EFFETS SUR L’HYDROLOGIE, LE RÉGIME DES ÉCOULEMENTS ET LE TRANSIT SÉDIMENTAIRE

Centrale Hydroélectrique de la Sarenne

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7.1.4. Zone aval

Des terrassements rocheux dans la paroi semi-verticale seront réalisés à l’entrée de la galerie existante et dans l’emprise de la future usine hydroélectrique. Ils induisent un risque de chute de pierres et de blocs localement.

Aucun effet sur la géologie, l’hydrogéologie ou le risque sismique n’est envisagé.

 Le positionnement de la future usine hydroélectrique contre la paroi rocheuse et la nécessité de terrassements augmente le risque de chute de pierres et de blocs par rapport au projet initial.

7.2. EFFETS SUR L’HYDROLOGIE, LE RÉGIME DES ÉCOULEMENTS ET LE TRANSIT SÉDIMENTAIRE

Le drainage des venues d’eau du tronçon amont du chemin d’eau aboutira au niveau du secteur du Pont de Sarenne. Le drainage des venues d’eau du tronçon aval du chemin d’eau aboutira au niveau de la zone de travaux aval. Aucun autre effet des travaux pour la réalisation du chemin d’eau souterrain vis-à-vis de l’hydrologie, du régime des écoulements ou du transit sédimentaire n’est envisagé.

En conséquence, l’analyse des incidences des travaux se limitera aux trois zones de travaux extérieurs.

7.2.1. Zone amont

Les ouvrages associés à la prise d’eau seront construits en plusieurs phases. Les travaux de génie civil sont prévus sur une durée totale de 9 mois. L’écoulement naturel de la Sarenne sera temporairement perturbé par :

1) La pose de buses dans la Sarenne pour créer un passage à gué permettant l’accès à la rive gauche (phase 1) ;

2) Un batardeau situé en travers du cours d’eau en amont du chantier pendant la phase 2 ; l’écoulement des eaux de la Sarenne durant cette phase sera assuré au moyen de conduites de gros diamètre ;

3) La concentration des écoulements dans le canal de chasse lors de la phase 3.

La cote du bassin amont créé par le batardeau pourra atteindre 1 460 m NGF et la restitution des tuyaux se fera dans un bassin aval afin de noyer leur exutoire, assurant leur fonctionnement en charge. Ce dispositif permettra le passage d’un débit de pointe d’au moins 12 m³/s.

Le cheminement des tuyaux sera adapté en fonction de l’avancement du chantier de construction en phase 2.

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Aucun prélèvement ou rejet d’eau n’est envisagé sur cette zone de travaux.

La construction de la totalité de l’ouvrage n’aura aucun effet sur le régime hydrologique de la Sarenne.

Le transit sédimentaire au droit du chantier des ouvrages de la prise d’eau sera partiellement et temporairement interrompu lors de la phase 2. Les matériaux éventuellement déposés pendant cette phase de travaux pourront cependant être repris au cours des crues ultérieures de la Sarenne.

 Les incidences des travaux sur l’hydrologie, le régime des écoulements et le transit sédimentaire au niveau de la zone de travaux amont sont identiques à celles du projet initial.

7.2.2. Secteur du Pont de Sarenne

Aucuns travaux dans le lit de la Sarenne ne seront réalisés sur ce secteur. En revanche, des pompages seront pratiqués pour les opérations de creusement de la galerie intermédiaire et du forage dirigé amont.

Pour les besoins en eau des travaux de minage, un prélèvement d’eau d’un débit maximum de 20 l/s est prévu dans la Sarenne, par pompage en amont du pont.

La restitution des eaux se fera dans la Sarenne, en aval de la plateforme de travaux. Le débit restitué équivaudra au débit prélevé, additionné du débit issu du drainage des venues d’eau. Les débits de pointe sont estimés à 28 l/s (100 m³/h).

Les besoins en eau pour les forages dirigés ne sont pas directement liés à l’opération de forage (la machine peut forer à sec), mais plutôt à l’évacuation gravitaire des cutting en aval du forage (marinage hydraulique). Le fluide est recyclé à 80-90% dans deux réservoirs décanteurs de 50 m³ au total, positionnés dans la caverne en fond de galerie, à proximité de la plateforme de forage.

Ainsi, en dehors d’un prélèvement initial à un débit maximum de 6 l/s, réalisé par pompage dans la Sarenne, les prélèvements en eau pour le forage dirigé amont seront peu soutenus (compléments pour compenser les pertes de l’ordre de 10 à 20 %).

Comme lors des travaux de minage, la restitution des eaux se fera dans la Sarenne, en aval de la plateforme de travaux.

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Figure 93 : Débits moyens mensuels de La Sarenne (période 1977-2002)

Le prélèvement maximum envisagé (20 l/s) représente moins de 2 % du module de la Sarenne (1,08 m³/s) et 7,8 % du débit mensuel quinquennal sec (QMNA5 = 256 l/s). Ce débit est restitué au cours d’eau, augmenté des venues d’eau éventuellement rencontrées.

Le rejet équivalent (débit maximum estimé à 28 l/s), sera dilué dans un débit près de 40 fois supérieur dans le cas du module de la Sarenne et plus de 9 fois supérieur dans le cas du débit mensuel quinquennal sec.

L’incidence des travaux sur l’hydrologie et sur le régime des écoulements au niveau du secteur du Pont de Sarenne est négligeable.

Aucun effet notable sur le transit sédimentaire n’est envisagé.

 La diminution des venues d’eau lors de la réalisation du tronçon amont du chemin d’eau, par rapport au projet initial, se traduit par une incidence réduite des travaux sur l’hydrologie et le régime des écoulements.

Seule la Sarenne est désormais uniquement impactée (le ruisseau temporaire de Chabotte au niveau du Rosay l’était également dans le projet initial).

7.2.3. Zone aval

Le point de restitution (jonction entre le canal de fuite de l’usine et la Sarenne) de l’ancien aménagement sera en partie réaménagé : reprise ponctuelle des berges et du bassin de dissipation. Ces travaux se feront pour partie dans le lit de la Sarenne. Leur incidence sur l’hydrologie, le régime des eaux ou le transit sédimentaire est négligeable.

Pour les besoins en eau des travaux de minage (alésage de la galerie existante), un prélèvement d’eau d’un débit maximum de 6 l/s est prévu dans la Sarenne, par pompage.

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La restitution des eaux se fera dans la Sarenne, en aval de la plateforme de travaux. Le débit restitué équivaudra au débit prélevé, additionné du débit issu du drainage des venues d’eau.

Les besoins en eau pour le forage dirigé aval sont équivalents à ceux du forage dirigé amont. Les prélèvements consisteront en un prélèvement initial à un débit maximum de 6 l/s, réalisé par pompage dans la Sarenne et des prélèvements complémentaires pour compenser les pertes.

Comme lors des travaux de minage, la restitution des eaux se fera dans la Sarenne, en aval de la plateforme de travaux.

Le prélèvement maximum envisagé (6 l/s) représente moins de 0,6 % du module de la Sarenne (1,08 m³/s) et 2,3 % du débit mensuel quinquennal sec (QMNA5 = 256 l/s). Le débit prélevé est restitué au cours d’eau, augmenté des venues d’eau éventuellement rencontrées, peu probables sur la partie aval du chemin d’eau.

Le rejet équivalent (environ 6 l/s), sera dilué dans un débit 180 fois supérieur dans le cas du module de la Sarenne et plus de 40 fois supérieur dans le cas du débit mensuel quinquennal sec.

L’incidence des travaux sur l’hydrologie et sur le régime des écoulements au niveau de la zone de travaux aval est négligeable.

Aucun effet notable sur le transit sédimentaire n’est envisagé.

 Pour la zone de travaux aval, l’incidence sur l’hydrologie, le régime d’écoulement et le transit sédimentaire du projet retenu est équivalente à celle du projet initial.

7.3. EFFETS SUR LE CLIMAT ET LE CHANGEMENT CLIMATIQUE