• Aucun résultat trouvé

3.1.6 Des formes de vente plus sophistiquées : le softselling, la vente et les achats aux enchères,

3.3.1.6 Les pathologies des Intranet

Nous avons malheureusement pu constater (à vrai dire surtout dans les grandes entreprises ou organisations, notamment lors des concours mentionnés ci-dessus, deux types de pathologies dans les Intranet:

3.3.1.6.1.1 une confusion entre le "physique" et le "fonctionnel"

l'Intranet est alors réduit à ceux qui sont matériellement réunis par un câble (bien souvent le siège social).

C'est à l'évidence l'Intranet le moins performant car le principal intérêt d'un Intranet concerne la liaison entre les personnes au contact avec le client (et donc la plupart du temps "nomades") et les services fonctionnels qui leur assurent lors des négociations un "back up" technique (bureau d'étude) ou financier (services de

gestion).

Ceci est caractéristique des Intranets construits par les directions informatiques qui ont tendance à réduire leur champ de vision au matériel qu'elles contrôlent, surtout quand les télécommunications dépendent d'une direction différente.

Michel HERVE, Président-Directeur général de Hervé Thermique et ancien Maire de Parthenay, rappelle : "il y a 3 ans les services informatiques étaient bloqués sur le client/serveur et ne voulaient pas entendre parler de l'Intranet, jugé "amateur": il a fallu changer les responsables informatiques pour la même raison tant dans l'entreprise que dans les services de la ville"

.Ce cas n'est pas exceptionnel : nous avons constaté à de nombreuses reprises que pour développer de véritables Intranets, les entreprises avaient du se séparer de leur directeur informatique

3.3.1.6.1.2 une confusion entre "information" et "décision"

aujourd'hui beaucoup d'Intranets autorisent tous les membres de l'entreprise raccordés à avoir accès à toutes les informations qui s'y trouvent.

Ces Intranets ne comportent alors que les informations non confidentielles : informations générales sur l'entreprise, données techniques, postes disponibles, revue de presse, stages de formation avec possibilité d'inscription, annuaires, messagerie, organigramme et notes de services, colonies de vacances,... Ce n'est en fait qu'un "e-journal d'entreprise" et, même si tout cela est indéniablement utile, on est loin d'un véritable Intranet, système nerveux de l'entreprise :

Dans un véritable Intranet comme nous l'avons vu plus haut, c'est en son sein que se créée l'information

"native" et que se prennent les décisions. Cela implique que les droits d'accès soient définis dossier par dossier, en lecture comme en écriture.

3.3.1.6.1.3 Un confinement à l'intérieur de l'entreprise

les acteurs de l'une entreprise ne peuvent la plupart du temps agir qu'en prise directe avec des partenaires extérieurs (clients, fournisseurs, sous-traitants, banquiers, actionnaires,…). Un intranet qui n'intégrerait pas ces partenaires, donc en fait qui ne serait pas un extranet serait bien limité dans son utilité

Cet Intranet ne pouvant se cantonner aux sédentaires du siège social est alors nécessairement conçu autour de la technologie VPN (il peut avoir une partie sur des liaisons louées pour garantir le débit, mais doit quasiment toujours avoir une partie transitant par Internet ou par RTC pour permettre un accès nomade voir page 156 ).

3.3.1.6.1.4 Deux questions test permettent de savoir s'il s'agit d'un Intranet "plaquette" ou d'un véritable Intranet:

Question 1 : combien cet Intranet a-t-il coûté ? Quel est le retour sur Investissement (ROI Return On Investment)?

 Si on vous donne un chiffre il s'agit vraisemblablement d'un Intranet plaquette

 Dans un Intranet "sérieux", nous l'avons déjà vu pour le web, on vous fait gentiment remarquer que votre question n'a pas de sens car les seuls éléments mesurables sont les coûts informatiques, négligeables par rapport à l'ensemble des investissements immatériels qu'une telle évolution implique (et que l'on apporte une réponse, purement formelle que quand cela est exigé lors de "rites" du reporting dans les grands groupes ou lors d'une demande de subvention dans les PMI)

Quant au "retour sur investissement" il est d'ordre tellement stratégique que les éventuelles parties chiffrables sont là aussi très secondaires

Michel Hervé "l'informatique représente 3 à 4 % du budget général et en son sein les coûts des développements intranet sont marginaux. Ce qui coûte ce sont les outils de gestion et la formation ainsi que tous les coûts inchiffrables liés à la modification de l'organisation".

Philippe Contal "c'est une grave erreur de vouloir compter en francs ou en retour sur investissement. Ce qui est surtout important c'est d'avoir une réactivité par rapport à nos clients, une gestion performante de l'information, c'est d'avoir des équipes qui travaillent efficacement.

Je n'ai même jamais essayé de chiffrer le ROI. L'investissement direct est très faible: nous utilisons des logiciels libres, c'est l'investissement intellectuel de tout le personnel de l'entreprise qui est important. Comment le chiffrer ?"

Stéphane Landré (Intranet des chantiers HLM d'Orléans) : "certains se posent encore la question aujourd'hui : on ne se la posera plus dans 2 ans. Qui s'interroge aujourd'hui sur le ROI d'un téléphone ou d'un fax ?"

Question 2 : quel serait l'impact d'une panne générale de l'Intranet ?

Si on vous répond que cela serait extrêmement gênant, il s'agit à coup sûr d'un Intranet plaquette.

Pour un véritable Intranet la réponse que nous avons systématiquement reçue est : l'entreprise s'arrête de fonctionner (Michel Hervé).

Philippe Contal : la question ne se pose même pas car nos clients se connectent les uns après les autres.

3.3.2 L'entreprise avec ses partenaires : Internet ou Extranet 3.3.2.1 Un extranet: l'Intranet de l'entreprise étendue, "l'usine virtuelle"

On voit bien également qu'il n'y a pas de différence de nature entre un véritable Intranet et un extranet : la conduite de projet, la réalisation d'un chantier, la fabrication d'un produit, la négociation d'une affaire, la gestion des commandes, nécessite qu'un groupe de personnes travaille sur des dossiers communs en gérant des flux d'informations protégés d'interventions extérieures (projet de contrat, commande, ordonnancement, factures, paiements, …)

Parfois, mais rarement, ce groupe est strictement interne à l'entreprise et travaille au sein d'un Intranet, mais la plupart du temps l'équipe projet inclut client, partenaire, sous-traitant ou fournisseur et c'est un extranet : on peut dire que "l'extranet est l'Intranet de l'entreprise étendue"

Schneider parle de "transparent factory: "nous pouvons conduire le métro de Lyon à partir d'un simple PC basé à Boston" déclare Alain Marbach responsable de la division automatisme

Pour les échanges par exemple entre la maison mère et une filiale on est d'ailleurs bien en peine de dire s'il s'agit d'Intranet ou d'extranet.

Valmet par exemple (www.valmet.com ) est une entreprise Finlandaise, leader mondial dans la construction de machine à papier.

Une telle machine (dont, pour la petite histoire, le contrôle de process écrit en JAVA depuis 1997, fabriquée sur mesure produit des bandes de papier larges de 4 mètres à plus de 100 km/h et coûte aujourd'hui plus d'un milliard de Francs.

Elle nécessite pour sa conception une coopération extrêmement étroite tant avec le client qu'avec les principaux sous-traitants (qui sont plusieurs centaines)

"Durant toute la négociation technique un extranet permet de faire fonctionner ensemble les bureaux d'étude de Valmet et de ses sous-traitants et de présenter virtuellement la machine en 3 dimensions au client (VRML).

Dans la phase suivante cet extranet permet d'organiser la production et d'assurer un suivi qualité particulièrement rigoureux.

Enfin, une fois livrée, il est possible si nécessaire de télé-opérer la machine à distance (la machine installée en Afrique du Sud est ainsi pilotable depuis Bordeaux à travers une liaison à très haut débit privée (car la machine émet 40.000 informations par seconde soit 10 fois plus qu'une fusée Ariane)" Jean-Louis Couffinhal Valmet Bordeaux.

Pierre Barnier, Pdg de Doucet SA, PME grenobloise exerçant le commerce en gros de pièces mécaniques pour l'automobile et l'industrie (48 salariés, 58 MF de CA) Depuis maintenant un an, les salariés de Doucet utilisent internet quotidiennement pour consulter les stocks des fournisseurs, suivre les commandes des clients et rechercher un fabricant ou une marque. "Nos clients sont des garagistes ou des industriels de la région. Quand ils sont dans l'attente d'une pièce, ils ont besoin d'une réponse quasi-immédiate. Internet contribue à notre rapidité de réaction", se félicite le grossiste (interview réalisée par Indexel

Laurence Curtat, responsable logistique de Polyprofils, fabricant de pièces agricoles en carbure de tungstène (80 personnes, 50 MF de CA) utilise Internet quotidiennement pour recevoir et transmettre des plans de pièce.

www.indexel.net/dossier.jsp?dossier=4

Ceci ne veut pas dire que ces extranets (de même que les Intranets) utiliseront systématiquement à l' avenir les infrastructures publiques de l'Internet : pour des raisons de garantie de débit et de sécurité certaines grandes entreprises continueront à préférer l'utilisation des réseaux spécialisés, évidemment payants, leur apportant des garanties sur ces plans.

3.3.2.2 Relations client/fournisseur, donneur d'ordre et sous-traitants, banques et entreprises : le web-EDI Il s'agit des échanges de données administratives ou financières numérisées, qui traditionnellement s'opéraient sur les réseaux traditionnels selon la norme EDI (Echange de Données Informatisées)

Ils représentent selon Forrester Research www.forrester.com 17% du montant des commandes des grandes entreprises américaines (150 milliards de dollars) et 50 milliards de F pour la France, qui sur ce plan, n'accuse pas de retard

Aujourd'hui l'EDI représente une très grande facilité et un coût négligeable pour les grands donneurs d'ordre; par contre, il n'en est pas de même pour les petits sous-traitants, parfois occasionnels pour lesquelles elle représente un coût d'investissement qui est pour elle tout à fait significatif (de l'ordre de 150 KF), et un coût de fonctionnement important (transmission en général assuré par des messageries X400 avec des services "à valeur ajoutée", nécessité de compétences informatiques interne,…)

Par ailleurs, si les systèmes d'EDI ont récemment réussi à converger vers une normalisation interprofessionnelle dénommée EDIFACT, ce qui est un atout précieux, il n'en reste pas moins qu'EDIFACT est une norme extrêmement lourde à mettre en œuvre pour une petite structure. En effet outre la normalisation des messages, il implique la refonte de toute l'organisation de la gestion des informations

Que pourrait apporter Internet à l'EDI ?

3.3.2.2.1 Un abaissement drastique des coûts de transmission en utilisant le réseau Internet (l'EDI sur IP) Dans ce cas l'ensemble de la chaîne d'échange et de ses protocoles sont maintenus mais la communication est établie à travers le réseau Internet, ce qui permet un abaissement sensible des coûts de transmission et donc une

utilisation potentielle par un plus grand nombre d'entreprises allant jusqu'aux PME. Il y a une forte complémentarité entre EDIFACT et Internet, ce dernier renforçant la position de la norme.

Cette démarche est intéressante pour maintenir EDIFACT chez les industriels ayant récemment fait l'effort de se mettre à cette norme et cet énorme avantage en terme de coût et de vitesse de mise en place, devrait amener toutes les entreprises à remplacer rapidement les réseaux "à valeur ajoutée".

En revanche, elle ne règle pas le problème des PME qui n'en ont qu'une utilisation plus occasionnelle et s'accommoderait mieux d'un système beaucoup plus léger (certains parlent d'EDI "lite" ou "web EDI"), utilisant les mêmes formats de message normalisés mais ne les obligeant pas à réorganiser entièrement leur chaîne de traitement informatique pour la rendre conforme à la norme

3.3.2.2.2 Plus simple, moins cher, EDI dans IP: le Web EDI, le nouveau protocole XML

Cette solution offre une facilité d'emploi et une convivialité inconnus de l'EDI classique, et qui, par rapport au fax (outre le coût) permet un traitement de l'information sans ressaisie (pour l'élaboration du bon de livraison ou de la facture par exemple)

En outre le protocole XML facilite grandement la mise en forme de messages EDI en permettant de faire l'économie de l'élaboration des "subset EDI" (description formelle des données devant figurer dans un message EDI dont seule l'enveloppe est normalisée), au profit des modèles des données, beaucoup plus faciles à établir (les « schémas » XML)

XML est également particulièrement bien adapté pour la description d'objets ce qui en fait un outils de choix pour la normalisation des catalogues des places de marché (voir par exemple l'allemend Mädler www.maedler.de et son catalogue de 14.000 pièces, SPX Valley Forge (Opel) www.spx.com , Alcatel, First-Offer.com pour la bourse, la communauté européenne pour la gestion des documents dans les différentes langues de la communauté,…)

Les RFC (enquêtes publiques) pour XML ont été publiées en juillet 1997 et les spécialistes estiment nécessaire un délai de 4 à 7 ans pour que ce nouveau standard soit effectivement utilisé à grande échelle. A mi parcours en l'an 2000 XML s'etait déjà assez largement imposé et toutes les nouvelles version de navigateurs le prennaient en compte

"aujourd'hui seulement 1,5% des PME françaises utilisent l'EDI" estimait en 1998 Pierre Georget17 directeur technique de Gencod qui pense que le Web EDI doit permettre de multiplier par 10 le nombre d'entreprises utilisant cette norme (300.000 au niveau mondial à cette époque), les premiers développements sont déjà opérationnels dans la grande distribution (Tesco, Sainsbury, Leclerc, Casino, Leroy Merlin, Intermarché,…) et chez des industriels comme Chrysler ou Ericsson avec leurs fournisseurs PME.

Une petite société française (NY consultant) proposait dès 1998 pour 9.000 F une station EDI sur PC : elle prend en charge l'émission et la réception de documents commerciaux complets après avoir assuré leur transformation en message EDIFACT normalisés. Le tout peut alors transiter sur Internet : pour un envoi de nuit, l'expédition d'un millier de messages EDI de 2 ko chacun coûte.... moins de 20 F. Les abonnés aux réseaux "à valeur ajoutée"

apprécieront.

Dilicom, opérateur de réseau pour l'interprofession du livre a adopté cette solution: il gère 30 millions de lignes de commande pour3.500 points de vente: début 2000, 1.800 libraires passaient encore leurs commandes par Minitel mais pour un volume inférieur aux 100 qui avaient basculé sur Internet

Et des formules encore meilleur marché se développent chaque jour :

actuellement les artisans de Colmar travaillent avec leur centre technique (le CTAI de Colmar (www.artifrance.fr ), SPIE Batignolles, la DDE et leur organisation professionnelle (la CAPEB) au développement d'un "extranet"

permettant la gestion technique et administrative d'un chantier avec un système d'EDI "libre" totalement gratuit

Une autre solution est à trouver dans l'EFI (Echange de Formulaires Informatisés) permettant à une PME de simplement remplir sur micro-ordinateur un formulaire qui lui a été transmis sur le réseau, le petit logiciel intégré au formulaire "intelligent" se chargeant de la mise au format EDIFACT avant transmission

C'est également une formule qui devrait se développer notamment pour les formulaires administratifs en particulier dans le domaine fiscal et social.

Un équilibre s'établirait ainsi en fonction des coûts et des exigences des différents types d'échanges.

Les réseaux extranet sont ceux qui permettent ces échanges de données entre les entreprises en utilisant les protocoles de l'Internet.

Ils peuvent:

soit emprunter des lignes privées (comme c'était le cas précédemment avec les réseaux dits "à valeur ajoutée")

soit utiliser tout simplement l'Internet en protégeant la confidentialité, l'intégrité et l'authentification des messages, transmission de fichiers ou requêtes par cryptage et signature (VPN voir page 156 ).

On conçoit aisément l'immense gisement d'économie financière et de gain de temps pour les échanges interentreprises et les transmissions des informations d'une application informatique à une autre (pas de ressaisies d'informations avec les risques d'erreur que cela comporte). On peut donc penser que cette pratique doit être étendue le plus rapidement possible à la quasi totalité des échanges interentreprises

L'utilisation du protocole IP pour la transmission d'informations de toute nature entre entreprises est peut être la partie la moins visible mais la plus importante sur le plan économique car elle entraîne un changement d'ordre de grandeur dans les coûts et les délais.

D'après les estimations de Forrester Research www.forrester.com, dès 1998, aux USA, plus de la moitié des échanges électroniques interentreprises avaient basculé sur le protocole IP

17 à Networld+Interop 97

cf. le gigantesque projet ANX www.anxo.com voir page : 182 en cours de déploiement aux USA sous l'impulsion de l'Automotive Industry Action Group (Aiag, les projets similaires JNX au Japon, KNX en Corée et AANX en Australie et ENX en phase expérimentale en Europe www.radguard.com/ENXexplained.html et www.galia.com/triencou.htm, GE Global eXchange service interfacé avec 100.000 sociétés clients, filiales ou fournisseur de General Electric s'est associé à Commerce One pour passer de l'EDI à Internet, alors que Sterling Commerce et Harbinger ont été rachetés faute d'avoir conduit cette mutation assez vite

Chez Avis Fleet Service loueur de flotte aux entreprises l'extranet permet aux clients de partager l'information avec le loueur sur la gestion de la flotte (objectif 2002 : la gestion de 200.000 véhicules)

plus modeste en terme de taille Carrier à Montluel (Ain), spécialiste du conditionnement d'air, s'est complètement réorganisée (projet Mut@tion)pour optimiser flux matière et flux d'information afin que chacun (usine, fournisseurs, distributeurs, client final) dispose des données utiles en temps réél. Chaque commande est automatiquement éclatée en composants de base et instantanément transmise aux fournisseurs et aux lignes de production. Objectif: doubler la production à effectif constant en ramenant les délais de fabrication de 9 à 6 semaines et en offrant au client un suivi de leur commande de bout en bout www.clim-froid.com/en_bref/enbref.htm

L'Association Electronic Commerce Europe, www.ec-europe.org animée par Eric Blot-Lefevre, qui réunit les grands groupes européens et les associations européennes de PME, travaille actuellement sur un ambitieux projet pour faciliter les échanges électroniques interentreprises dans "l'Euroland"

Il s'agit sans doute là de la norme que doit adopter l'État pour ses relations avec les entreprises en évitant absolument de s'engager dans des protocoles franco-français générateurs de surcoûts tant pour l'administration que pour les entreprises et n'ayant aucune perspective d'avenir).

Pour prendre le seul exemple des achats de fourniture, le coût administratif de la gestion d'une commande peut être ainsi, lorsqu'elle est totalement dématérialisée, (supply chain management) être ramenée de 70$ à 4$ voir page 160 ).

Par ailleurs l'accès direct des fournisseurs, en temps réel aux données commerciales permet une accélération considérable des cycles et une réduction drastique des stocks : Philippe Lemoine Pdg des Galeries Lafayette indique "dans un supermarché français les stocks tournent en moyenne 10,5 fois, alors que dans un Wall-Mart de même taille ils tournent 25 fois"

Intel qui a mis en place un extranet en juillet 1998 avec 200 de ses clients dans le monde remplaçant les solutions EDI traditionnelles a vu une explosion de ses commandes électroniques avec plus d'un milliard de dollars par mois

L'Allemand Loon Logistics www.myloon.de dispose d'une plateforme logistique desservant 15.000 magasins en ligne: cette place de marché interentreprise est entièrement conçue autour de XML ce qui permet une interconnexion, sans aucune resaisie des informations, de tous les acteurs, y compris les chauffeurs à travers leurs téléphones WAP 3.3.2.3 Echange de données techniques "co-engineering" PLM: gain de temps et d'argent pour concevoir et fabriquer de nouveaux produits

La durée de vie des produits étant de plus en plus courte, les couts de conception prennent une part de plus en plus lourde dans le prix de revient global

Grâce à Internet le transfert des données nécessaires à l'élaboration des produits devient rapide, peu onéreux, et s'effectue sous une forme directement "assimilable" par l'informatique du partenaire voire même par ses machines outils à commande numérique (éventuellement avec le concours de plates-formes assurant la transposition des fichiers de CAO d'un système à l'autre : Exemple : relations plasturgiste/mouliste)

D'après Jens Newman membre du directoire de Volkswagen, en couplant les économies sur les processus administratifs et sur la conception l'économie peut aller jusqu'à 3.650$ par véhicule

Par ailleurs le délai de conception d'un nouveau produit (véhicule, avion, armement, produit lié à la mode, jeu électronique…) devient un facteur stratégique clé. Pour concevoir par exemple un nouveau modèle de voiture il fallait 5 ans au début des années 90 : l'accélération des cycles économiques, des modes, des contraintes en matière de consommation d'énergie ou de pollution, la nécessité de réagir sans délai aux initiatives des concurrents a rendu

Par ailleurs le délai de conception d'un nouveau produit (véhicule, avion, armement, produit lié à la mode, jeu électronique…) devient un facteur stratégique clé. Pour concevoir par exemple un nouveau modèle de voiture il fallait 5 ans au début des années 90 : l'accélération des cycles économiques, des modes, des contraintes en matière de consommation d'énergie ou de pollution, la nécessité de réagir sans délai aux initiatives des concurrents a rendu