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Avec toutes ces applications installées, vous pensez certainement que la mise à jour risque d’être un vrai casse-tête ? Rappelez-vous, vous êtes sous GNU/Linux, tout34 est simple.

En effet, ne vous souciez pas des mises à jour, lorsque l’une d’elle est dispo- nible, votre système vous fera signe en affichant en arrière-plan l’application de

gestion de mises à jour. Mais quand se lance-t-elle me direz-vous ? Elle apparaît au bout d’une semaine (si vous n’avez pas lancé par vous-même l’application de mise à jour entre temps) si des mises à jour classiques sont présentes. S’il s’agit d’une mise à jour de sécurité, alors sa fréquence de lancement sera journalière. Dans tous les cas, n’hésitez pas une seule seconde : installez les mises à jour dès qu’on vous le propose.

Il est donc possible de mettre à jour l’intégralité de votre système en cli- quant simplement sur « Installer les mises à jour » de ce gestionnaire de mise à jour représenté sur la figure 4.13, qui reste accessible sinon à tout instant par « Système ⇒ Administration ⇒ Gestionnaire de mises à jour ». Vous y découvrez également une rapide description, pour chaque élément, de la mise à jour concernée. Vous avez dit mise à jour de l’intégralité du système ? En

à jour effet, tous les programmes seront mis à jour automatiquement35. Vous aurez ainsi l’équivalent d’un énorme « Windows update » prenant en charge l’en- semble de vos logiciels, jeux et outils de sécurité et pas seulement votre système d’exploitation.

Pour rappel, les mises à jour d’applications sur une version d’Ubuntu ne se font uniquement que dans deux cas : les mises à jour de sécurité ou les corrections de bugs considérées comme importantes. Cela signifie qu’une mise à jour vers une version majeure d’un logiciel – comme un passage de Firefox 3 à Firefox 4 – ne se fera pas sur une même version d’Ubuntu. Ces corrections sont éventuellement prises des nouvelles versions (Firefox 4), mais adaptées aux versions plus anciennes (ici Firefox 3).

Si une mise à jour majeure d’Ubuntu – changement de version d’Ubuntu qui occure tous les 6 mois, comme de Windows Me vers XP – est disponible, ce dernier vous proposera de l’installer (uniquement si l’option « Afficher les nouvelles versions de la distribution » est positionnée sur « Versions normales » dans le menu « Système ⇒ Administration ⇒ Sources de mise à jour »).

Vous pouvez ou non accepter sa proposition. Je vous renvoie à la section

1.7à propos de la différence entre les versions majeures et simples mises à jour. Plus rarement, le noyau sera mis à jour. C’est, par ailleurs, une des seules actions nécessitant un redémarrage complet du système36. Comment le savoir ?

Vous serez évidemment prévenu comme montré par l’image4.14! Mais d’ailleurs qu’est-ce qu’un noyau? Le noyauest le cœur du système, c’est lui qui s’occupe de fournir aux logiciels une interface – les outils – pour utiliser le matériel.

35. « Alors ça pour une nouvelle, c’est une bonne nouvelle »

36. En fait, il est possible de changer de noyausans redémarrer le système d’exploitation, mais cette opération, très utile pour les serveurs notamment, est à réserver aux acrobates

5

Rendre votre distribution

Ubuntu pleinement

fonctionnelle

C

ertaines questions vous sont sûrement déjà venues à l’esprit. Ces petits détails peuvent peut-être vous faire douter quant à la possibilité d’une uti- lisation quotidienne de votre système GNU/Linux. N’ayez crainte, ce chapitre répondra à la plupart de celles-ci et vous en expliquera les tenants et aboutis- sants. À l’issue de celui-ci, votre système d’exploitationsera alors, ce que l’on peut qualifier de totalement opérationnel pour une utilisation dite « classique » (flash, java, divx, mp3. . .).

5.1

Que faire si certaines applications installées par

défaut sont en anglais ?

« Tant pis, on fera avec. . . » Mais non, je vous taquine1! Êtes-vous bien

certain d’avoir correctement configuré le réseau avant l’installation ? Bon, en tout cas, inutile de tout réinstaller. Paramétrez déjà l’Internet — cf. section

4.1.

Au bout de quelques minutes, une icône en forme d’ampoule apparaîtra dans la tableau de bord supérieur vous informant que le support d’une langue n’est pas complet — normalement, en ayant choisi le Français par défaut, seule une partie de cette langue sera installée, d’où cet avertissement comme montré dans l’image5.1. En cliquant sur « Run this action now », vous lancerez l’outil d’administration du support linguistique. Une autre manière de le faire est de se rendre dans Système ⇒ Administration ⇒ Support linguistique.

Fig. 5.1 – Support de langue incomplet

Vous pourrez alors vérifier que la langue actuelle choisie est bien « Fran- çais », aussi bien pour les fenêtres et menus qu’à la connexion. Le bouton « Ins- taller/supprimer de langues. . . » ouvre une fenêtre avec toutes les langues que

vous pouvez installer2. Une case vide signifie qu’aucun support de la langue n’est installé, un trait signifie que le support de la langue est partiellement installé et la « coche » – tick en anglais – dans la case, que la langue est effectivement installée.

Une fois le bouton « Appliquer les changements » actionné, votre système va donc télécharger l’intégralité des paquets de traduction en français de vos applications installées si le support de langue n’est pas complet comme indiqué sur la figure5.2.

Des options supplémentaires permettent un réglage plus fin comme l’acti- vation de l’aide à la saisie, ou les logiciels supplémentaires spécifiques à une langue particulière.

Fig. 5.2 – Installation complète de la localisation française

2. Si vous ne voyez rien à cocher, attendez quelques minutes avant d’ouvrir à nouveau ce logiciel. Il faut en effet que Ubuntu récupère une première fois la liste des mises à jour.

5.2

Pourquoi je ne peux lire directement ni mes DIVX,