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L’amour et la mort :

Dans le document The DART-Europe E-theses Portal (Page 100-140)

I- Amour Romantique et Société bourgeoise :

3- L’amour et la mort :

a- Mourir d’aimer :

Dans l’amour passion, la mort vient témoigner essentiellement de la violence et de la force du sentiment amoureux, mais aussi de sa sincérité. L’amour se transforme en effet en une force destructrice dans la mesure où elle peut entraîner la mort.

Sans cesser d’être une souffrance plaisante, l’amour devient le patronyme de la mort dans la mesure où la mort vient en quelque sorte couronner la majesté de l’amour en lui donnant une suite logique et en lui donnant plus de puissance. Aimer devient synonyme de mourir, de puissance et de courage à la fois, car si l’amour devient l’équivalent de la mort, cela veut dire qu’il faut beaucoup de témérité pour aimer. C’est en tout cas ce que laisse suggérer le discours que la fleur fait à Jacques Rolla dans cette strophe de Rolla d’Alfred de Musset :

Tu n’aimeras jamais, toi qui n’a point aimé.

Rolla, pâle et tremblant, referma la croisée.

Il brisa sur sa tige un pauvre dahlia.

« J’aime, lui dit la fleur, et je meurs embrassée Des baisers du Zéphyr, qui me relèvera.

J’ai jeté loin de moi, quand je me suis parée, Les éléments impurs qui souillaient ma fraîcheur.

Il m’a baisée au front dans ma robé dorée ; Tu peux m’épanouir, et me briser le cœur. » 180

Cependant, selon les cas de figures qui se présentent à nous et dont nous allons essayer d’étudier les profils, un sujet peut mourir d’amour de deux différente manières : soit en se consumant dans les flammes de sa passion et en souffrant en silence jusqu’au trépas, soit en subissant la mort subite, foudroyé par la puissance de l’amour.

Dans le premier cas, sans cesser d’être un sentiment délicieux, l’amour se transforme en un véritable supplice et une source de souffrance au quotidien. Le sujet devient prisonnier de sa passion qu’il traîne comme un boulet, ne sachant comment lui échapper ni quoi en faire.

L’éloignement ou le dédain de l’être aimé peut très rapidement se transformer en un cauchemar, et la simple privation de la vue de l’être aimé peut devenir une source

180 Musset, Alfred de, Paris, Garnier Flammarion, 2000, p. 62.

d’inquiétudes, d’angoisses, et d’insomnie. Seul l’amour de sa vie peut calmer ses ardeurs et soulager ses souffrances par sa simple présence à ses côtés.

Il est donc question d’un amour franc et sincère ; un amour platonique qui s’adresse à l’âme. L’être aimé devient par conséquent la seule raison de vivre, puisque sans son amour, la vie devient impossible. La mort intervient dans ce cas pour abréger ses souffrances, parce qu’il préfère trépasser que de vivre sans l’objet de sa passion.

Dans la neuvième nouvelle de l’Heptaméron, Marguerite de Navarre raconte l’histoire d’un gentilhomme dont le destin illustre bien cette fin tragique que peut entraîner la déception amoureuse.

Dans un endroit que Marguerite de Navarre situe entre « Dauphiné et Provence »181, un gentilhomme tombe amoureux d’une demoiselle d’un amour sincère et parfait. N’étant pas de la même situation sociale qu’elle, il lui était très difficile de la demander en mariage et de l’épouser. Il s’est donc contenté de l’aimer d’un sincère amour tout en lui vouant une honnête amitié.

Eloigné de l’objet de son amour à cause de soupçons infondés, il a appris plus tard que l’objet de sa passion allait être mariée à un homme qui n’était pas beaucoup plus riche que lui.

Pensant que son amour pour la demoiselle pouvait jouer en sa faveur, il a alors déployé tous ses efforts pour demander la fille en mariage mais sans succès. La mère de la fille ainsi que les parents ont élu l’autre gentilhomme car ils ont estimé qu’il était plus riche que lui.

Cette tournure des évènements a tellement affecté le gentilhomme qu’il en fut malade. « Et se laissant ainsi aller au désespoir et à la tristesse, perdit le boire et le manger, le dormir et le repos, en sorte qu’il n’était possible de le reconnaître pour la maigreur et étrange visage qu’il avait. »182

Affaibli et amaigri de chagrin, le gentilhomme a fini par trépasser. La visite tardive de sa bien aimée et da sa mère, venues le consoler, le rassurer et lui faire des promesses pour lui redonner de l’espoir, n’a pas changé le cours de son destin.

La plainte finale du gentilhomme, alors qu’il agonisait dans les bras de sa bien aimée, constitue la quintessence de l’amour platonique qu’il lui a porté, et rend compte de la sincérité et de la beauté de ses sentiments :

« L’amour que je vous ai portée a été si grande et honnête que jamais, hors mariage, ne souhaitai de vous que le bien que j’en ai maintenant. Par faute duquel et avec lequel je rendrai joyeusement mon âme à Dieu qui est parfaite amour et charité,

181 De Navarre, Marguerite, Heptaméron, Paris, Flammarion, 1982, p. 88.

182 Ibid., p. 89.

qui connaît la grandeur de mon amour et honnêteté de mon désir, le suppliant, ayant mon désir entre mes bras, recevoir entre les siens mon esprit. » Et en se disant, la reprit entre ses bras par une telle véhémence que, le cœur affaibli ne pouvant porter cet effort, fut abandonné de toutes ses vertus et esprits, car la joie les fit tellement dilater que le siège de l’âme lui faillit et s’envole à son créateur. »183

La souffrance d’Henriette de Mortsauf dans Le Lys dans la vallée a beaucoup de points en commun avec celle du gentilhomme dont il est question dans cette neuvième nouvelle de l’Heptaméron de Marguerite de Navarre, si on prend en compte surtout les souffrances, le chagrin d’Henriette, mais aussi la fin qui rappelle celle du gentilhomme en question.

En effet, femme mariée et fidèle, Henriette de Mortsauf repousse l’amour de Félix de Vandenesse en lui demandant de l’aimer uniquement « comme l’aimait sa tante ». Henriette brûlait pourtant d’amour pour Félix, et c’est en grande partie à cause de cet amour qu’elle succombe à la fin du roman, terrassée par le chagrin que lui a causé l’amour de Félix pour Lady Dudley.

Henriette et Félix se sont aimés d’un amour platonique, un amour d’âme à âme. Leur amour a su s’élever de la tentation de la chair et de l’adultère grâce surtout à l’abstention d’Henriette et à sa chasteté.

Vers la fin du roman, Félix rend visite à Henriette mourante, pour la rassurer et lui redonner de l’espoir pour qu’elle puisse continuer à vivre. Félix réitère son amour pour Henriette, mais d’une façon plus prononcée. Il ne s’agit plus de lui dire qu’il l’aimait à la manière dont sa tante l’aimait cette fois, mais il est question surtout de lui affirmer que son amour est unique. L’usage des superlatifs dans le discours de Félix est une manière d’insister sur le caractère unique et exceptionnel de son amour. Certes Félix est en train de donner de faux espoirs à Henriette, mais peu importe, son but est de lui donner une raison de vivre, même s’il fallait mentir pour convaincre, d’où le recours au pathos en lui rappelant leurs anciens regards et tout ce qui est cher à ses yeux pour l’attendrir et la faire fléchir :

« Un regard, lui dis-je, encore un de nos anciens regards ! La femme qui se donne tout entière, m’écriai-je en sentant mon âme illuminée par le coup d’œil qu’elle me jeta, donne moins de vie et d’âme que je viens d’en recevoir. Henriette, tu es la plus aimée, la seule aimée.

- Je vivrai ! Me dit-elle, mais guérissez-vous aussi. »184

183 Ibid., p. 91.

184 Balzac, Honoré de, Le Lys dans la vallée, Paris, Le Livre de poche, 1997, p. 330.

La déclaration d’amour que fait Félix à Henriette rappelle d’ailleurs celle que fait Julien Sorel à Madame de Rênal vers la fin du roman. Une déclaration faite aussi dans l’urgence puisque Julien était dans l’attente de son exécution :

« - Sache que je t’ai toujours aimée, que je n’ai aimé que toi. »185

Cependant, comme c’était le cas dans la neuvième nouvelle de l’Heptaméron, les promesses que Félix formule vers la fin du Lys ne sont finalement que des promesses tardives.

La tentative de secours employé par Félix est malheureusement vouée à l’échec puisque Henriette est déjà mourante. Les plaintes ainsi que l’adieu du gentilhomme mourant dans les bras de sa bien aimée raisonnent dans le dernier discours qu’Henriette fait à Félix. Henriette fait part à Félix de son adieu et de ses plaintes ainsi que de ses regrets des jours qu’ils avaient passés ensemble tout en jetant sa tète sur sa poitrine et ses bras autour de son cou :

« Adieu mon ami, dit-elle en s’arrêtant, en jetant sa tète sur mon cœur et ses bras à mon cou. Adieu, nous ne nous reverrons plus. Dieu m’a donné le triste pouvoir de regarder dans l’avenir. Ne vous rappelez-vous pas la terreur qui m’a saisie, un jour, quand vous êtes revenu si beau ! Si jeune ! Et que je vous ai vu me tournant le dos comme aujourd’hui que vous quittez Clochegourde pour aller à la Grenadière. Hé ! bien, encore une fois pendant cette nuit j’ai pu jeter un coup d’œil sur nos destinées. Mon ami, nous-nous parlons en ce moment pour la dernière fois. A peine pourrai-je dire encore quelques mots, car ça ne sera plus moi tout entière qui vous parlerai. La mort a déjà frappé quelque chose en moi. »186

Félix de Vandenesse se présente ici comme le sauveur qui tente de redonner la vie à Henriette mais il est aussi coupable de sa mort, puisqu’il l’a tuée en quelque sorte par son amour pour Lady Dudley. Cependant, Henriette ne semble pas lui en vouloir parce qu’elle était éperdument amoureuse de lui. Félix incarne uniquement aux yeux d’Henriette l’image du sauveur, qui arrive à temps pour l’extirper du danger. Fort de sa santé et de sa jeunesse, Félix est l’incarnation de la vie aux yeux d’une Henriette mourante. Sa mission consiste par conséquent à la rendre à la vie. Face à la mort, la présence de Félix lui redonne de l’espoir ; elle s’imagine même que la force physique est contagieuse, et que grâce à la présence et à la bienveillance de Félix, elle va, en bravant la mort, réussir à la vaincre et à chasser ses symptômes qui ont déjà commencé à s’emparer de son corps :

185 Stendhal, Le Rouge et le noir, Paris, GF Flammarion 1964, p. 538.

186 Ibid., p. 329.

« - Comme autrefois vous allez me rendre à la santé, Félix, dit-elle, et ma vallée me sera bienfaisante…Vous êtes un si bon garde-malade ! Puis, vous êtes si riche de force et de santé qu’auprès de vous la vie est contagieuse. »187

Contrairement à la mort telle qu’elle se présente dans la neuvième nouvelle de l’Heptaméron de Marguerite de Navarre, la mort dans Le Lys dans la vallée n’est pas salvatrice. La mort n’apporte ni le repos ni la satisfaction. La mort dans Le Lys dans la vallée intervient pour ouvrir davantage la brèche des souffrances des amants dans la mesure où Henriette refuse de mourir et de séparer à jamais de Félix.

Dans son délire de mourante, Henriette tente même de trouver les moyens et les solutions pour échapper à sa mort. Elle pense qu’elle peut changer, qu’elle peut apprendre l’anglais et faire concurrence à lady Dudley. Par son combat, Henriette rend finalement hommage à la vie, et refuse d’abdiquer devant la mort.

Durant son agonie, Henriette voit finalement la mort comme une injustice, car la mort vient la priver de Félix, de son amour et tous les moments délicieux qu’ils ont passés et qu’ils pourraient passer ensemble car elle pense qu’elle peut guérir et reprendre les choses en main, autrement dit qu’elle peut reconquérir Félix et l’arracher à lady Dudley:

« - Ah ! C’est la mort mon pauvre Félix, me dit-elle, et vous n’aimez pas la mort ! La mort odieuse, la mort de laquelle toute créature, même l’amant le plus intrépide, a horreur. Ici finit l’amour : je le savais bien. Lady Dudley ne vous verra jamais étonné de son changement. Ah ! Pourquoi vous ai-je tant souhaité, Félix ? Vous êtes enfin venu : je vous récompense de ce dévouement par l’horrible spectacle qui fit jadis du comte de Rancé un trappiste, moi qui désirais demeurer belle et grande dans votre souvenir, y vivre comme un lys éternel, je vous enlève vos illusions . Le véritable amour ne calcule rien. Mais ne vous enfuez pas, restez. Monsieur Origet m’a trouvée beaucoup mieux ce matin. Je vais revenir à la vie, je renaîtrai sous vos regards. Puis quand j’aurais recouvré quelques forces, quand je commencerai à pouvoir prendre quelque nourriture, je redeviendrai belle. A peine ai-je trente cinq ans, je puis encore avoir de belles années. Le bonheur rajeunit, et je veux connaître le bonheur. J’ai fait des projets délicieux, nous les laisserons à Clochegourde et nous irons ensemble en Italie. »188

Les regrets d’Henriette portent essentiellement sur la fuite du temps et l’impossibilité du bonheur, thèmes purement romantiques. Henriette a « soif » de vivre. Face à la mort, elle voit sa vie comme un mensonge. Elle est prête à effacer sa vie passée pour recommencer une nouvelle. Henriette regrette finalement la vie de chasteté qu’elle a menée jusqu’à présent.

187 Ibid., p. 354.

188 Ibid., p. 353.

Pour recouvrer la santé, elle est désormais prête à faire des folies et à profiter de la vie. Lady Dudley se transforme subitement en un exemple pour Henriette, car lady Dudley incarne la vie et la joie de vivre.

Henriette ne peut plus retenir finalement sa faim d’amour. L’agonie est un moment de vérité, où Henriette exorcise enfin sa peur, pour afficher sa fureur de vivre et son envie de fuite et d’évasion dans le monde de l’amour, du bonheur extrême et de la vie immédiate, en faisant mine d’oublier et d’ignorer, même pour quelques instants, les menaces de la mort qui plane autour de son lit. Henriette s’étonne même de la possibilité de mourir, car l’heure est à la joie et à l’amour. Son agonie est une occasion pour envier tous ceux qui ont la chance de continuer à vivre. Henriette dénonce l’injustice de la mort qui vient l’arracher à la vie dans un moment crucial de sa vie de jeune femme à qui la vie peut encore offrir plein de projets et beaucoup de bonheur :

« - Oui, vivre ! dit-elle en me faisant lever et s’appuyant sur moi, vivre de réalité et non de mensonges. Tout a été mensonge dans ma vie, je les ai comptées depuis quelques jours ces impostures. Est-il possible que je meure, moi qui n’ai pas vécu ? Moi qui ne suis jamais allée chercher quelqu’un dans une lande ? Elle s’arrêta, parut écouter, et sentit à travers les murs je ne sais quelle odeur. — Félix ! Les vendangeuses vont dîner, et moi, moi dit-elle d’une voix d’enfant, qui suis la maîtresse, j’ai faim. Il en est ainsi de l’amour, elles sont heureuses, elles ! »189

Dans son agonie et devant la menace de la mort qui presse, Henriette avoue ouvertement son amour à Félix, elle qui lui a toujours demandé de l’aimer « comme l’aimait sa tante ». L’heure est donc à la confession, à la franchise et à l’ostentation sentimentale. Le tutoiement évince le vouvoiement, et la déception d’un amour qui s’échappe se transforme en un engouement pour l’avenir et pour le bonheur.

Henriette profite finalement des instants qui lui restent à vivre pour aimer sans limites, d’où son envie de détruire toutes les barrières qu’elle a édifiées jusqu’à présent. Sa déclaration d’amour est aussi un aveu d’échec. Elle a échoué parce qu’elle n’a pas su aimer, et elle n’a pas su vivre en profitant du bonheur qui s’est offert à elle. Henriette se définit d’emblée comme un martyr de l’amour :

« Oh ! Oui, j’ai bien soif, mon ami. L’eau de L’Indre me fait bien mal à voir, mais mon cœur éprouve une plus ardente soif. J’avais soif de toi, me dit-elle d’une voix plus étouffée en me prenant les mains dans ses mains brûlantes et m’attirant à

189 Ibid., p. 355.

elle pour me jeter ces paroles à l’oreille : mon agonie a été de ne pas te voir ! Ne m’as-tu pas dit de vivre ? Je veux vivre. »190

Henriette réclame indirectement sa vie gâchée à Félix, elle lui rappelle, mais sans l’accabler, ses promesses non tenues et les faux espoirs qu’il lui a donnés. En somme c’est l’abandon de Félix qui l’a tuée. Henriette s’acharne par conséquent à réclamer sa vie à Félix comme s’il détenait le pouvoir de lui redonner la vie ou de la laisser mourir. Ses délires de mourante traduisent une amertume intérieure, une patience vaine et une passion non récompensée :

« Elle jeta ses bras autour de mon cou, m’embrassa violemment, et me serra en disant : — Vous ne m’échapperez plus ! Je veux être aimée, je ferai des folies comme lady Dudley, j’apprendrai l’anglais pour bien dire my dee. »191

Henriette fait culpabiliser indirectement Félix pour lui faire ressentir sa responsabilité, et la lui faire endosser. Cette responsabilité est assumée par Félix dans la mesure où il se sent déjà coupable. Sa culpabilité s’est accentuée d’ailleurs par le spectacle offert par Jacques et Madeleine qui erraient sans espoir, et dans leurs yeux un regard plein de haine envers

« l’assassin » de leur mère.

« Au moment où je relevais ma tète abattue en me demandant d’où me viendraient désormais la lumière et l’espérance, quel intérêt j’aurais à vivre, l’air fut agité d’un léger bruit ; je me tournai vers la terrasse, j’y aperçus Madeleine se promenant seule, à pas lents. Pendant que je remontais vers la terrasse pour demander compte à cette chère enfant du froid regard qu’elle m’avait jeté au pied de la croix, elle s’était assise sur le banc ; quand elle m’aperçut à moitié chemin, elle se leva, et feignit de ne pas m’avoir vu, pour ne pas se trouver seule avec moi ; sa démarche était hâtée, significative. Elle me haïssait, elle fuyait l’assassin de sa mère…Madeleine avait-elle gardé ses pensées pour elle seule, avait-elle inspiré sa haine à Jacques ? »192

Dans La Chartreuse de Parme l’un des avatars de la mort est censé être la prison.

Cependant, la prison devient subitement un lieu d’épanouissement et un endroit propice à l’amour, puisque c’est dans la prison de la tour Farnèse que Fabrice del Dongo découvre l’amour vrai et ressent pour la première fois les délices du bonheur en tombant amoureux de Clélia Conti, fille du gouverneur de la prison.

190 Ibid.

191 Ibid., p. 356.

192 Ibid., pp. 357-358.

La prison et la mort deviennent paradoxalement des endroits incontournables et nécessaires à l’amour et au bonheur. C’est derrière les clôtures et derrières les murailles que l’amour se développe et prend forme, recréant ainsi des conditions semblables à celles que nous rencontrons dans Le Roman de la rose par exemple. La différence c’est que dans Le Roman de

La prison et la mort deviennent paradoxalement des endroits incontournables et nécessaires à l’amour et au bonheur. C’est derrière les clôtures et derrières les murailles que l’amour se développe et prend forme, recréant ainsi des conditions semblables à celles que nous rencontrons dans Le Roman de la rose par exemple. La différence c’est que dans Le Roman de

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