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Partie 2 : La veille dans le domaine pharmaceutique

2.3 La veille informationnelle en officine, hôpital et dans la recherche scientifique

2.3.1 En officine

2.3.1.2 Enquête auprès des officines

Afin d’avoir une idée des pratiques de veille informationnelle des pharmaciens d’officine, un questionnaire leur a été soumis à l’échelle nationale via les logiciels d’officine LGPI-Global Services édités par la société Pharmagest Interactive®.

58% 42%

Emplacement de la

pharmacie

Leader français de l’informatique officinale, avec 43 % de parts de marché, 9 800 clients et

700 collaborateurs, Pharmagest

commercialisation de solutions informatiques pour les pharmacies d’officine.

Partenaire privilégié des pharmaciens depuis près de 30 ans,

solutions informatiques innovantes à destination des officines et met à disposition des pharmaciens des solutions permettant de répondre au double enjeu de leur profession :

renforcer l'accompagnement thérapeutique et assurer la pérennité de leur officine.

LGPI-Global Services est un logiciel de gestion présent dans plus de questionnaire présent en annexe

services du 24/11/2014 au 03/12/2014. Grâce à l’aide de la société Pharmagest® Pharmacien responsable contenu,

l’analyse des réponses reçues :

La grande majorité des répondants

sont des titulaires et des adjoints

pharmaciens.

Emplacement de la

pharmacie

Zone urbaine Zone rurale 36% 49% 11% 4%

Qualités des participants au

questionnaire

tique officinale, avec 43 % de parts de marché, 9 800 clients et Pharmagest® est une entreprise spécialisée dans le développement et la commercialisation de solutions informatiques pour les pharmacies d’officine.

des pharmaciens depuis près de 30 ans, Pharmagest

solutions informatiques innovantes à destination des officines et met à disposition des pharmaciens des solutions permettant de répondre au double enjeu de leur profession :

gnement thérapeutique et assurer la pérennité de leur officine. Global Services est un logiciel de gestion présent dans plus de 8800

questionnaire présent en annexe 3 a été diffusé sur le portail des logiciels LGPI Global 4/11/2014 au 03/12/2014.

Grâce à l’aide de la société Pharmagest® et par l’intermédiaire de Mme Joëlle GENY, Pharmacien responsable contenu, il m’a été permis de recueillir 550 formulaires

:

La majorité des pharmacies ayant répondu à ce questionnaire se situent en zone

urbaine : cependant, l’écart reste faible, la répartition de réponses est tout de même homogène selon le type de pharmacie.

La grande majorité des répondants adjoints

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Qualités des participants au

questionnaire

Titulaires Adjoints Préparateurs Etudiants en pharmacie

tique officinale, avec 43 % de parts de marché, 9 800 clients et ® est une entreprise spécialisée dans le développement et la commercialisation de solutions informatiques pour les pharmacies d’officine.

Pharmagest® conçoit des

solutions informatiques innovantes à destination des officines et met à disposition des pharmaciens des solutions permettant de répondre au double enjeu de leur profession :

gnement thérapeutique et assurer la pérennité de leur officine.

8800 officines et le

des logiciels LGPI Global

et par l’intermédiaire de Mme Joëlle GENY, formulaires dont voici

pharmacies ayant répondu à ce questionnaire se situent en zone endant, l’écart reste faible, la répartition de réponses est tout de même homogène selon le type de pharmacie.

39%

Effectuez-vous une veille

documentaire ?

32%

36% 28%

4%

Sources d'informations si non ?

La question suivante a révélé un des problèmes rencontrés lors de l’analyse de ce questionnaire.

59% des interrogés ont mit

cause un manque de

connaissance sur ce domaine qui se traduit également dans l’incompréhension du terme de

« veille informationnelle ou

documentaire ».

61%

vous une veille

documentaire ?

Oui Non 31% 5% 59% 5%

Si non, pourquoi ?

Sources d'informations si non ?

Formations Abonnements à des revues Abonnements à des newsletters Autres La question « une veille documentaire

révélée plus difficile qu’il n’y paraît. Si 39% des répondants ont répondu «

avéré que les réponses suivantes ont démontré que parmi ceux

beaucoup effectuaient en réalité une veille documentaire en étant abonné par exemple à des newsletters ou en faisant des recherches sur internet.

La question suivante a révélé un des problèmes rencontrés lors de l’analyse de ce questionnaire.

en

cause un manque de

connaissance sur ce domaine qui se traduit également dans l’incompréhension du terme de veille informationnelle ou

Les différents moyens utilisés par les personnes n’effectuant pas de veille documentair afin de s’informer sur les

nouveautés du secteur

comprennent majoritairement des abonnements à des revues ou à des newsletters, mais

aussi les formations

dispensées par des

professionnels ou via des plateformes de e 66

Si non, pourquoi ?

Manque de temps Manque d'outils Manque de connaissances Autres La question « Effectuez-vous

une veille documentaire ? » s’est

révélée plus difficile qu’il n’y paraît. Si 39% des répondants ont répondu « Non », il s’est

avéré que les réponses suivantes ont démontré que parmi ceux-ci,

p effectuaient en réalité une veille documentaire en étant abonné par exemple à des newsletters ou en faisant des recherches sur internet.

Les différents moyens utilisés par les personnes n’effectuant pas de veille documentaire

afin de s’informer sur les

nouveautés du secteur

comprennent majoritairement des abonnements à des revues ou à des newsletters, mais

aussi les formations

dispensées par des

professionnels ou via des plateformes de e-learning.

41%

41% 11%

7%

Sites utilisés

Parmi ceux qui effectuent une veille, la fréquence à laquelle

celle-ci est réalisée est

majoritairement assez élevée ; 29 % des sondés l’effectuent quotidiennement et 42% de

manière hebdomadaire.

le JAMA, APM, JIM.fr, Univadis, Vidal, les sites des répartiteurs ou de l’Ordre par exemple. D’autres préfèrent les réseaux sociaux, LGPI ou encore la revue Prescrire.

La question sur les outils de veille utilisés avait pour but de dégager une tendance quant aux pratiques de veille des pharmacies d’officine. Si les industries et certains milieux hospitaliers peuvent mettre en place une réelle stratégie de veille, ce n’est pas

forcément le cas pour les

officines. Les répondants

s’appuient en effet

majoritairement sur des outils

simples tels que les favoris internet (méthode pull employée donc régulièrement) ou des

29% 42% 10% 19%

Fréquence de la veille

Sites utilisés

Sites institutionnels Presse spécialisée

Sites web grand public Autres 9% 30% 13% 32% 4% 11% 1%

Outils de veille utilisés

une veille, la fréquence à laquelle ci est réalisée est ; 29 % des sondés l’effectuent quotidiennement et 42% de

La quasi-totalité des répondants ont des sites de références pour chercher les in

ont besoin.

A parts égales (41%) on retrouve les sites institutionnels et la presse spécialisée. On remarque quelques différences dans les habitudes grâce aux remarques laissées dans la catégorie

« Autres ». En effet, certains se

reposent essentiellement sur des références telles que The Lancet, le JAMA, APM, JIM.fr, Univadis, Vidal, les sites des répartiteurs ou de l’Ordre par exemple. D’autres préfèrent les réseaux sociaux, LGPI ou encore la revue Prescrire.

s de veille utilisés avait pour but de dégager une tendance quant aux pratiques de veille des pharmacies d’officine. Si les industries et certains milieux hospitaliers peuvent mettre en place une réelle stratégie de veille, ce n’est pas ur les officines. Les répondants

s’appuient en effet

majoritairement sur des outils

simples tels que les favoris internet (méthode pull employée donc régulièrement) ou des

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Fréquence de la veille

Quotidienne Hebdomadaire Mensuelle Selon les besoins

Outils de veille utilisés

Flux RSS Favoris internet Plateforme de veille Newsletters Blogs/Wikis Réseaux sociaux Autres

totalité des répondants ont des sites de références pour chercher les informations dont ils

A parts égales (41%) on retrouve les sites institutionnels et la presse spécialisée. On remarque quelques différences dans les habitudes grâce aux remarques laissées dans la catégorie ». En effet, certains se nt essentiellement sur des références telles que The Lancet, le JAMA, APM, JIM.fr, Univadis, Vidal, les sites des répartiteurs ou de l’Ordre par exemple.

newsletters. Si 13% ont répondu utiliser une plateforme de veille, cette information cependant à prendre avec précaution du fait de la non familiarité de certains avec le terme de

veille.

Les besoins en information des pharmacies d’officine portent essentiellement sur 3 grands

axes :

- L’actualité médicale en général

- Les réglementations et bonnes pratiques

- Les informations sur les nouveaux produits pharmaceutiques. D’une manière globale, la problématique est l’actualisation permanente de

pharmaciens. 6% 24% 12% 7%

Besoins en informations

newsletters. Si 13% ont répondu utiliser une plateforme de veille, cette information cependant à prendre avec précaution du fait de la non familiarité de certains avec le terme de

Les besoins en information des pharmacies d’officine portent essentiellement sur 3 grands

L’actualité médicale en général

ions et bonnes pratiques

Les informations sur les nouveaux produits pharmaceutiques.

D’une manière globale, la problématique est l’actualisation permanente des connaissances des

24% 26% 6% 7% 1%

Besoins en informations

Actualités du monde pharmaceutique Réglementation et bonnes pratiques Concurrence Nouveaux produits

Informations des syndicats

Informations des groupements Autres

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newsletters. Si 13% ont répondu utiliser une plateforme de veille, cette information reste

cependant à prendre avec précaution du fait de la non familiarité de certains avec le terme de

Les besoins en information des pharmacies d’officine portent essentiellement sur 3 grands

s connaissances des

Actualités du monde pharmaceutique

Réglementation et bonnes

Nouveaux produits

Informations des syndicats

Enfin, les synthèses documentaires, les mails d’informations

l’intérêt global des répondants quant aux produits de veille qu’ils préfèrent. On peut remarquer que la condensation et le résumé des informations prévaut et ramène à la problématique du manque de temps des officinaux pour se

Pour finir, une catégorie « Remarques

comprendre l’organisation d’une veille informationnelle au sein des officines. Une grande partie des sondés a soulevé la difficulté, mal

démarche, de trier les informations reçues et de les diffuser au sein des équipes.

Il est bon de noter qu’en officine autant qu’en industrie le problème de la diffusion et de la

communication est finalement

Ce questionnaire a permis de faire émerger des pratiques de veille plutôt timides

existantes) de la part des officinaux liées au manque de moyens et de temps mis à disposition de ce type d’activité. Cependant d’une manière générale, les pharmacie

l’importance de cette activité dont les bénéfices à long terme ne sont pas

négligeables (meilleur positionnement sur le marché, actualisation régulière des

connaissances et anticipation des besoins…). Il est également intéressant de c

connaissent pas le terme « veille

réellement savoir de quel type de pratique il s’agit La multiplication des outils de veille gratuits

leurs recherches et leurs lectures régulières, même si l’analyse humaine des données reste tout

de même indispensable.

29%

11%

Types de produits de veille préférés

Enfin, les synthèses documentaires, les mails d’informations et les newsletters ont emporté l’intérêt global des répondants quant aux produits de veille qu’ils préfèrent. On peut remarquer que la condensation et le résumé des informations prévaut et ramène à la problématique du manque de temps des officinaux pour setenir au courant de l’actualité.

Remarques» a récolté 35 réponses qui ont permis de mieux comprendre l’organisation d’une veille informationnelle au sein des officines.

Une grande partie des sondés a soulevé la difficulté, malgré le caractère indispensable de la démarche, de trier les informations reçues et de les diffuser au sein des équipes.

Il est bon de noter qu’en officine autant qu’en industrie le problème de la diffusion et de la finalement le même.

e questionnaire a permis de faire émerger des pratiques de veille plutôt timides

de la part des officinaux liées au manque de moyens et de temps mis à disposition de ce type d’activité. Cependant d’une manière générale, les pharmaciens ont conscience de l’importance de cette activité dont les bénéfices à long terme ne sont pas (meilleur positionnement sur le marché, actualisation régulière des connaissances et anticipation des besoins…).

Il est également intéressant de constater qu’une grande partie des pharmaciens d’officine ne veille» et réalisent une surveillance de leur environnement sans réellement savoir de quel type de pratique il s’agit.

La multiplication des outils de veille gratuitspeut leur permettre d’économiser du temps dans leurs recherches et leurs lectures régulières, même si l’analyse humaine des données reste tout

33%

4%

22% 11%

1%

Types de produits de veille préférés

Synthèses documentaires (dossiers de presse, presse écrite) Listes de références bibliographiques Newsletters Mails d’information ponctuels Présentations orales 69

et les newsletters ont emporté l’intérêt global des répondants quant aux produits de veille qu’ils préfèrent. On peut remarquer que la condensation et le résumé des informations prévaut et ramène à la

tenir au courant de l’actualité. » a récolté 35 réponses qui ont permis de mieux comprendre l’organisation d’une veille informationnelle au sein des officines.

gré le caractère indispensable de la démarche, de trier les informations reçues et de les diffuser au sein des équipes.

Il est bon de noter qu’en officine autant qu’en industrie le problème de la diffusion et de la

e questionnaire a permis de faire émerger des pratiques de veille plutôt timides (mais bien

de la part des officinaux liées au manque de moyens et de temps mis à disposition ns ont conscience de l’importance de cette activité dont les bénéfices à long terme ne sont pas (meilleur positionnement sur le marché, actualisation régulière des

onstater qu’une grande partie des pharmaciens d’officine ne » et réalisent une surveillance de leur environnement sans peut leur permettre d’économiser du temps dans leurs recherches et leurs lectures régulières, même si l’analyse humaine des données reste tout

Synthèses documentaires (dossiers de presse,

Listes de références

Mails d’information

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