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L’angoisse de Freud à Lacan

Dans le document Tao Te King et Lacan (Page 104-121)

PARTIE 2 : [L’ANGOISSE, LE DESIR ET L’ACTE]

7.4 L’angoisse de Freud à Lacan

——l’angoisse désigne l’objet dernier, c’est-à-dire la Chose221.

7.4.1 La première théorie de l’angoisse chez Freud A) Le manuscrit A

En 1892, dans « le manuscrit A222», Freud interrogait que si l’angoisse de la névrose d’angoisse est venue de l’inhibiton de la fonction sexuelle, ou bien que s’il est en relation avec une autre étiologoie. C’est à ce moment qu’il a proposé pour la première fois le concept de la « névrose d’angoisse » et qu’il a pensé que cette

névrose est corrélative de la sexualité.

B) Le manuscrit B

221 Lacan, Jacques, L’angoisse, la version de Staferla, leçon du 26 juin, 1963. 222 Freud, Sigmund, Lettres à Wilhelm Fliess, Paris: Puf, 2006, p.53.

Dans le manuscrit B223 intitulé « l’étiologie des névroses », d’une part Freud analysait délicatement l’étiologie de la neurasthénie, et d’autre part il considérait une question: Si il n’y a pas de symptome spécial, est-ce qu’on doit distinguer une névrose d’angoisse de la neurasthénie selon le surgissement évident de l’angoisse ?

À cette époque, il pensait que la névrose d’angoisse surgissait sous deux formes, l’une est un état chronique, l’autre est un accès d’angoisse. Pour l’état chronique, il y a principalement trois formes. La première serait l’angoisse liée au corps, par exemple, l’hypocondrie. La deuxième forme est celle en relation avec la fonction corporelle, par exemple, l’agoraphobie. La dernière forme est corrélative des décisions et des mémoires, par exemple, la folie de doute et l’obsession. Enfin, il rapportait le coitus interruptus à l’angoisse.

C) Le manuscrit E

Le manuscrit E en 1895 est intitulé «Comment apparaît l’angoisse 224». Il proposait que l’accumulation de tension sexuelle au niveau du corps pourrait causer la névrose d’angoisse. Néanmoins, la tension sexuelle elle-même ne comporte aucune angoisse. Il situait l’angoisse comme une transformation de la tension sexuelle. Donc, pourquoi l’accumulation de la tension sexuelle va-t-elle devenir l’angoisse ? Pour y répondre, Freud considerait que la tension endogène du corps s’accumule d’une façon continue ou discontinue. Quand l’accumulation arrive à un certain du seuil, elle va se connecter à quelque groupe de représentation psychique afin que quelque réparation puisse se produire. Si cette réaction spécifique ne se réalisait pas, la tension s’accumule indéfiniment. En tant que quelques éléments psychiques manquent dans la névrose d’angoisse, une connection psychique ne suffit pas à déclencher la réaction spécifique et en même temps un sentiment sexuel ne se produit pas. Du coup la tension va être transformée en l’angoisse.

D) Le manuscrit G

223 Ibid, p.55. 224 Ibid, p.103.

Dans l’ébauche G intitulée « la mélancolie », Freud a fabriqué un schéma sexuel pour expliquer la relation de la stimulation sexuelle du corps avec l’angoisse et son

rapport avec l’augmentation et la diminution de libido. Le schéma est ainsi225:

Nous pouvons résumer le processus circulaire dans ce schéma comme tel: le rapprochement de l’objet sexuel stimule dans le moi un groupe sexuel de psyché (GSP) et à la fois produit l’excitation sexuelle à l’intérieur du corps. Dans la suite, en passant par l’organe terminal et le centre spinal, l’excitation sexuelle cause l’augmentation de la tension sexuelle liée au groupe sexuel de psyché (GSP). Ensuite, le sujet laisse à l’objet sexuel la possibilité d’entrer dans son corps par son action spécifique. La sensation produit par l’objet seuxuel va stimuler le centre spinal et déclencher les actes reflexes en l’organe terminal. La décharge des tensions résulte de l’achèvement des actes reflexes et apporte la satisfaction qui reviendra au groupe sexuel de psyché. C’est précisément le désordre dans ce processus circulaire qui cause la transformation de la tension sexuelle en l’angoisse. D’ailleurs, ce schéma nous

transmet d’autre message. L’angoisse n’est pas simplement un processus physiologique,mais un phénomène entre le corps et l’esprit.

E) Obsessions et phobies226

——leur mécanisme psychique et leur étiologie

Dans ce texte court, Freud a discuté le mécanisme de l’obsession et de la phobie et

analysé leur étiologie. Il voudrait distinguer l’obsession de la phobie. Pour lui, dans l’obsession, il existe deux facteurs constituants. L’un est une représentation troublante pour le sujet. Elle n’est pas la représentation primordiale liée à l’étiologie, mais un substitut variant; l’autre est un état affectif invariant qui se lie toujours à la représentation. À l’exception de l’angoisse, Il y a d’autres états affectifs, par exemple, le doute, l’autoaccusation, etc. À l’encontre de l’obsession, dans la phobie, il ne découvre pas la substitution parmi les représentations et l’état affectif est très simple, à savoir un état d’angoisse représenté par la phobie. En plus, cet état affectif ne dérive pas de toute mémoire. Donc, Freud l’a catalogué sous la catégorie de la névrose d’angoisse. À la fin de ce texte, Freud a mis l’accent sur l’origine sexuel dans la névrose d’angoisse et considéré que la cause de cette névrose est l’accumulation de la tension sexuelle qui est venu de l’ascèse ou de l’excitation non-consumée.

F) La névrose d’angoisse Ⅰ et Ⅱ

Dans « Du bien-fondé à séparer de la neurasthénie un complexe de symptômes

déterminé, en tant que « névrose d’angoisse» 227 », Freud a proposé qu’on devrait

considérer la névrose d’angoisse comme une entité clinique qui est indépendante et il décrit son mécanisme ainsi: le mécanisme d’angoisse serait à chercher dans la déviation de l’excitation sexuelle somatique à l’écart du psychique, et dans une

utilisation anormale, causée par là, de cette excitation228. L’excitation s’accumule. En

tant qu’elle ne peut pas décharger dans certains passages psychiques et se tourne vers

226 Freud, Sigmund, in Œuvres complètes, volume Ⅲ, Paris:Puf, 1989, p.21. 227 Ibid, p.29.

des autres voies en compagnie de la diminution de libido ou du désir psychique. Du coup, l’excitation se présente comme l’angoisse. Pour lui, le symptôme d’angoisse est un substitut de l’action spécifique qui est élidé après l’excitation sexuelle.

En face des crtiques sur la névrose d’angoisse, Freud a publié « Sur la critique de la névrose d’angoisse 229» pour y répondre en 1895. Beaucoup de gens contestaient

l’étiologie sexuelle de la névrose d’angoisse et pensaient que la peur apportée par l’événement accidentel peut causer le symptôme d’angoisse. Pourtant, Freud pense que ce genre de facteur au maximum n’est qu’un facteur déclenchant pour l’angoisse. Le facteur déterminant est celui de la sexualité.

G) Le manuscrit N230

Dans ce manuscrit, Freud présente une opinion différente sur l’angoisse. Il pense

que le premier motif de la construction symptomatique est la libido, parce que le

symptôme,comme le rêve,est aussi la réalisation du désir. La défence contre la libido obtient une espace dans l’inconscient. La construction des symptômes par l’identification est liée aux fantasmes refoulés dans l’inconscient. De ce fait, il rapporte la manifestation de l’angoisse aux fantasmes refoulés et conçoit que la transformation de libido en l’angoisse ne se passe pas entre le moi et l’inconscient mais dans l’inconscient.

H) L’hystérie d’angoisse

Dans le cas du petit Hans231, Freud approfondit la question de l’angoisse. Il a lancé

le propos que l’amour de petit Hans vers sa mère est transformé soudainement en angoisse sous le coup du refoulement. Comme les autres formes d’angoisse infantile, l’angoisse de petit Hans correspond au désir érotique qui est refoulé. En plus, au début il n’y aucun d’objet angoissant. Il n’existe que l’angoisse. La phobie ne surgit pas. Néanmoins, il a distingué le désir refoulé de l’appétit érotique, car bien que

229 Ibid, p.59.

230 Freud, Sigmund, Lettres à Wilhelm Fliess, Paris: Puf, 2006, p.316.

231 Freud, Sigmund, Analyse de la phobie d’un garçon de cinq ans, dans « Cinq psychanalyse», Paris:

l’objet désiré soit présenté devant le sujet, la satisfaction venue de cet objet ne réduit pas l’angoisse. À cause du refoulement, la satisfaction ne peut pas devenir la libido. Donc, à ce moment, même si sa mère l’accompagne, il est encore angoissé. Donc, il convient de prêter attention à la fonction du refoulement dans la production de l’angoisse.

I) De la psychanalyse « sauvage »

Dans «De la psychanalyse sauvage232 », pour éclairer quelque malentendu sur le terme de la sexualité ou la vie sexuelle, Freud nous dit que la sexualité psychanalytique ne se limite pas au besoin sexuel, à l’orgasme et la matière sexuelle, mais qu’elle comporte aussi des sentiments tendres venus de la pulsion sexuelle qui est primitive. En plus, il a mis l’accent sur le fait que même si le but sexuel est déjà inhibé ou transféré à une autre intention, ces activités pulsionnelles sont quand même

des pulsions sexuelles. Il a confirmé encore son opinion précédente en disant que le désordre d’angoisse est causé par l’insatisfaction sexuelle. Le symptôme d’angoisse procède du conflit entre deux forces. L’une est la libido, l’autre le mécanisme du refoulement.

J) L’angoisse dans « Leçons d’introductioin à la psychanalyse »

Dans la 25ième leçon intitulée « L’angoisse », Freud a dit cela: « Quoi qu’il en soit, il est patent que le problème de l’angoisse est un point nodal où convergent les

questions les plus diverses et les plus imortantes, une énigme dont la solution devrait répandre un flot de lumière sur toute notre vie d’âme 233». Ce problème est crucial

pour lui.

Il a distingué deux sortes de l’angoisse, à savoir l’angoisse de réel et l’angoisse

névrotique. En général, nous pensons que l’angoisse de réel est raisonnable et utile. C’est une réaction à la perception du danger extérieur. Elle est en relation avec le

232 Freud, Sigmund, in Œuvres complètes psychanalyse, volumeⅩ, Paris: Puf, 1993, p.205. 233 Ibid, in volume XIV, Paris: Puf, 2000, p.407-408.

réflexe de fuite et appartient à la pulsion d’auto-conservation. Néanmoins, pour Freud, elle n’est pas forcément utile. Parce qu’une angoisse violente peut paralyser notre corps et influence la réalisation de la fuite. Du coup, c’est la préparation pour l’angoisse qui est bonne. Pour l’angoisse névrotique, Freud pense qu’il y en a trois sortes. La première est l’angoisse qui flotte librement. Elle peut se lier à n’importe

quelle représentation convenable et influencer le jugement. Autrement dit, cet état est

une expectation angoissant. La deuxième est celle qui est limitée psychiquement. Elle

est liée à une situation spéciale ou un objet particulier. Par exemple, l’angoisse dans la phobie est cette sorte d’angoisse. Comme ce que nous avons exposé plus haut, l’angoisse est substituée par la phobie et devient situable. Donc, la phobie est moins insupportable que l’angoisse innommable. Dans la troisième forme, la relation entre l’angoisse et le danger est coupée. Par exemple, l’angoisse peut surgir comme un épiphénomène du symptôme chez l’hysterie.

Ce que Freud voudrait faire, c’est à établir un rapport entre l’angoisse de réel et l’angoisse névrotique. En primer lieu, il pense que l’angoisse d’expectation dépend d’un incident dans la vie sexuelle ou dans l’emploi de la libido. Par exemple, une excitation sexuelle qui est intense ne réalise pas une décharge suffisante. Du coup, la satisfaction ne se produit pas. Dans la suite, la libido a disparue. L’angoisse la remplace et se révèle. En deuxième lieu, dans l’analyse hystérique, le symptôme peut apparaître avec l’angoisse. Mais l’angoisse peut aussi surgir indépendamment. Par l’analyse d’une situation angoissante, nous pouvons découvrir que le processus normal de l’événement est remplacé par l’angoisse sous le coup du refoulement. Autrement dit, l’angoisse est un substitut de l’affect du processus normal. Freud a dit : « l’angoisse est donc la monnaie qui a universellement cours, contre laquelle sont ou peuvent être échangées toutes les motions d’affect, si le contenu de représentation s’y

rapportant est soumis au refoulement »234.Enfin, l’action obsessionnelle a la fonction

d’éviter l’angoisse. Si quelqu’un l’empêche de réaliser cette action, il y a l’intrusion de l’angoisse chez lui. Par conséquent, les résultats du refoulement sont divers, soit la

pure angoisse, soit l’angoisse en compagnie de la formation-symptomatique, voire une formation-symptomatique complète sans angoisse. Pour lui, le symptôme est là

pour éviter une angoisse inévitable.

D’ailleurs, Freud a mis une autre fois l’accent sur le mécanisme de la névrose d’angoisse. La libido déviant de son emploi normal cause le développement de l’angoisse et ceci se passe au niveau du processus somatique. Du coup, il annonce ceci: là où se montre de l’angoisse, il existe aussi quelque chose devant quoi on s’angoisse235.

Selon l’analyse de la phobie infantile, Freud pensait que la phobie infantile concernant les ténèbres ou la solitude était en relation avec l’absence de l’objet aimé, par exemple, l’absence de la mère. Le désir de la mère dans les ténèbres est transformé en la peur des ténèbres. Ce processus est une répétition de la situation angoissante de la séparation d’avec la mère dans l’acte de la naissance. À cette époque, en tant que la distinction entre l’inconscient et la conscience ne s’établit pas, la libido non-employée ne peut pas être suspendue et va devenir de l’angoisse.

Pour l’angoisse qui est produite par le refoulement, Freud ajoutait que c’est la représentation qui est refoulée. L’affect liant à cette représentation va subir beaucoup d’avatars. Le destin direct de n’importe quel affect est transformé en angoisse. À ce moment, Freud pensait que la transmutation de l’affect est un aspect important du refoulement. Il n’y avait pas encore de l’affect inconscient, et que des représentations refoulées et inconscientes. Pour finir, nous voulons accentuer qu’une phobie pour

Freud peut être considérée comme une tranchée contre un danger externe qui représente maintenant la libido effrayante. Pour nous, Lacan a mis l’accent sur cette tranchée. Parce que l’angoisse pour lui est au lieu de la béance entre la jouissance et le désir.

K) L’inquiétant(L’Unheimlich)

——« Il est sans doute exact que l’Unheimlich est le

Heimlich-Heimisch qui a connu un refoulement et a fait retour à partir de lui, et que

tout Unheimlich remplit cette condition236.»

Le mot allemand « Unheimlich » est l’antonyme de « Heimlich » ou « Heimisch ».

Il est le contraire de « familier ». Il est effrayant parce qu’il est ni connu ni familier. Mais après une recherche étymologique, Freud a d’abord utilisé la définition de l’Unheimlich de Schelling: « serait Unheimlich tout ce qui devait rester un secret,

rester dans le monde du caché, et qui est venu au jour237 ». Ensuite, il découvre que

« Heimlich » est un mot qui a deux sens opposés. L’un des ces sens coïncide avec

celui de « Unheimlich ». Il est venu de l’Heimlich comme une sous-espèce de celui-ci.

Un mot comportant deux sens opposés est un phénomène que Freud a déjà évoqué

dans le texte intitulé « Du sens opposé des mots originaires 238». Au début de ce texte,

Freud répètait ce qu’il a dit sur le rêve:

« Le comportement du rêve à l’égard de la catégorie de l’opposition et de la

contradiction est des plus frappants. Celle-ci est tout bonnement négligée. Le «non »

semble pour le rêve, ne pas exister. Avec une prédilection particulière, les oppositions

sont contractées en une unité ou présentées en une seule fois. 239»

Comme ce que les interprètes du rêve dang l’Antiquité découvrent, une chose peut signifier son contraire dans le rêve. Pour s’expliquer là-dessus, Freud se réfère à des études langagières, surtout à l’étude de K.Abel. Selon Abel, dans la langue égyptienne, il y a beaucoup de mots à deux significations, dont l’une veut dire l’exact contraire de l’autre. Quand il s’agit de mots composés par deux vocables de signification opposée, Freud évoquait qu’il y a aussi ce phénomène dans la langue chinoise. Pourtant, à proprement parler, à l’exception de cela, il y a beaucoup de mots chinois qui unissent deux significations opposées. En plus, dépuis la dynastie Jin (A.D. 265-420), il y avait

un livre intitulé « L’exégèse de Er ya240 » qui a pris ce phénomène comme un objet de

236 Ibid, Volume XV, Paris: Puf, 1996, p.158. 237 Ibid, p.180.

238 Ibid, Volume X, Paris: Puf, 1993, p.165. 239 Ibid, p.169.

240 Guo, Pu (郭璞),l’exégèse de Er yal’édition de L’Université de Pékin, p.24. Le Er ya est le plus

recherche. Dans ce livre, ce phénomène est nommé comme l’anti-exégèse, qui veut dire un mot qui contient deux sens contraires. Par ses études de la langue, Freud a

montré que ce double des mots et leurs évolutions correspondent à la langue dans le

rêve. Il a dit ceci: « Nous sommes autorisés à entrevoir une confirmation de notre conception du caractère régressif et archaïque de l’expression de la pensée dans le

rêve241 ». Du coup, quand il y a presque la même chose qui surgit dans l’analyse de

l’Unheimlich, nous comprenons qu’il s’agit sans doute des choses qui concernent l’état primitif de la vie humaine.

Dans la suite, il analysait le roman de E.T.A. Hoffmann intitulé « L’homme au

sable » et proposait que le phénomène de l’Unheimlich serait lié au complexe d’œdipe de l’enfant. L’héros de ce roman qui a peur d’être privé de ses yeux ressemble à Oedipus qui arrachait ses yeux afin de réaliser une punition pour le désir de l’inceste.

En plus, le phénomène du double attirait l’attention de Freud. L’enfant tend à s’identifier à l’autre, de sorte qu’il ne sait pas où est le soi et qu’il substitue le soi externe à soi-même. Il s’agit d’un phénomène de redoublement de soi,et d’une

division de soi-même, et d’un échange. Par exemple, le même caractère de la personnalité ou le même crime dure parmi les générations d’une famille. Il citait la recherche d’Otto Rank qui concerne le double. Pour Rank, le double est lié à l’image dans le miroir, à l’ombre, au démon et à la peur de la mort, etc. Au début, le double avait une fonction protectrice au profit de l’auto-conservation. Il était venu de la phase du narcissisme primordial. Quand cette phase est passée, le double qui représentait l’immortalité deviendra le précurseur de la mort qui sera Unheimlich. Néanmoins, le double ne disparaît pas complètement bien que le narcissisme

primordial soit surmonté. Pendant les phases du développement psychique, il va

recevoir des nouveaux sens. Par exemple, il peut devenir l’idéal du moi ou le surmoi

qui surveille ou observe les autres parties du moi. En somme, Freud a considéré que l’inquiétant procède du fait que le double, comme la production d’une phase confucéens.

surmontée, va être une Chose épouvantable. Par surcroît, la répétition de la même chose est censée être une origine de l’affect Unheimlich. Par exemple, dans la petite ville en Italie, après être entré trois fois dans le champ des prostituées, l’Unheimlich surgissait tout à coup chez Freud. Enfin, Freud accentuait qu’il n’y a personne qui pourrait vaincre le narcissisme primordial, de sorte qu’il y aurait toujours un reste. S’il y aura quelque chose qui touchera le reste venu de la phase animisme, l’inquiétant apparaît fatalement.

Dans ce texte, Freud a répété sa proposition précédente. Autrement dit, l’affect est lié à la pulsion. Quand la pulsion est réfoulée, l’affect deviendra l’angoisse. Donc l’élément refoulé fait son retour dans l’Unheimlich. En tant que ce signe allemand « Un-» peut signifier le « non », il peut être le symbole du refoulement. Somme toute, l’Unheimlich peut être une entrée pour notre vie primordiale.

7.4.2 La deuxième théorie de l’angoisse chez Freud

Dépuis « Inhibition, Symptôme, Angoisse », Freud a fait une révision importante

de sa théorie sur l’angoisse. Nous pouvons résumer cette correction comme ceci: d’une angoisse qui est la transformation de la libido après le refoulement à l’angoisse qui est une réaction à la situation dangereuse en basant sur quelque modèle spécial.

Dans le document Tao Te King et Lacan (Page 104-121)

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