Contexte
Les plans de développements industriels prévus pour les transistors MOS dits « hautes performances » indiquent font référence à des dimensions de l’ordre de quelques dizaines de nanomètres.
1990 2000 2010 2020
10
010
110
210
37nm 15nm
32nm 65nm 0.15µm 0.3µm
22nm 32nm 45nm 65nm 90nm 0.5µm
Noeud Technologique LG (High. Pef.)
Année
Dimensions [nm]
T
ox0.15µm
0 1 2 3 4 5
T
ox[nm]
En 2006, certains fabricants ont déjà mis en production le nœud technologique 65nm, ce qui correspond à des dispositifs possédant une longueur de grille (LG) inférieure à 40nm et une épaisseur d’oxyde de grille (Tox) proche de 1nm. Pour ces dimensions, et en prévision des nœuds futurs, un traitement quantique des dispositifs devient nécessaire pour prédire le fonctionnement de ces composants (courant tunnel à travers l’oxyde de grille, confinement des porteurs à l’interface Si-SiO2, transport balistique…).
Dualité onde-corpuscule
L’un des postulats fondamentaux de la mécanique quantique est que l’on peut associer une longueur d’onde à toute particule matérielle. Cette longueur d’onde est donnée par les relations de De Broglie.
k p
h π
λ = = 2 avec p=hk(impulsion) ou encore
mE h
= 2
λ avec
m E p
2
= 2
=hω Fonction d’onde – 1er grand principe
Les caractères ondulatoire et corpusculaire des particules sont indissociables (cf expériences des fentes de Young). A toute particule, on associe donc une fonction d’onde notée ψ(rr,t)qui va décrire l’état de la particule à l’instant t. On peut interprèter ψ comme une amplitude de probabilité de présence en rr et à l’instant t (on renonce donc à la notion déterministe de trajectoire).
r
0 x
y z
dV=d3r
M
dP : Probabilité élémentaire de trouver la particule à l’instant t dans le volume dV =d3rautour de la position rr : dP(r,t)=ψ(r,t)2d3r
Condition de normalisation : on doit retrouver la particule dans l’espace, doù :
1 )
, (
, =
∫
2 3 =∫
dP(r t) r t d resapce espace
ψ
Rq : mathématiquement, signifie queψ doit être de carré sommable.
Quantification et états propres
Soit A une grandeur associée à un système microscopique (ex : quantité de mouvement, énergie, moment cinétique,…). Dans la plupart des systèmes quantiques A sera quantifié, cela signifie que le résultat d’une mesure sur A ne pourra appartenir qu’à un ensemble discret de valeurs {ai} (ex : spectre d’absorption des atomes).
On dit alors que les {ai} sont les valeurs propres associées à A. Si on note (r,t)
ai
ψ r les états de la particule donnant ai pour valeur de A, alors les
ai
ψ sont appelés les états propres de A.
27 Principe de décomposition spectrale
Soit un système microscopique et une grandeur physique associée, A, possédant les valeurs propres {ai} et les
ai
ψ pour états propres. A un instant quelconque, la particule se trouve nécessairement dans l’un des états
ai
ψ avec une probabilité Pai. On décrit alors l’état d’une particule comme une combinaison linéaire des états
ai
Equation de Schrödinger (E.S.)– 2me grand principe
Soit une particule de masse m, qui subit l’action d’un potentiel (ici au sens « énergie potentielle ») quelconqueV(rr,t). L’évolution temporelle de la fonction d’onde est régie par l’équation de Schrödinger :
)
Cette équation est un postulat fondamental de la mécanique quantique à admettre, elle ne se démontre pas.
Elle se justifie car elle donne des résultats en parfait accord avec l’expérience.
Principe d’incertitude de Heisenberg – 3me grand principe
Contrairement à la mécanique classique, il existe une limite intrinsèque à la précision des mesures au-delà de laquelle on ne peut aller. Ces limites sont exprimées par les relations d’incertitudes de Heisenberg :
Position – impulsion ∆x⋅∆px ≥h Energie – temps ∆E⋅∆t≥h Particule dans un potentiel indépendant du temps
Si )V(rr,t =V(rr) alors on peut montrer que les solutions sont de la formeψ(r,t)=ϕ(r)⋅χ(t). On pose solutions propagatives
( )
ikx B(
ikx)
E>V : solutions non
propagatives
( )
x B(
x)
Franchissement d’une barrière de potentiel (transparence) Barrière rectangulaire
e x
Barrière quelconque
x
Approximation Wentzel Kramers Brillouin (WKB): on néglige BI
et BII
Electronique
valeur moyenne
<f(t)> = Fo= 1T f(t) dt
valeur efficace (RMS)
FRMS= F = 1
puissance DC puissance ac puissance complexe puissance P = U.I
puissance moyenne P=U.I.cosφ puissance apparente U.I = URMS.IRMS
facteur de puissance cosφ
puissance complexe P = ½ U.I*
puissance active Re(P) = U.I.cosφ puissance réactive Im(P) = U.I.sinφ masse source
DC
source V source I
R :
U=R .I L :
u=LdI/dt C : i=C.dv/dt
chassis GND
terre commun R jLω 1/ jCω
Thévenin Norton Millman Kennely Miller
Vo
symbole
modèle
en direct Vγ
Rd Vγ
Rd symbole modèle en
inverse RiRi modèle à faible courant Id= Is[exp( ) –1]Vd symbole
modèle
en direct Vγ
Rd Vγ
Rd symbole modèle en inverse
Vz Rz Vz
Rz constantes
VT = kT/e = 26 mVà 300K
Transistor Bipolaire NPN
Symbole équations IE = IC + IB
modèle ac BF petits signaux
B
Transistor bipolaire Transistor à jonction : jFET N
équation du transistor IE = IS.exp( )VBE
équation du transistor ID= IDSS.[1- VGS]²
VGSoff
ID= IDSS.[1- VGS]² VGSoff
VGS
VGSoff
Transistor MOS à canal enrichi : E-MOSFET Transistor MOS à canal implanté : D-MOSFET canal
N
canal P
équation du transistor ID= K.[VGS-VTh]²
Canal N canal P équation du transistor ID= IDSS.[1- VGS]²
VGSoff
ID= IDSS.[1- VGS]² VGSoff
VGS
VGSoff
Amplificateur opérationnel : bouclage sur l’entrée inverseuse : amplificateurs inverseur
Av=-R1/R2
non-inverseur Av=1+(R1/R2)
soustracteur
R
intégrateur
vi
dérivateur
vi
Pas de bouclage : comparateurs à un seuil bouclage sur l’entrée non-inverseuse : comparateurs à deux seuils (Trigger de Schmitt)
non-inverseur
vi
+
vi
-+
-inverseur
non-inverseur
vi
inverseur
R1
29 émetteur commun :
Re
droite statique droite dynam
ique point de repos
Rc.IcQ
droite statique droite dynam
ique point de repos
Rc.IcQ
charge répartie :
Re
charge répartie :
Re point de repos
(RC+RE).IcQ point de repos
(RC+RE).IcQ
collecteur commun:
Re point de repos
RE.IcQ point de repos
RE.IcQ
Filtres
x = j.ω ωο
x = j.ω ωωο
ωο
passe bas passe haut passe tout passe bande coupe bande
1er ordre H(ω) = Ho. 1
parallèle PB1 // PH1
parallèle PB1 // PH1
pas de circuits passifs
circuits résonnant
L C
structures de Sallen & Key
H = (1+ ) Y1.Y2
Hyperfréquences
Equation des télégraphistes.
2 2
Constante de propagation.
(R jL )(G jC ) j
γ = + ω + ω = +α β α affaiblissement linéique en Np/m β déphasage linéique rad/m
1 Neper (Np) = 8.68 dB Résolution de l’équation des télégraphistes.
2
Impédance en un point z de la ligne
0
+ impédance caractéristique Z0 impédance d’entrée en z=0
Vitesse et temps de propagation vϕ ω Coefficient de réflexion
( ) 2
Vi tension incidente, Vr tension réfléchie
1
ZR impédance du récepteur, zR impédance réduite Régime d’ondes
R 0 ZR Zc
Γ = ⇒ = => pas d’ondes réfléchies régime d’ondes progressives
1 0
R ZR
Γ = ⇒ = => réflexion totale Ligne en CC, régime d’ondes stationnaires
R 1 ZR
Γ = ⇒ = ∞ => réflexion totale Ligne en CO, régime d’ondes stationnaires
31 Abaque de Smith : Paramètres et matrice [S] :
Re Im
O 1
r = 0 r = 1
Lieu des coefficients de réflexion correspondant à une impédance de partie réelle r constante : Cercles de rayon ⎟
Lieu des coefficients de réflexion correspondant à une impédance de réactance x constante : Cercles de rayon ⎟
Abaque de Smith : Relation entre paramètres S, le courant I et la tension V : )