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FONCTIONNALITÉS DE L'ARCHITECTURE

Dimensions

Description : Conçue sans doute initialement pour aménager un lieu de couchage ou de protection sommaire voire une sépulture, l'architecture a connu rapidement des développements adaptés à des fonctions plus spécifiques. Les manières d'occuper ces lieux livrent parfois des traces matérielles (artefacts et/ou écofacts) qui

permettent alors aux archéologues de préciser la ou les

fonctionnalités ainsi que la période d'usage des lieux mis au jour lors d'opérations de fouilles. Cette partie s’attachera donc à

recontextualiser les objets dans un cadre architectural qui a le plus souvent disparu.

« l'homme est un loup pour l'homme »

« L'HOMME EST UN LOUP POUR L'HOMME »

Dimensions Description :

Plaute ne s'y trompait pas : « l'homme est un loup pour l'homme ». Si l'Histoire nous apprend la place prépondérante qu'occupe la violence dans les sociétés humaines, l'archéologie nous en apporte les preuves, bien au-delà des objets. Ainsi, les circonstances ne manquant pas pour agir brutalement, l'Homme a très tôt pu déployer un arsenal d'équipements offensifs et défensifs, qui représentent désormais autant de vestiges des pratiques de la violence. Parallèlement, cette dernière constitue notamment par sa fréquence dans les récits historiques, un sujet de choix pour les artisans et artistes, qui illustrent par des scènes de violences tant les objets du quotidien que les œuvres plus prestigieuses. L'occasion leur est donnée d'interroger les spectateurs sur les émotions suscitant -et suscitées par- tant de brutalités... L'évolution des mentalités en viendra-t-elle à bout ?

Pour aller plus loin

Si vous souhaitez en savoir plus sur l’archéologie de la violence, vous pouvez réécouter les intervenants du colloque organisé par l’INRAP en 2014

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Des rituels pour les héros morts au combat ? Les découvertes de Pech Maho à Sigean Découverte d’un camp militaire de l’époque de louis XIV

La violence en mémoire

LA VIOLENCE EN MÉMOIRE

Dimensions Description :

La violence fait parfois partie des réflexes dénués de toute volonté consciente. Alors inexplicable, et renvoyant l'homme à sa bestialité, elle a pu jadis se voir justifier par l'accès de folie en tant que punition divine : « Si tu n’obéis pas à la voix de Yahvé ton Dieu, […] Yahvé te frappera de délire, d’aveuglement et d’égarement des sens » (Deutéronome : 5e livre de l'Ancien Testament et dernier livre de la Torah).

A l'inverse, lorsqu'elle est collective, la violence est un phénomène social et politique. S’activant lorsque l'incertitude menace les frontières de l’identité de groupe, elle constitue souvent un élément fondamental dans la construction d'une nation, sacralisée par l'écriture des récits historiques.

D'ailleurs, le monde occidental ne considère-t-il pas toujours deux récits de la guerre de Troie comme ses poèmes fondateurs ?

Violence et prestige

VIOLENCE ET PRESTIGE

Dimensions Description :

La violence peut devenir un symbole de prestige, tant à titre individuel qu'à titre collectif. En effet, le recours à la violence est généralement un moyen pour l’agresseur d’asseoir sa puissance au détriment de la victime : domination d'un individu sur un autre, d'un groupe sur un autre, domination de l’humain sur l’animal...

Le vainqueur cherche à commémorer ses violents exploits pour asseoir sa puissance. Dans la Rome antique, par exemple, les généraux vainqueurs organisaient des cérémonies fastueuses pour célébrer chaque victoire militaire : ils accroissaient ainsi leur prestige personnel, celui de la patrie, et dissuadaient les ennemis de se mesurer à eux.

Ainsi, chaque société commémore des faits d’armes comme symboles de puissance On présentera dans cette section certains de ces insignes de pouvoir.

La violence au quotidien

LA VIOLENCE AU QUOTIDIEN

Dimensions Description :

Quelle présence de la violence dans le quotidien au travers des siècles ? Il s’agit ainsi de saisir toute la diversité des manières dont elle est vécue.

Le degré d’exposition des individus à la violence dépend du contexte social. Ainsi, en fonction de décisions politiques, la France du XXe siècle a vu se succéder des générations dont certaines n’ont connu que la paix, d’autres le service militaire, d’autres encore la mobilisation des soldats sur le front, voire la guerre totale – soit autant de modalités différentes dont la guerre s’intègre dans les destinées individuelles.

Mais la violence existe également dans la sphère privée, où elle est toutefois moins visible et laisse peu de traces. Ainsi, autant d’individus, autant d’expériences. Les objets témoignent de cette présence plus ou moins prégnante de la violence dans le quotidien.

Armer, se protéger, se défendre

ARMER, SE PROTÉGER, SE DÉFENDRE

Dimensions Description :

Avérée à partir de la fin du Néolithique ou du début de l’âge du Bronze, la guerre évolue profondément dans sa pratique au cours des âges. Révélatrice de ces évolutions, la panoplie défensive et offensive du guerrier constitue un excellent témoin des modalités techniques et matérielles de la guerre dans une région à une époque donnée.

Les diverses sources liées à la guerre nous permettent ainsi d’appréhender les modalités d’usage de ces objets, chaque arme correspondant à un mode de combat et répondant à des techniques d’usage particulières, l’appartenance du soldat à tel ou tel corps de l’armée (infanterie, cavalerie, etc.) et donc sur son rôle lors du combat, mais aussi d’appréhender des problématiques sociales aussi bien sur la conception de la guerre et du combat que sur la place du soldat dans la société.

© collection musée de Bretagne, licence

CC0

BRACELETS

Commune de découverte : Pommerit-le-Vicomte Lieu-dit : «Glivinec bois de Pommerit »

Où le trouver ? Rennes (35) - Musée de Bretagne 35039 Rennes

Domaine : Parure;Dépôt votif

Période chronologique : Age du Bronze ancien [ 2200/ -1600]

Dimensions Circonférence : 6 cm Poids 13,4 g

Description : Six bracelets en or de l’âge du Bronze final (-1400 à -800). À la fin de l’age du Bronze, la métallurgie est en pleine expansion et la Bretagne se trouve au cœur d’un vaste réseau d’échanges. Si les dépôts d’objets en bronze sont assez fréquents, ceux présentant des objets en or sont bien plus rares.

Cette pratique d’enfouissement est sans doute à associer à un culte religieux ou funéraire.

Bibliographie : Contributions à l'archéologie de l'âge du Bronze dans les espaces atlantiques et Manche-Mer du Nord.

Volume 2, Actes des Séminaires archéologiques de l'ouest (2008, 2009 et 2010), Dijon : APRAB, 2018

© Collection Musée de Borda – DAX / Photographie LAM Métropole du Grand Nancy

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