4. PRECONISATIONS
4.3 L EVER LES OBSTACLES FINANCIERS ET TERRITORIAUX
4.3.2 Les aides
Pour permettre à tous les élèves boursiers méritant d’atteindre leur réussite, il faut rétablir une égalité des moyens. Il existe déjà de nombreuses aides pour les élèves de condition moyenne à défavorisée. Le premier objectif, c’est de parvenir à informer tous les élèves, afin que ceux qui sont éligibles à des aides en soient conscients et qu’on puisse les aider dans leurs démarches. Nous pouvons par ailleurs nous inspirer de pratiques existantes pour être encore plus innovants dans nos aides. Il nous faut accentuer la politique d'aides sociales initiée depuis 2007 et développer des actions incitatives afin que les familles et les étudiants qui en relèvent demandent plus systématiquement à bénéficier d’une bourse.
Propositions :
• Permettre aux élèves qui sont éligibles à une bourse du supérieur de mieux connaître et faire valoir leurs droits :
• Systématiser l’information sur le droit à une bourse du supérieur.
• Impulser une utilisation plus intensive d’Admission Post-‐Bac et du simulateur sur le serveur du CNOUS (qui calcule les droits aux aides).
• Alerter directement via la procédure Admission Post-‐Bac les bacheliers mention très bien sur les conditions d’attribution de la bourse au mérite.
• Systématiser, dans toutes les CPGE, le repérage à la rentrée des élèves éligibles à une bourse qui n’y auraient pas postulé. Transmettre systématiquement un dossier de bourse aux CROUS si les étudiants ne l’ont pas encore fait.
• Changer le nom de la « bourse à taux zéro » pour le rendre plus éloquent («Bourse échelon zéro » par exemple) et signaler très clairement les avantages de cette bourse sur Admission Post Bac (en invitant les étudiants à cocher une case après lecture) et faire une information plus large sur les critères d’éligibilité.
• Proposer des prêts à taux zéro, avec un accompagnement personnalisé pour le calcul et l'échelonnement des remboursements.
• Autres innovations :
• Instaurer un paiement des frais de scolarité après les études supérieures (proposition de la Conférence des grandes écoles).
• Organiser la gratuité pour les boursiers des déplacements (avec une limite) et de l’hébergement pendant les épreuves des concours.
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Contributions
Contribution de M. Pascal Charvet Directeur de l’ONISEP
1° Contexte général d'évolution de l'information à l’orientation liée aux évolutions sociétales, comportementales et technologiques.
Si la notion d’accompagnement a, en France, commencé par toucher d’abord les activités périscolaires, rapidement elle a durant, les deux dernières décennies, investi l’ensemble du paysage éducatif. Dans le rapport, « Quels savoirs enseigner dans les lycées ? », qui a fait suite à la consultation nationale sur les lycées en 1998, les professeurs y sont déjà mentionnés comme des « accompagnateurs de l’apprentissage », et l’on a vu dans le même temps se répandre dans le champ de l’orientation des termes à connotations voisines, comme « parrainage », « tutorat », « mentorat », « coaching »…. Le rôle de l’accompagnement en orientation de façon à parvenir à plus grande égalité des chances est apparu comme indispensable à l’échelle européenne : pour l’OCDE en 2004, il est devenu le vecteur, pour les collectivités comme pour les individus, de l’aide à la réalisation de projets de parcours professionnels et personnels. Démarche avant tout pragmatique, il vise, en s’inscrivant dans la durée de la maturation et de la réalisation, à faire progresser par tâtonnements progressifs le cours d’un projet.
Dans le même temps et de manière convergente, le développement de la politique d’Orientation et de Formation Tout au Long de la Vie, promue par l’Union européenne et fondée sur une information pour l’orientation et une orientation conçues comme un processus continu, a, depuis plusieurs années, modifié en profondeur, elle aussi, la place de l’orientation dans notre système éducatif. La loi du 25 novembre 2009, en a tiré les conséquences et, en associant les termes d’orientation et de formation tout au long de la vie, de même qu’en créant un droit individuel à l’orientation et à la formation, a substitué à l’ancienne notion d’étapes celle de parcours tout au long de la vie. Elle nous invite ainsi à sortir d’une approche sectorielle de l’orientation, ainsi que de l’existence d’un « domaine» qui serait réservé aux seuls professionnels de l’orientation pour la restituer à tous et particulièrement aux publics qui en ont le plus besoin. En effet, Entre la situation des années 1950 et la situation des années 2010, après la massification où 65% d’une génération a le bac, la transformation que l’Onisep se devait de réaliser devait être calé sur l'Egalité des chances : Egalités des chances de l'accès à l'information, Egalité des chances dans la personnalisation des contacts en utilisant les méthodes et les ressorts des réseaux sociaux , Egalité des chances par la levée de l'autocensure liée aux outils de communication collective.
La réforme du lycée, comme la nouvelle licence et le chantier de l’orientation active ont entendu répondre à ces exigences en faisant de l’orientation l’affaire de toute l’équipe éducative, avec les lycéens et en liaison avec leurs familles, et en reconnaissant à chaque membre de l’équipe éducative son rôle spécifique d’acteur de l’orientation, celui du chef d’établissement, celui du professeur, celui du professeur documentaliste, celui du conseiller principal d’éducation, et celui des conseillers d’orientation psychologues qui ont tout leur rôle d’expert à jouer au sein des équipes afin de permettre la réussite de tous les élèves. C’est donc bien au développement d’une culture commune de l’orientation visant à construire une plus grande égalité des chances qu’il était essentiel que l’Onisep se dédie.
2° Enjeux de l'information et de l’appropriation par l'élève ou l’étudiant pour construire librement son projet personnel qui lui servira alors de fil rouge et de cap autour de Cordées de la réussite.
2.1 L’accompagnement à l’orientation et l’égalité des chances : les principes d’une réponse institutionnelle face à une nouvelle fracture numérique
L’accompagnement à l’orientation vise, à favoriser chez les élèves l’apprentissage progressif des choix, l’appropriation de l’information et une meilleure connaissance de soi. Mais c’est aussi savoir rendre intelligible, dans la culture même des élèves, l’information sur les métiers et les formations, car cet accompagnement passe, pour une partie, par une meilleure information à leur égard. Si les élèves d’aujourd’hui sont en effet rompus à l’usage de s’informer ou d’échanger, sur des sites interactifs, et s’ils ont la maîtrise de multiples compétences techniques et témoignent d’une virtuosité indéniable et quasi homogène pour ce qui touche aux actions ludiques ou relationnelles sur le web, on aurait tort de penser que tous sont à égalité dans l’appropriation de l’information pour l’orientation. En effet l’appropriation de l’information renvoie à des apprentissages précis qui se font plus naturellement dans les familles informées
où les adolescents trouvent des ressources et des modèles autres et plus complets que ceux de leurs pairs. Et il est à craindre qu’un écart culturel, là aussi, ne se crée plus gravement, si ne s’effectue au sein de l’équipe éducative ce travail indispensable de médiation de l’information, où celle-‐ci sera analysée, commentée et véritablement assimilée. Le risque est grand si les services numériques ne sont pensés dans cet esprit d’accompagnement et d’explicitation de voir se reconstituer une fracture numérique, mais cette fois-‐ci sur les contenus implicites. L’accès en effet aux réseaux et aux technologies numériques est devenu l’une des conditions majeures d’intégration aujourd’hui dans notre société. Encore une fois, ni la mise en place d’un réseau à haut débit, ni la généralisation des usages ne permettront d’éviter que ne se crée, plus béante encore cette fracture numérique culturelle que l’on voit à l’Ouvre dans le champ de l’information plus grande que partout ailleurs (entre autres complexité des sigles, et surtout une communication pour initiés).
Poser les problèmes sous cet angle supposait, à nos yeux, de traiter l’information à la fois dans un contexte d’accès à une information rapide et contextualisée, ici et maintenant, dans le temps court exigé aujourd’hui par tous les publics, et dans un environnement de construction personnelle supposant d’abord l’installation d’une méthodologie propre à une approche éducative qui implique, elle, un temps long et continu.
L’impérieuse nécessité de parvenir à l’égalité de l’accès à l’information, celle aussi de répondre à la diversité et à la liberté des choix individuels, la nécessité de lutter contre les stéréotypes (en particulier de genre) nous ont semblé tracer les contours des nouveaux services numériques de médiation que nous étions susceptibles d’apporter. Ceux-‐ci devaient pouvoir s’ancrer dans ces valeurs, en utilisant les ressources des nouvelles technologies et en prenant en compte les différentes formes de personnalisation aux limites de la sphère privée voire intime, qui caractérise ce champ si particulier de l’orientation. Mais il fallait aussi se relier à un véritable réseau social, celui des Cordées pierre angulaire de cette nouvelle politique de l’Onisep. C’est pourquoi il y deux ans avant toute autre action l’Onisep a lancé avec le MENSR le site des cordées de la réussite : http://www.cordeesdelareussite.fr/ pour améliorer l'information des lycéens sur les dispositifs existants. Grâce à un service de géolocalisation, les lycéens et collégiens ont ainsi accès à une cartographie des
"Cordées de la réussite" par académie avec un lien direct vers les sites académiques et un descriptif de chaque cordée et des actions développées dans ce cadre en lien avec les universités, les grandes écoles, les associations, le monde économique. Mais s’il s’agissait là d’un service d’abord rendu aux élèves, c’était aussi pour l’Onisep la volonté de faire des Cordées de la réussite l’élément catalyseur de toutes ses actions et de les inscrire à l’intérieur de ce maillage à la fois numérique et territorial qu’elles constituent. C’est ainsi que tout nouveau service créé à l’ Onisep est systématiquement relié aux Cordées. Aussi le dernier service crée à savoir le « serious game Monapb » en ligne sur http://www.onisep.fr/, qui vise à donner les codes de la procédure Admission Post Bac à tous les lycéens qui ne les ont pas est-‐il connecté avec le site des cordées de la Réussite. Les cordées se devaient par les valeurs qu’elle portent d’être à chaque fois l’horizon naturel de cette nouvelle culture de l’orientation et de l’égalité des chances qu’il importait de développer et promouvoir.
De ce point de vue, il était indispensable de concevoir cette nouvelle culture de l’orientation non pas comme un système figé et unique, mais mobile et articulant des dispositifs fondés sur une diversité harmonieusement coordonnée de réponses, en fonction des différents types de public et de questions, plutôt que d’envisager une réponse unique, à même de traiter seule l’ensemble des multiples facettes dont relève la question de l’orientation et de l’égalité des chances.
2.2 Mettre l’information pour l’orientation et l’égalité des chances au cœur de la médiation éducative Il fut nécessaire également d’opérer une sorte de décentrement à l’intérieur de l’Onisep : ne plus éditer pour un public idéal et abstrait mais pour ces adolescents, nouveaux habitants du virtuel que Michel Serres dans a conférence, Eduquer au XXIème siècle, du 1er mars dernier, sous la coupole de l’Institut, appelait avec tendresse Petit Poucet et Petite Poucette, du fait de leur virtuosité à écrire des SMS avec leurs deux pouces.
Prendre en compte d’abord et surtout la question de la situation particulière des destinataires finaux devint une exigence didactique absolue, car elle était la condition préalable à tout accompagnement : ainsi les jeunes et leurs familles (grand public), les professionnels (enseignants, conseillers, documentalistes, etc.), les partenaires du monde professionnel ont fait l’objet chacun d’une attention éditoriale spécifique et tout particulièrement les publics jusque là qui ne faisaient pas l’objet d’information très soutenue. C’est ainsi qu’ a été créé en partenariat avec les AGEFA PME le site http://www.onisep.fr/voie-‐pro. Les contenus de cette information en direction des élèves qui n’ont pas les codes sont, en effet, eux-‐mêmes porteurs de solutions adaptées et particulières : le collégien, l’articulation collège/lycée, le lycéen, l’articulation lycée/enseignement supérieur, l’étudiant, imposaient des mises en scène fonctionnellement et psychologiquement adaptées à la
complexité des informations à traiter et aux caractéristiques de leurs destinataires. L’application de ces principes a ainsi permis, entre autres, la progression spectaculaire de la fréquentation du site de l’Onisep, qui a multiplié par dix sa fréquentation en trois ans pour atteindre maintenant plus de 30 millions de visites uniques annuelles.
C’est donc au croisement de ces différentes logiques du sens que se sont cristallisés les réponses apportées, à partir d’outils documentaires et pédagogiques spécifiques mais conçus en réseau à partir du site des Cordées, permettant une navigation en rhizome, garante à la fois de la cohérence et de la complétude de la réponse.
L’Onisep a ainsi développé plusieurs services structurants majeurs en lien étroit avec la DGESCO et la DEGESIP. Leur dématérialisation affirme l’ubiquité, l’atemporalité et l’accessibilité extrême de la réponse, personnalisable et mémorisable, aujourd’hui attendue d’un système performant prenant en compte les attentes du public le plus vaste. Mais les trois services, présentés ci-‐dessous, ont été également pensés pour mettre l’information pour l’orientation au cœur de la médiation éducative et permettre l’une véritable égalité des chances : le webclasseur/orientation, au sein même de la classe ; la plate forme www.monorientationenligne.fr au cœur du dialogue entre l’élève, ou l’enseignant ou les familles, et les professionnels de l’information. Le service http://www.mon-‐stage-‐en-‐ligne.fr/ pour le secondaire et pour le supérieur, afin d’assurer une plus grande égalité devant les stages entreprises.
3° Pour l’égalité des chances : trois services de médiation éducative de l’information dédié aux équipes éducatives, aux élèves, aux familles et aux partenaires institutionnels et socio-‐économiques :
3.1 Le Webclasseur/orientation,
Cet outil, intégrable dans les ENT, est, aujourd’hui, déjà présent dans de très nombreux établissements (2286). Il fallait en effet pour accompagner le Parcours de Découverte des Métiers et des Formations un outil qui favorise une démarche active chez les élèves et permette de recevoir des ressources en continu pour les professeurs qui les sélectionnent ensuite pour la classe. C’est dans cet esprit qu’a été créé le Webclasseur/orientation, développé avec la DGESCO et en lien avec l’Inspection générale, et appelé à devenir l’outil majeur pour le PDMF.
Mais cet outil constitue aussi un support précieux pour la mise en œuvre de l’accompagnement personnalisé au lycée. Il articule la dimension collective de la classe à celle, personnalisée, de l’espace de l’élève sur le web-‐
classeur, et favorise, entre autres, les échanges au travers de la messagerie entre professeurs et élèves. Il permet à l’élève, grâce à l’accompagnement du professeur, de structurer l’information, de rassembler et d’organiser les expériences vécues et d’élaborer progressivement un projet porteur de sens. Adossé aux ressources nationales et académiques de l’Onisep, il reste un outil ouvert, aux enrichissements de proximité, par l’équipe éducative en charge de la classe ainsi que par le COP référent et en lien avec les partenaires locaux.
Il est, de fait, un outil centré sur le parcours de l’élève : connecté à l’annuaire fédérateur, il permet d’inscrire la démarche dans la durée, de la cinquième à la terminale. L’espace de l’élève qui l’accompagne dans son parcours de la cinquième à la terminale, devient ainsi le support d’une orientation positive et active puisque l’élève élabore son livret numérique personnel, son « passeport orientation » en repérant toutes les compétences utiles dans sa démarche d’orientation tout au long de la vie, de même que toutes les ressources dont il a besoin. Une rubrique « mes compétences » y est identifiée. Deux espaces dédiés à l’évaluation des compétences peuvent être reliés à l’espace de l’élève, l’un destiné aux associations et partenaires extérieurs, l’autre aux enseignants. Ainsi l’élève peut ensuite importer dans son espace propre toute validation qui lui paraîtra utile et qu’il communiquera s’il le souhaite.
Le Webclasseur orientation est aujourd’hui le support de deux « objets » :
3.1.1 Le Webclasseur orientation e que nous venons d’évoquer et qui vient en appui du Parcours découverte des métiers et des formations et de l’accompagnement personnalisé. Organisant l’accompagnement des adolescents par les différents membres de la communauté éducative, il permet de développer l’autonomie et l’initiative de l’élève et la formalisation positive de ses capacités et compétences .et contribue ainsi à mettre en évidence l’égale dignité des parcours.
3.1.2 Le livret de compétences expérimental En application de l’article 11 de la loi de novembre 2009 relative à l’orientation et à la formation professionnelle tout au long de la vie.(166 établissements expérimentaux). Le Lcex est au service du jeune, élève ou apprenti ; il lui permet de valoriser ses acquis, de mieux s’auto-‐évaluer et de conduire une réflexion plus éclairée sur ses choix possibles d’orientation. L’implication personnelle du jeune et celle de sa famille sont ainsi prépondérantes pour l’efficacité de la démarche et de l’outil. Il permet de formaliser et valoriser l’ensemble des compétences acquises par le jeune dans le cadre de l’éducation formelle mais également hors du cadre scolaire par exemple dans le cadre associatif ou privé notamment familial ainsi que ses réalisations et engagements Le livret est renseigné par le jeune lui-‐même avec l’appui de l’équipe éducative et des adultes référents.
Ces deux outils constituent le support d’une orientation positive et peuvent être utilisés lors des phases d’orientation. Ils permettent de valoriser chaque parcours dans sa singularité et de contribuer ainsi à l’égalité des chances. Ils s’inscrivent tous deux dans la durée.
3.2 Une information à l’orientation fiable et accessible à tous : un levier pour lutter contre les inégalités Afin d'offrir aux établissements scolaires, aux élèves, aux étudiants et à leurs familles un accompagnement renforcé, le Ministère de l’Education nationale avec l’Onisep a mis en œuvre une plateforme nationale de contacts, (Mail, Tchat, Tél). Un seul clic sur (www.monorientationenligne.fr) met en relation l’internaute avec la plate forme de réponse sur laquelle se trouvent des correspondants Onisep. Généralisée à l’ensemble de la France, fin mars 2010, elle se voit, de plus, couplée avec un site du même nom, dédié à la plate forme et à son usage éducatif par les enseignants et les élèves. Le succès de cette plate forme est important (150000 mille appels traités l’année 2011. Le tchat y est dominant et constitue près de 55% des échanges.
Ce nouveau service, dont l'importance a été rappelée dans la circulaire de préparation de la rentrée 2010 parue au B.O. du 18 mars 2010, permet d'avoir un accès rapide et simple à un premier conseil ainsi qu’à des informations utiles pour aider aux choix d'orientation (contenus des formations, débouchés professionnels et conditions d'insertion, ressources et acteurs à mobiliser...) en liaison avec les dispositifs existants dans les rectorats. Cette plate forme s’appuie, en effet, sur l’ensemble des ressources développées dans les services d'information et d'orientation des rectorats, ceux de l’Onisep et de ses Délégations régionales. Elle est constituée d’un réseau de six implantations inter régionales interconnectées, situées respectivement à Amiens, Bordeaux, Grenoble, Nantes, Ile de France, et Fort de France.
La plateforme, qui apporte toujours une réponse personnalisée à l'usager lui permet également, lorsque cela est nécessaire et sans nouvelle démarche de sa part, de bénéficier des informations ou services susceptibles de l'aider à trouver une réponse complète à sa question. C'est le cas ainsi d'un certain nombre de demandes concernant les procédures d'orientation et d'affectation des élèves. Les compléments d'information ou l'accès à un conseil personnalisé, grâce à un entretien approfondi au Centre d'Information et d'Orientation par exemple, sont alors mis en œuvre dans le cadre des dispositifs académiques, pour que l’usager bénéficie, soit d’une réponse par mail, soit d’un rendez-‐vous pris dans le CIO de son académie, le plus proche de chez lui, au travers du canal de la plate forme et du service académique d'information et d'orientation.
Dans le cadre de la réforme du lycée, cette plate forme de contacts multicanaux peut être également un point d’appui pour le tuteur ainsi que pour le lycéen. Les professeurs sont ainsi amenés à utiliser ce service avec de petits groupes, en heure de vie de classe mais également pour de l’accompagnement plus personnel. Ils peuvent aussi l’utiliser dans les séances consacrées au PDMF à partir du Webclasseur/orientation. L’élève est ainsi conduit à préciser ses questions et à avoir une attitude active face à ses recherches dans le domaine de l’information et de l’orientation. Les plateformes, viennent de cette manière, en aide à l’accompagnement personnalisé et au tutorat, entre autres, comme lieu d’entraînement à la recherche documentaire et à la compréhension sémantique des nombreux termes parfois complexes des métiers. Les questions pour ce type de travail sont plutôt posées par mail à la plateforme, et les réponses de la plateforme, fournies par mail également, comportent de nombreuses ressources, afin de permettre un travail d’exploitation fructueux par le tuteur et l’élève.
Mon orientation en ligne est implantée également à Paris dans le CIO mediacom avec un engagement du recteur en matière de moyens sans équivalent dans les autres académies Ce service de l’Onisep est intégré