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DE LA PARODONTITE DE L’ADULTE

Dans le document RECOMMANDATIONS ET RÉFÉRENCES DENTAIRES 1996 (Page 160-167)

Les recommandations proposées par le groupe peuvent être seules diffusées. Aucun texte d'argumentaire n’a pu faire l’unanimité dans le groupe.

G ROUPE DE TRAVAIL

Monsieur le Professeur Pierre KLEWANSKY, parodontiste, président du groupe, STRASBOURG Monsieur le Docteur Pierre CAILLON, chirurgien dentiste, chargé de projet, PARIS

Monsieur le Docteur Daniel BARBAROUX, chirurgien dentiste, SAINT JUST EN CHEVALET Madame le Docteur Catherine BENTZ, parodontiste, PARIS

Monsieur le Docteur Jacques CHARON, parodontiste, LILLE Monsieur le Docteur Marc DANAN, parodontiste, PARIS Monsieur le Professeur Alain DANIEL, parodontiste, NANTES Monsieur le Docteur Jean-Louis GIOVANNOLI, parodontiste, PARIS Monsieur le Docteur Jean-Nicolas HASSON, parodontiste, MULHOUSE Monsieur le Docteur Eric ROBBIANI, chirurgien dentiste, CHATILLON Monsieur le Docteur Bernard VIGNAL, parodontiste, NIMES

Représentant ANDEM, Monsieur le Docteur Eric-Nicolas BORY, méthodologiste, BRON

G ROUPE DE LECTURE

Monsieur le Docteur François ALCOUFFE, chirurgien dentiste, PARIS Monsieur le Docteur Jean-Pierre BERNARD, chirurgien dentiste, ORLÉANS Monsieur le Docteur Pierre BERTOIN, chirurgien dentiste, BAGNOLS Monsieur le Docteur Marc BOUBLIL, chirurgien dentiste, CANNES Monsieur le Docteur Philippe BOUCHARD, chirurgien dentiste, PARIS Monsieur le Docteur Mithridale DAVAPARNAH, stomatologue, PARIS

Madame le Docteur Catherine Antoinette DORANGE, chirurgien dentiste, PARIS Monsieur le Professeur Jacques DOURY, chirurgien dentiste, LYON

Monsieur le Docteur Bernard DURAND, chirurgien dentiste, MONTLUEL Monsieur le Docteur Daniel ETIENNE, chirurgien dentiste, PARIS

Monsieur le Docteur Pierre FENECH, chirurgien dentiste, TOULOUSE Monsieur le Docteur Robert FROMENTAL, chirurgien dentiste, LYON

Monsieur le Docteur Pierre GALLOIS, membre du conseil scientifique de l’ANDEM, CHARNAY LES MACON

Monsieur le Docteur Jean-Pierre GARDELLA, chirurgien dentiste, MARSEILLE

Monsieur le Docteur Pierre GENON, chirurgien dentiste, AUXERRE Monsieur le Docteur Patrick GIRARD, chirurgien dentiste, PARIS Monsieur le Docteur André GORDEEFF, stomatologue, NANTES

Madame le Docteur Frédérique GOSSELIN, chirurgien dentiste, VILLE D'AVRAY Monsieur le Docteur Patrick HESCOT, chirurgien dentiste, PARIS

Madame le Docteur Claude HITZIG, chirurgien dentiste, CANNES Monsieur le Docteur Jean-Michel KACZMAREK, stomatologue, PARIS Madame le Docteur Catherine MATTOUT, chirurgien dentiste, MARSEILLE Monsieur le Docteur Francis MAURAT, chirurgien dentiste, PARIS

Monsieur le Docteur Jacques METZGER, chirurgien dentiste, STRASBOURG Monsieur le Docteur Jean-François MICHEL, chirurgien dentiste, RENNES Monsieur le Docteur Francis MORA, chirurgien dentiste, BORDEAUX Monsieur le Docteur Jean-Pierre OUHAYOUN, chirurgien dentiste, PARIS Monsieur le Docteur Peter PRÉ, chirurgien dentiste, PARIS

Monsieur le Docteur Georges RACHLIN, chirurgien dentiste, TOULON Monsieur le Docteur Régis ROBBE, chirurgien dentiste, DIJON

Monsieur le Docteur Thierry ROUSSEL, chirurgien dentiste, PARIS Monsieur le Docteur Pascal SERRANO, chirurgien dentiste, CANNES Monsieur le Docteur Yves SGUBBI, chirurgien dentiste, LIMOGES Monsieur le Docteur Jean-François TECUCIANU, stomatologue, PARIS

Monsieur le Docteur Thierry THOMAS, chirurgien dentiste, AIX EN PROVENCE

S TRATÉGIE DE LA RECHERCHE DOCUMENTAIRE

Le mot-clé initial est PERIODONTOLOGY associé au terme CLINICAL STUDIES 1. Thérapeutiques chirurgicales :

Periodontal treatment, Periodontal surgery, Access flap,

Modified Widman flap, Modified Kirkland flap,

Coronally / apicaly repositioned flap, Flap operation,

2. Thérapeutiques chirurgicales et osseuses : Osseous grafts,

Infrabony defects, Osseous recontouring,

3. Thérapeutiques chirurgicales régénératives : Regenerative periodontal therapy,

Bone regeneration,

Guided tissue regeneration (GTR), Membranes,

Barrier,

4. Traitement des lésions inter-radiculaires des molaires : Periodontal furcation defects,

Tooth furcation, Molars furcations, Furcation involvement, Furcation involved molars, Root resection,

Tunneling procedure,

5. Evaluation des résultas de la (des) thérapeutiques(s) : Periodontal healing,

Maintenance care, Longitudinal evaluaion, Recall,

LISTE DES REVUES À CONSULTER : Journal of clinical periodontology,

Journal de parodontologie,

Journal de parodontologie & d'implantologie,

Revue internationale de parodontie et dentisterie restauratrice, Perio 2000,

Journal of periodontology

R ECOMMANDATIONS ET RÉFÉRENCES

La prise en charge d'un patient adulte ayant des signes de parodontite de l’adulte (excluant l'urgence) comprend :

1°) Un examen clinique et radiographique global, pluridisciplinaire, aboutissant à un diagnostic et à un plan de traitement qui prend en compte les facteurs de risque, les habitudes et le profil psychologique du patient, et qui répond aux besoins et à l'attente du patient.

Le sondage préalable à la thérapeutique étiologique n'est pas indispensable mais doit s'entreprendre avant le surfaçage radiculaire.

2°) L'examen radiographique se réalise par un bilan "long cône" selon la technique de la téléradiographie intrabucale (TIB) avec des radiogrammes alvéolaires et rétro-coronaires.

La radiographie panoramique n'est pas suffisante.

L'examen par tomodensitométrie n'est pas indiqué.

3°) Les méthodes de diagnostic à l'aide de tests bactériologiques, enzymatiques ou immunologiques ne sont pas actuellement justifiées lors du bilan initial.

4°) Une thérapeutique basale initiale, étiologique, non chirurgicale, consiste en l'ablation la plus complète possible des dépôts bactériens mous (plaque dentaire) et minéralisés (tartre) en situation supra et sous-gingivale, afin de réduire l'inflammation gingivale.

5°) La réévaluation est réalisée à partir de la 4e ou 6e semaine après le terme de la thérapeutique basale, étiologique. La réévaluation, phase capitale du plan de traitement, a pour but d'examiner l'état du parodonte (profondeur des poches résiduelles, saignement) et d'apprécier la capacité du patient à maintenir une hygiène compatible avec une éventuelle phase chirurgicale.

a) Pour les patients qui ne possèdent pas une maîtrise suffisante de l'hygiène buccodentaire, pour des situations dans lesquelles des signes inflammatoires persistent notamment avec un saignement gingival provoqué, la thérapeutique basale non chirurgicale doit être prolongée.

La décision chirurgicale doit être différée, et/ou une autre forme clinique de maladie parodontale peut être recherchée.

b) L'inflammation gingivale étant maîtrisée, la profondeur des poches résiduelles et leur situation conduisent à un choix thérapeutique parmi les suivants :

- la maintenance, ou thérapeutique de soutien, c'est-à-dire la prévention de la récidive,

- le renouvellement du traitement non chirurgical (détartrage-surfaçage radiculaire avec ou sans irrigation),

- le traitement chirurgical,

6°) La maintenance est un programme de surveillance du patient qui associe le contrôle de plaque bactérienne et le débridement supra et sous gingival périodique, afin de minimiser la progression de la maladie parodontale. La fréquence optimale est d’un trimestre. La maintenance permet de renforcer la motivation à l'hygiène du patient traité. Cette thérapeutique de soutien est appliquée après la thérapeutique basale, le traitement non chirurgical ou le traitement chirurgical.

Le groupe de travail a proposé les recommandations suivantes :

La chirurgie parodontale est contre-indiquée lorsque le contrôle de plaque, par le patient, est insuffisant.

L'acte chirurgical ne nécessite pas une anesthésie générale.

L'acte chirurgical n'est pas indiqué dans un secteur antéro-latéral (incisif-canin-pré-molaire) qui présente un sillon gingival d'une profondeur inférieure ou égale à 3 mm et dont le sondage ne provoque aucun saignement. Le détartrage et le surfaçage radiculaires restent plus adaptés car la chirurgie induit une perte d'attache. L'acte chirurgical peut être indiqué en cas de lésion inter-radiculaire des molaires.

L'acte chirurgical reste indiqué pour traiter une poche parodontale d'une profondeur supérieure ou égale à 3 mm, et dont le sondage provoque le saignement.

Pour les dents monoradiculées ayant des lésions résiduelles de profondeur moyenne, comprises en 4 mm et 6 mm, les méthodes chirurgicales et non chirurgicales donnent des résultats équivalents.

Dans le document RECOMMANDATIONS ET RÉFÉRENCES DENTAIRES 1996 (Page 160-167)