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L’an mille, échanges intellectuels et scientifiques ou confrontation militaire ?

L’époque de l’an mille a été l’objet de multiples fantasmes.

L’imaginaire collectif l’associe à une période sombre de l’histoire. La réalité est bien plus nuancée.

Après la destruction de nombreux monastères, suite à des incursions normandes, sarrasines et même hongroises, qui avaient ravagé la France par le fer et le feu, le début du Xe siècle voit émerger un renouveau monastique d’une ampleur inégalée. Le christianisme dominera, en effet, la vie quotidienne de la France dès le XIe siècle.

L’Église essaie d’apaiser au mieux cette période violente et brutale. La vie seigneuriale est dure, avec ses guerres locales, endeuillant les campagnes. Les moines furent les principaux artisans de cet extraordinaire renouveau religieux et civilisationnel.

La célèbre abbaye de Cluny, fondée en 909, rayonne au tournant de l’an mille sur la Bourgogne, l’Aquitaine, l’Italie, l’Île-de-France, la Germanie, l’Espagne et l’Angleterre. Cultivant son indépendance vis-à-vis du pouvoir politique, et de l’Église, également, « asile spécialement ouvert à tous les pêcheurs », écrit Pierre le Vénérable1, un des grands abbés de Cluny, elle tisse sa toile avec des prieurés, des maisons de prières qui sont aussi des centres d’exploitations, gérant un domaine terrien, travaillant, mettant tout en commun. Cluny devient un centre exemplaire d’organisation, de méditation, de réflexion, de développement de la culture et des sciences.

Suivant la règle de saint Benoît, les moines prient, lisent, copient des

manuscrits. La lectio divina, lecture de la parole divine, est de mise dans tous les monastères bénédictins. Un moine, à cette époque, lit en moyenne 1 265 heures par an, ce qui lui permet de prendre connaissance de 800 volumes dans son existence, soit bien plus que ne contiennent en général les bibliothèques de l’époque, qui cherchent à enrichir leurs fonds2.

Autre signe matériel de cette vitalité religieuse : la France se couvre de constructions nouvelles, d’églises et d’abbayes, telles la basilique Saint-Remi de Reims, l’abbaye Saint-Philibert de Tournus, Saint-Bénigne de Dijon, etc.

Robert le Pieux (996-1031), deuxième Capétien en titre, est roi de France. L’esclavage en France est tombé en désuétude vers le VIIIe siècle et évolue vers la servitude3. Même si saint Paul rappelait que, à l’origine, avec le christianisme, il n’y avait plus « ni esclave ni libre… tous un en Jésus-Christ », l’Église catholique aura une position plus nuancée, pour ne pas dire plus contradictoire. Si l’Église avait condamné l’esclavage entre chrétiens et considérait même l’affranchissement comme un devoir4, des tolérances, voire des autorisations tacites ou expresses, seront mises en œuvre par des successeurs plus sensibles aux choix terrestres que célestes.

La France se développe. La diffusion de la monnaie facilite les échanges et crée de la richesse, tant dans les campagnes que dans les villes. La production agricole augmente.

Il convient d’écarter cette idée reçue selon laquelle il y aurait eu la grande peur de l’an mille. Aucune source contemporaine n’en fait état, et il faut attendre la Renaissance et le XVIIIe siècle pour que cette rumeur devienne une quasi-vérité historique au XXe siècle. « Rien de particulier ne marqua cette date ; il n’y eut ni épidémies, ni guerres, ni « terreurs5 ».

D’ailleurs, qui, en Europe, hormis quelques clercs et érudits, connaissait la date exacte de l’an mille ? Ils devaient être peu nombreux, car la quasi-totalité de la population ne savait ni lire ni écrire.

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De l’autre côté des Pyrénées, l’an mille apparaît comme « l’âge d’or » de l’islam, avec ses connaissances scientifiques, médicales, architecturales, philosophiques… sans omettre l’art de la tolérance. Les thèses s’affrontent sur cet âge d’or. Certains s’interrogent sur la fin brutale de cette période. Le

présent ouvrage ne traite que de ce qui s’est passé en Andalousie, à proximité immédiate de la France, et non de Bagdad et sa civilisation spécifique. Il convient de constater que la période de l’an mille n’est pas une période d’échanges, de communications entre ces deux mondes, hormis à l’occasion des confrontations dues aux guerres de pillage.

Al-Mansur (Almanzor, en espagnol, 937-1002), vizir du calife de Cordoue, surnommé « le champion du jihad6 », relance des actions de pillages dans le nord de l’Espagne. En 997, il détruit la ville de Saint-Jacques-de-Compostelle et fait rapporter les cloches de la basilique par des chrétiens réduits en esclavage. Elles sont accrochées dans la grande mosquée de Cordoue en trophée7, et il remplace les portes par celles du sanctuaire. Les richesses des villes pillées ainsi que les habitants réduits en esclavage enrichissent le califat de Cordoue, qui mène grand train. Pour organiser son armée, il va même jusqu’à employer des mercenaires chrétiens et leur octroyer un statut particulier. Cette phase de violence redoublée ne plaide pas pour une bonne relation entre les deux civilisations.

Ces faits historiques montrent nettement un affrontement. Pourtant, il semble admis que ce serait grâce à l’islam que l’Occident aurait eu accès à la connaissance, aux manuscrits anciens, notamment des auteurs antiques grecs. Ce sujet est délicat, pour ne pas dire tabou. Des polémiques d’une extrême violence ont eu lieu et ne sont pas encore éteintes. Personne ne nie raisonnablement que certains ouvrages scientifiques arabes ont permis des études des deux côtés des Pyrénées.

Il convient d’évoquer le plus grand scientifique de son temps, complètement oublié de nos jours, qu’était Gerbert d’Aurillac, premier pape français, sous le nom de Sylvestre II. Gerbert, enfant de milieu extrêmement modeste, naît vers 950. Accueilli par les moines de l’abbaye de Saint-Géraud d’Aurillac, il devient moine bénédictin. Sa grande vivacité d’esprit, sa forte curiosité et son intelligence hors norme sont reconnues de tous. Passionné de sciences, il saisit, en 967, l’occasion d’étudier en Catalogne, car les moines de Ripoll ont traduit des œuvres de savants de l’arabe vers le latin, et, notamment, des ouvrages d’arithmétique, de géométrie et d’astronomie.

Gerbert enseigne, au-delà du trivium (grammaire, rhétorique et dialectique), le quadrivium, les mathématiques divisées en quatre matières (l’arithmétique, la géométrie, l’astronomie et la musique). Il suit pour cela les préceptes de son maître, le philosophe romain Boèce, qui affirme, cinq

siècles auparavant, que ces voies mènent à la sagesse. Par la Castille, Gerbert a accès aux travaux du maître des mathématiciens d’al-Andalous, le Sarrasin Abu al-Qasim Maslama, réputé en chimie et astronomie, et, avant tout, auteur d’un traité sur l’astrolabe, très utile pour calculer le mouvement des planètes, et, notamment, pour déterminer les dates du ramadan. Qui dit mathématiques, dit chiffres. Les chiffres arabes – qui sont, en réalité, les chiffres indiens empruntés par les Arabes – ne sont pas encore utilisés en Occident à cette époque. Gerbert va contribuer à leur diffusion dans l’Europe chrétienne, bien qu’il ne soit jamais allé, semble-t-il, en territoire andalou, la communication étant, à cette époque, particulièrement risquée, et réservée à de rares ambassadeurs.

Après la Catalogne, il se rend à l’abbaye de Bobbio, en Italie, qui possède une des plus belles bibliothèques de l’Occident, qui lui donne accès à de nombreux ouvrages antiques. Lui, le futur pape de l’an mille, déclare lors de la dispute de Ravenne : « […] la mathématique, la physique et la théologie, étant sur un pied d’égalité, sont subordonnées à un même genre, et […] leur participation à ce genre est identique8 ». Gerbert commande des ouvrages dans toute l’Europe, et la liste conservée mentionne finalement peu de textes traduits de l’arabe, hormis les ouvrages de Maslama, déjà cité.

Cet Auvergnat devient un des hommes les plus puissants de son temps.

Hugues Capet, refuse, en raison de son origine trop modeste, de le nommer archevêque de Reims – la plus grande ville au nord de Rome – et lui préfère un jeune clerc de 24 ans, Arnoul, fils bâtard de Lothaire. Cela ne dure pas.

Après la trahison de ce dernier, Gerbert devient archevêque de Reims, puis de Ravenne, et poursuit son ascension jusqu’à Rome. Passant « de R en R » (Reims, Ravenne et Rome), selon sa propre expression, il est le premier pape français en 999, lui, le petit vacher d’Aurillac. Ce pape scientifique et philosophe, premier des évêques (primus inter pares), est inquiet à propos de Jérusalem, qui voit augmenter le nombre de ses pèlerins et les risques liés à ces voyages. Dans une de ses lettres, il évoque le « grand espoir de relever ma cité déjà presque écrasée […] puisque tu ne le peux par les armes, viens à mon secours par tes conseils et par l’aide de tes œuvres ».

C’est pourtant avant la persécution des chrétiens et la destruction du Saint-Sépulcre ordonnée en 1009 par le calife fatimide al-Akim.

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Une polémique a fortement agité les esprits. En 2008, Sylvain Gouguenheim, agrégé d’histoire et docteur ès lettres, publie Aristote au mont Saint-Michel 9. Sa thèse est que ce ne sont pas les seuls Arabes qui ont permis la redécouverte de la culture antique grecque. Il est accusé de manipulation, même s’il ne faisait que reprendre, avec une analyse historique plus sérieuse, la position prise par Ernest Renan10 : « Cette science dite arabe, qu’a-t-elle d’arabe, en réalité ? La langue, rien que la langue. […] Il arriva pour l’arabe ce qui est arrivé pour le latin, lequel est devenu, en Occident, l’expression de sentiment et de pensée qui n’avaient rien à faire avec le vieux Latium11. » Depuis, Renan est accusé d’erreur de jeunesse12. Les propos d’une extrême violence (« ce bal de l’ignorance », affirme l’historien médiéviste de l’université de Paris-I, Max Lejbowicz, qui traite de « jean-foutre » ceux qui ont aimé le livre13) sont utilisés à l’encontre de l’historien. Alain de Libera, à l’époque professeur à l’université de Genève, et, depuis, au Collège de France, parle de « plaisant exercice d’histoire fiction » et d’« islamophobie14 ». Cependant, quelques universitaires, à l’instar du grand médiéviste Jacques Le Goff, jugent ces travaux « intéressants quoique discutables » et même quelques rares professeurs tentent de soutenir sa thèse15.

En réalité, ce débat existe depuis près d’un siècle et va au-delà du simple débat historique basculant vers un enjeu politique. Certains historiens estiment que nier l’apport des textes arabes pourrait s’apparenter à une apologie des racines chrétiennes de la France, attisant un certain racisme, une certaine islamophobie. Les parias de ces thèses s’accusent violemment. Certains rappellent l’engagement pro-arabe de Sigrid Hunke (1913-1999)16, amie de Heinrich Himmler, numéro 2 du régime hitlérien.

Selon elle, le Moyen Âge chrétien n’a rien apporté à l’Europe, préférant le néopaganisme germanique et l’identité européenne qu’elle considère bienheureuse grâce à l’apport de l’islam. Cela lui permet de nier clairement les racines chrétiennes de l’Europe.

La recherche de la vérité historique n’est pas le lieu où soulever et rejeter une prétendue hiérarchie entre deux civilisations, chrétienne et musulmane. Sans doute, faut-il nuancer les arguments des uns et des autres.

On ne conteste pas que le pape Gerbert est allé consulter, en Catalogne et en Castille, des ouvrages scientifiques écrits en arabe et traduits en latin.

Il n’y a pas de preuves qu’il ait recherché des ouvrages philosophiques, ce

qui ne signifie pas qu’il n’en a pas demandé. Cependant, il se dit le fils spirituel de Boèce, ce grand philosophe latin qui vécut de 480 à 524 à Rome. Appelé « l’instituteur » de l’Occident latin, Boèce a construit toute sa philosophie en étudiant les auteurs antiques, grecs notamment, puisqu’il avait comme objectif de traduire l’œuvre complète d’Aristote, ainsi que celle de Platon, avec ses commentaires. Mais ne reste de lui qu’une traduction d’un texte d’Aristote. Cela ne signifie pas qu’il n’a pas traduit d’autres écrits. Il avait vraisemblablement accès aux œuvres entières d’Aristote pour avoir voulu les traduire, et, cela, directement par Rome ou Constantinople, et non par l’intermédiaire des auteurs de langue arabe.

Gerbert enseigne à l’école de Reims notamment le Livre des catégories ou Prédicaments d’Aristote. On sait que Charlemagne, soucieux d’une

« renaissance » à la romaine, a demandé des copies à York de manuscrits qui manquaient à l’Académie palatine, dirigée par Alcuin. Et s’il sollicite les œuvres d’Aristote17, il est certain que, en revanche, il ne demande pas les œuvres de Platon. C’est au retour de Constantinople du moine Guillaume en 1167 que les œuvres de Platon sont étudiées dans les écoles d’Occident. Cela peut laisser penser que ces textes ne sont pas arrivés par le monde arabe. Pourtant, il est écrit au XIXe siècle : « On devra attendre que l’Espagne envoie des traductions latines faites sur les versions arabes (ou de langue arabe) ou que les communications occasionnées par la quatrième croisade mettent les richesses de la Grèce à la disposition de l’Occident latin18. » Comme si le grec avait été oublié en Italie, à Ravenne, Venise, ou jusqu’en Sicile, régions qui ont pourtant été rattachées à l’Empire byzantin dès le VIe siècle jusqu’au Xe siècle.

La difficulté de ce débat est de différencier un chrétien arabe, un chrétien arabisé, un Arabe musulman, et un Juif arabisé, également. Et nombreux sont ceux qui utilisent cette complexité pour conforter leur propre théorie : si c’est écrit en arabe, c’est écrit par un musulman. D’autres rappellent que, à cette époque, une bonne partie de la population avait conservé sa culture d’origine, sa religion, même si elle avait abandonné sa langue pour adopter la langue de l’envahisseur, en l’occurrence l’arabe.

Mettant en doute le sauvetage par des musulmans de ces textes, cette thèse affirme que ce sont les populations locales envahies, soumises, qui ont simplement utilisé l’arabe comme langue vernaculaire et ont donc traduit les livres qu’ils utilisaient dans cette langue pour pouvoir continuer à les lire et les propager.

Il suffit de prendre quelques exemples qui montrent que l’on peut se tromper d’analyse. Plus d’une vingtaine de savants arabes sont, en fait, des chrétiens, qu’ils soient moines, médecins, prêtres. Ils ont écrit en arabe des traités de philosophie, des livres de médecine, d’ophtalmologie, d’astromédecine, (Le Jardin médical), de pharmacopée, d’hygiène et de diététique voire même, pour Jibra’il ibn Jurjis, un traité sur le coït, et sur les parfums19… Ainsi sont-ils des savants arabes chrétiens, et non musulmans : Yahia ibn al-bartiq (traducteur d’Aristote à la fin du VIIIe siècle), Ishaq ibn Hunayn (aussi appelé le maître des traducteurs), Sarafiyun, Yûhannâ ibn Quaylan (il enseigne Aristote au IXe siècle à Bagdag, Ibn al-Tayyib al-Iraki (médecin, prêtre, il commente Aristote au XIe siècle) etc. À l’inverse, Avicenne (980-1037) médecin, philosophe et mystique, est musulman d’origine iranienne. Averroès (1126-1198), philosophe et juriste musulman, est andalou ; il commente Aristote et sera même étudié à l’Université de Paris durant quelques années au XIIIe siècle. Et certains scientifiques musulmans prolongent et approfondissent les travaux antiques, par exemple, Le Traité d’optique d’Alhacen, écrit entre 1011 et 1021, ou les livres de médecine du Perse Razi (865-925).

Le pragmatisme prévaut de tout temps. Les civilisations échangent. Le monde musulman a tiré profit de l’ancienne civilisation romaine et de la richesse de l’Empire romain d’Orient et d’Occident.

Cette même civilisation romaine a, cependant, perduré dans sa partie occidentale, européenne. Même si elle a subi les attaques et invasions de toutes sortes, elle a cherché à reprendre son destin. Les sources antiques perdues devront être retrouvées. L’Occident ira donc les chercher à Constantinople, avec le travail des traducteurs du mont Saint-Michel, mais aussi dans les débris de l’ancien Empire romain, envahi par l’islam. Si l’Europe peut acquérir de nouvelles connaissances auprès d’autres civilisations, elle n’hésitera pas à le faire.

1. Mort en 1156.

2. Guy-Marie Oury, Les Moines, Éditions Desclée, 1987, p. 109.

3. Pierre Bonnassie, Les Sociétés de l’an Mille, un monde entre deux âges, De Boeck, 2001.

4. En 873, le pape Jean VIII déclare : « […] nous vous exhortons et nous vous commandons, avec un amour paternel, si vous leur avez acheté des

captifs, de les laisser libres pour le salut de votre âme ».

5. Pierre Riché, « Le Mythe des terreurs de l’an mille », dans Les Terreurs de l’an 2000, colloque Jouy-en-Josas, Hachette 1976.

6. Yadh Ben Achour, Aux fondements de l’orthodoxie sunnite, Collection proche Orient, PUF, 2008.

7. Les cloches ne referont le chemin inverse qu’en 1236, lorsque le roi Ferdinand III de Castille s’emparera de Cordoue.

8. Pierre Riché, Gerbert d’Aurillac, le pape de l’an mille, Fayard, 1987, p.

60.

9. Sylvain Gouguenheim, Aristote au mont Saint-Michel, les racines grecques de l’Europe chrétienne, l’Univers historique, Le Seuil, 2008.

10. Ernest Renan, Histoire de l’ étude de la langue grecque dans l’Occident de l’Europe depuis la fin du Ve siècle jusqu’ à celle du XIVe siècle, Éditions du Cerf, 2009.

11. Ernest Renan, L’Islam et la science, conférence à la Sorbonne, Calmann-Lévy, 1883.

12. Max Lejbowicz, Retour sur l’affaire Gouguenheim, Methodos, 2006.

13. Jean Sévillia, Historiquement incorrect, Fayard, 2011, p. 50.

14. Tribune parue dans Télérama du 28 avril 2008.

15. Dominique Urvoy, professeur de l’Université de Toulouse, par exemple.

16. Sigrid Hunke, Le Soleil d’Allah brille sur l’Occident, et La Vraie Religion de l’Europe, Albin Michel, 1963.

17. « Plinius, ipse acer Aristoteles… »

18. Abbé Mignon, Les Origines de la scholastique et Hugues de Saint-Victor, Lethielleux, 1895.

19. La liste intégrale se retrouve dans l’annexe II d’Aristote au Mont-Saint-Michel, pp. 207 à 210.

Chapitre 11