y afférentes. Précisons pour la clarté du texte que notre recherche est orientée vers la sociologie compréhensive. Par conséquent, nous sommes donc amenés au courant de pensée : l’approche constructiviste.

Posture épistémologique : approche constructiviste - sociocompréhensive

D’entrée de jeu, qu’entend-on par constructivisme ? Depuis Platon, dans sa philosophie du Rationalisme, en 500-400 Avant J.C., la jonction entre les vérités et les croyances suscitait d’importants débats, comme origine de la connaissance, parfois assimilée à l’épistémologie. Donc cette dernière qui étudie la nature, les origines, les contenus, les moyens et les limites de la connaissance humaine nous permet d’interroger le phénomène, enfants abandonnés, d’où sortira cette quête de connaissance. Cette même école de pensée préconisée par Berger et Luckmann (1966), dans leur ouvrage « The Social Construction of Reality », en exploitant les travaux d’Alfred Schutz, et se trouvant également dans la ligne de la tradition philosophique francophone, se livre à l’étude critique des méthodes scientifiques, des formes logiques de la connaissance. D’abord, en se référant à Le Moigne (1994 : 14-15) « le constructivisme se construit en s’exerçant » et « que nul ne sait ce qu’il proposera demain ».

Qu’il s’agisse d’une population en général ou des enfants de la rue de notre site, nous pensons que l’argument de Le Moigne pourrait ne pas nous donner une voie de sortie, car nous ne pouvons pas limiter la connaissance des problèmes des enfants aux enfants. D’autres sources s’y prêtent et s’enchevêtrent. Pour l’expliquer, nous nous référons à un double paradigme : la construction individuelle ou la construction sociale et la construction étatique, bien que les deux soient complémentaires. Ce paradigme renvoie à la compétence parentale ou l’incompétence sociale des classes possédantes et dirigeantes haïtiennes, ne

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tenant pas compte de l’altérité et de ses implications socio-économiques et ses droits fondamentaux, alors « qu’elles n’existent que par les autres », disait Bakounine21. Pour bien saisir l’émergence de la connaissance du phénomène et tenter de simuler des solutions visant à réduire ce phénomène complexe qu’est la pauvreté des enfants, nous recourrons, comme d’autres scientifiques, à un mécanisme d’inspiration classique et moderne : La Modélisation.

Elle est vieille de plusieurs siècles et se réfère à une conception classique jusqu'à la fin de la première moitié du 19e siècle où émergeait la dimension moderne de ce concept : modélisation systémique. La définition de Modélisation est tirée du livre « La Modélisation des Systèmes complexes » de Jean-Louis Le Moigne stipulant que « La modélisation consiste à la fois à identifier et formuler quelques problèmes en construisant des modèles et cherche à résoudre ces problèmes en raisonnant par des simulations » (Le Moigne, cité par Nonga-Honla, 2000 : 8). Deux types de modélisation peuvent être exploités : modélisation analytique et modélisation systémique.

Traditionnellement, scientifiques et chercheurs n’enseignent et n’utilisent que le modèle analytique qui s’avère, selon Le Moigne, inadapté aux problèmes complexes, comme « la mondialisation de l’économie, l’urbanisation, les nouvelles technologies, la délinquance des jeunes, la réduction de la pauvreté (Le Moigne, in Nonga-Honla, 2000 : 5). Or ce type de modélisation essaie souvent d’adapter le problème posé aux modèles disponibles plutôt que de chercher des modèles de substitution répondant le mieux au problème. L’utilisation des modèles analytiques nécessite une simplification du phénomène étudié, donc un découpage ou une division. Pour qu’elle soit toujours faite de façon judicieuse, il faut que les chercheurs sachent l’analyser. Ce qui est loin d’être le cas. Pour combler cette déficience, les scientifiques des nouvelles sciences, science de la décision, système d’information, science de l’organisation, intelligence artificielle et systémique recommandent l’utilisation ou le couplage de l’autre face de la modélisation, approche que nous avons utilisée.

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Alors que la modélisation analytique porte sur l’efficacité, qui serait le seul critère de réussite « comme rapport entre ressources consommées et ressources produites » (Nonga- Honla, 2000 : 4). Le Moigne continue pour dire qu’avec l’effectivité, on raisonnerait sur plusieurs critères qui sont les finalités du système. Par conséquent, c’est l’effectivité qui est adaptée aux systèmes complexes. Il reconnait que les modèles analytiques ne sont pas adaptés aux problèmes complexes. Seule la démarche systémique permet d’arriver à des solutions satisfaisantes, mais qui ne peuvent pas être optimales pour tous les critères d’un problème tout en étant conscient que la démarche est compliquée dans le domaine des champs complexes, comme les études qualitatives.

Avec la modélisation systémique la simulation de solution de la situation des enfants de la rue, contenant les termes, les concepts et la démarche utilisée réalise la synergie de plusieurs « registres », environnement familial, de la communauté, des forces sociales et politiques, économiques, religieuses et culturelles, historiques et des politiques publiques. C’est aussi dans ce contexte qu’il faut saisir l’articulation du lien social des enfants et les recommandations dans la conclusion de la thèse.

Sociologie compréhensive

En Europe, en Amérique du Nord comme dans la région latine et dans d’autres endroits du monde, les travaux des sociologues cherchent à comprendre les conditions de vie des classes démunies, reléguées à l’arrière-plan dans leur société respective. Dans un tel cas, notre étude scientifique qui s’inscrit dans la ligne de la recherche constructiviste, interprétative, compréhensive et exploite systématiquement l’état des connaissances sur la pauvreté, consignées dans la recension des écrits présentés dans cette thèse. Dans ces trois dimensions de la recherche, les spécialistes des sciences sociales cherchent plutôt à comprendre les significations que les individus donnent à leur propre vie et à leur vécu, le point de vue et le sens qu’ils donnent à leur conduite ou à leur vie, par l’observation et la recherche. Dans une telle démarche, Weber ajoute qu’une compréhension du comportement humain obtenue par interprétation comporte tout d’abord une évidence spécifique qualitative de degré très variable (in Patrick Pharo : 1985). Compte tenu de la situation, «

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pour relever le défi d’approcher la vie collective dans son rythme incessant, les grilles traditionnelles ne suffisent plus. Il convient certes de rénover les outils conceptuels de la sociologie afin de traduire la réalité contemporaine. La prise en compte de la transformation des mœurs demande un regard renouvelé (Jeffrey, Maffesoli et al, 2005 : 1) ».

Dans le cadre de notre étude, les enfants de la rue (sujet connaissant), nous exploitons la pensée de Piaget, et l’approche de Le Moigne : « l’épistémologie positive réaliste, respectivement l’hypothèse ontologique, selon laquelle la réalité existe en soi, et l’hypothèse déterministe ». C’est un modèle approprié au cas des enfants de la rue dont le vécu est éloquent, observable, mesurable. Alors, notre observation est corroborée par les faits, mode vie des enfants, connaissance qu’il ne convient pas de chercher ailleurs, c’est-à- dire en dehors des enfants, comme point de départ de cette quête; car toute connaissance valable du vécu de l’enfant est en lui. C’est ce qui fait dire à Le Moigne (2007 : 20-21), dans son œuvre encyclopédique du constructivisme : « la connaissance que constitue progressivement la science est la connaissance de la réalité, une réalité postulée indépendante des observateurs qui la décrivent : l’Univers, la Nature, la Vie, tout ce que nous pouvons connaître – ou tenter de connaître – est potentiellement connaissable ou descriptible sous forme de discours ». Ce qui implique un sujet connaissant et n’a pas de sens ou de valeur en dehors de lui. Mais comment représenter la construction sociale de cette réalité?

En effet, notre étude se réfère aussi au lien social et est articulée autour des théories sociologiques en lien avec les rapports sociaux. Depuis la création de la sociologie, les sociologues cherchent à tout prix à répondre à un problème qui reste toujours pendant, à savoir parvenir au resserrement du lien social. Certains ont tenté d’apporter des explications fondées sur l’analyse du fonctionnement de l’évolution des sociétés humaines. D’autres, par contre, essaient de voir les difficultés qui engendrent la crise du lien social et d’autres problèmes auxquels font face les êtres humains. Pour parodier Bourvier (2005 : 18), « les appels récurrents à renouer le lien social sont un signe clair de son délitement ». Pour le sociologue, le concept de lien social est au fondement même de sa discipline par le fait que l’homme dès sa naissance, noue de solides relations avec ses semblables en vue de s’initier

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à la société et de pouvoir assurer sa protection, mais aussi pour créer des liens indissolubles et pour satisfaire ses besoins les plus fondamentaux. Le lien social, fondé sur des liens de réciprocité et d’altérité, associé à une morale éthique dans le sens durkheimien du terme, est incontournable dans la vie des êtres humains, condition sine qua non pour le développement des relations entre les individus au sein d’une société.

La société, est par essence, action sociale d’un ensemble d’acteurs, elle est le résultat passionné de cette action sociale. C’est ainsi que Guy Rocher (1968 : 362) nous dit que « l’action sociale est orientée et motivée par des buts, des connaissances, des intentions, des projets que formulent et qu’entretiennent les acteurs et les groupes d’acteurs, les poussant ou les invitant à agir dans un sens donné, à rejeter d’autres voies ou d’autres choix possibles ». En toute vraisemblance, « poser la question du lien social implique, et particulièrement aujourd’hui, la perception d’un manque, d’une absence dans les interactions individuelles et sociales (Bourvier 2005 : 17) ». C’est probablement dans cet esprit que Berger et Luckmann (2008 : 17) soutiennent que « la société existe à la fois en tant que réalité objective et subjective, tout effort de sa nature doit impliquer un certain nombre de considérations. C’est en partant des processus de la conscience subjective qu’est abordée la réalité objective ». Alors être en société veut dire contribuer et participer de manière incessante au bon fonctionnement et à la construction de la société. Dans ce cas, la société attend de tous ses membres leur pleine et entière participation aux activités de ladite société en vue de faciliter le resserrement des liens entre tous ceux qui en font partie.

3.1.- La théorie du lien social

Qu’entend-on par lien social?

La sociologie, depuis son apparition au XIXe siècle, s’est attachée à construire une telle théorie en adoptant une démarche qu’elle veut scientifique. Une telle problématique nécessite une meilleure compréhension de l’être humain par rapport aux différentes catégories sociales touchées par des problèmes de pauvreté. Il ne faut pas qu’il y ait du silence autour de cette catégorie qui souffre des situations liées à des mesures discriminatoires, le plus souvent dénuées de tout esprit de concorde et de solidarité. Tenant

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compte des rapports sociaux qui unissent les individus entre eux, la sociologie a un rôle à jouer à travers les problèmes qui se posent à l’être humain. C’est ainsi que la sociologie contemporaine est marquée par ce que Touraine (1984) a appelé le retour de l’acteur. Pour lui, la réalité sociale est donc entre autres, le lien social, est désormais définie comme une construction historique et quotidienne des acteurs individuels et collectifs. En toute vraisemblance, « le lien social n’est pas un fait; il est une catégorie par laquelle la sociologie tente de comprendre, soit le fait que des individus séparés puissent s’unir pour former société, soit le fait, qu’étant unis, les hommes continuent de vivre en communauté (Farrugia,1993 : 17) ». Peut-on développer le lien social en dehors des liens d’amitié? Certes, « l’amitié est perçue comme désintéressée, mais aussi comme détachée des contingences sociales courantes et opposées en cela aux autres modes de sociabilité. Elle se fonde sur un engagement des seules qualités intrinsèques des partenaires, indépendamment de leurs positions dans un système social impliquant pouvoir, utilité ou prestige (Bidart, 1997 : 10) ». En effet, en l’absence d’un sentiment d’appartenance tourné vers les relations d’amitié, il serait presqu’impossible de développer de véritables liens sociaux. C’est ainsi que, des auteurs comme Pigeassou et Pruneau (1998) avancent que le concept de lien social peut être défini comme un ensemble de forces ou de caractéristiques qui permettent de relier les individus entre eux et, simultanément, de rattacher chaque individu à une collectivité. Ils mentionnent, entre autres, que le lien social décrit le mode selon lequel un individu invente en même temps qu’il reproduit son intégration dans des groupes auxquels il participe. Dans ce même ordre d’idées, Petite (2005 : 75), analysant les représentations sociales de l’amitié et citant Claire Bidart, décrit « la pluralité des significations attribuées à cette relation souligne les qualités premières des amis, dont la primauté varie selon l’appartenance sociale ».

De plus, dans « Aspects sociologiques », Mercure (2003) souligne que la notion de lien social permet de problématiser l’étonnante diversité des phénomènes sociohistoriques à partir d’une perspective privilégiant l’étude de ce qui fonde et rend possible ces phénomènes, des principes et logiques à travers lesquels le caractère « social » de ces mêmes phénomènes acquiert une consistance et une réalité propres. L’auteur en déduit que la notion de lien social permet donc au sociologue d’inscrire son objet de recherche au sein

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d’un champ théorique élargi, situé à l’intersection des réflexions sociologiques, psychanalytiques, philosophiques et littéraires. Bourvier (2005 : 35) a, de son côté, fait intervenir « trois catégories fondamentales de liens sociaux : le lien peut impliquer de la positivité, de la négativité ou une neutralité. Nous en retenons que les liens sociaux positifs, qui désigneraient des relations humaines orientées vers l’émancipation, la liberté, l’égalité, la justice, la solidarité ». Dans ce cas, les théories de la sociologie classique méritent d’être prises en compte dans l’analyse des phénomènes sociaux de manière à comprendre quelle place occupe le lien social dans les rapports qui unissent les individus les uns aux autres. Par conséquent, les liens que tissent les individus entre eux permettent de développer l’esprit de solidarité et de parvenir à une véritable forme de liens sociaux, ce qui facilite le sentiment de « vivre ensemble ». De ce fait, « le lien social, quelles que soient les époques, a pour fonction d’unir les individus et les groupes sociaux et de leur garantir, par des règles communément partagées, une coexistence pacifique (Paugam, 2008 : 6) ». En effet, la sociologie a un rôle à jouer à travers les problèmes qui se posent à l’être humain. Dans ce même esprit, Bouvier (2005 : 191), reconnaît que « les sociétés ont progressé dans la mesure où elles-mêmes, leurs sous-groupes et enfin leurs individus ont su stabiliser leurs rapports, donner, recevoir, et enfin, rendre. Les liens sociaux empruntent, dans ces conditions, les voies qu’ouvrent la paix, le travail, la richesse, la redistribution, le respect mutuel et la générosité réciproque ». En abordant le concept de lien social, on est en présence d’un cas d’espèce qui nécessite la compréhension du social dans sa globalité puisque l’être humain est fait pour tisser des liens sociaux durables. Cependant, tel n’est pas toujours le cas, sans quoi nous aurions pu vivre dans un monde qui nous éloigne des conflits et des violences inattendus. Or la science elle-même, et dans une certaine mesure, les sciences humaines qui nous fournissent des outils de réflexions pouvant juguler certaines crises, ne nous permettent pas toujours de nous libérer des contraintes de toutes sortes, et de nous éloigner des situations pouvant nuire à notre fonctionnement dans la société.

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3.1.1.- Le lien social et développement humain

Dans toute société, la question du lien social se pose en termes de renforcement des rapports entre les individus qui la composent. Dans certaines sociétés, l’État joue un rôle de promoteur de l’intégration des individus dans la société, dans d’autres, il ne se manifeste pas. En effet, Honneth (2002) affirme que l’individu recherche une approbation à travers les liens qu’il tisse avec les autres via le paradigme de la reconnaissance. Pour lui, la reconnaissance comme source du lien social ne se limite à une activité quelconque, elle est au fondement de toutes les interactions humaines. En tout cas, les liens entre les individus sont multiples et de nature différente, mais ils apportent tous aux individus à la fois la protection et la reconnaissance nécessaires à leur existence. De plus, l’École de Chicago a développé une conception de la transformation du lien social en relation avec le développement urbain. Pour les représentants de cette école, « la ville est la conjonction, en perpétuelle redéfinition, d’une société complexe et d’un espace différencié. En vertu de mécanismes de sélection et de regroupement, les individus se localisent et se déplacent de façons diverses dans l’espace urbain (Joseph et Grafmeyer, 2004 : 35) ». Selon eux, des forces d’organisation et de désorganisation régulent les groupements d’individus au sein des aires naturelles. Ce sont particulièrement la mobilité et la densité. Par mobilité, il faut entendre la capacité de se déplacer. Ce mécanisme abolit les distances, facilite la concentration, multiplie les trajets. De là, il constitue un facteur d’organisation, mais il introduit un état d’équilibre susceptible d’être réajusté à tout moment.

Toutefois, il est à noter que « de nombreux auteurs interrogent les qualités du social, dont, entre autres, ses capacités à créer du lien entre ses membres. La question sociale qu’ils posent indique qu’une certitude prévaut et qu’il est nécessaire de voir en quoi tel ou tel contexte, situation, organisation est apte à créer des liens sociaux effectifs (Bourvier, 2005 : 27) ». Le lien social se caractérise par la qualité des relations et l’interaction entre les membres d’une société. Nous disons, entre autres, que le lien social suscite alors la découverte ou la création de notions et de valeurs partagées par les membres d’une même société, voire dans le respect de la diversité. Le lien social ne peut que s’inscrire dans une logique de construction, par rapport à son essence.

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3.1.2.- Lien social / ou Communauté et société

En abordant les concepts communauté et société sous l’angle du lien social, nous osons dire que la communauté fut à l’origine de la société. Toutefois, dans la communauté, l’être humain est immergé dans un univers qui lui apporte joie et confiance, alors que dans la société, il ne se sent pas entièrement chez lui. Selon Haesaert (1956 : 11), « depuis les temps immémoriaux, les hommes vivent en des collectivités plus ou moins vastes, durables indépendantes, qui se ressemblent par un trait essentiel : elles unissent en des rapports, à la fois directs et indirects, leurs membres les uns aux autres, pour et par la satisfaction, sinon de tous leurs besoins, etc. ». Alors que pour Fitcher, « une communauté est un groupe territorial de gens en relations réciproques, usant de moyens communs dans la poursuite de buts communs. Il croit qu’une communauté n’est qu’un segment organisé de la société globale; elle n’est pas elle-même une société (Fitcher, 1957 : 101) ». Toutefois, on ne peut pas les dissocier entièrement. Dans les débats actuels sur la capacité des individus à vivre en société, « il y a société là où il y a action réciproque de plusieurs individus (Simmel, 1999 : 43) ». Dans cet ordre d’idées, Mercure (2005) ne s’éloigne pas entièrement de Simmel, en reconnaissant les liens de rapprochement entre la société et la communauté. Il reconnait à travers ses analyses les faits de structures et de logique d’acteurs, en mettant en

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