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Celles-ci sont plus nombreuses dans le thymus et la rate que dans les ganglions et les amygdales. Cette distribution confirme l'absence de relation entre la présence des récepteurs pour la TF ou la TF-Zn et une sous-population particulière.

Les données ne permettent pas de confirmer une localisation privi­ légiée dans l'organe en raison du mode non sélectif d'isolement lymphocyteire.

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Nous avons montré Le rôle essentiel de La TF comme moLécuLe nécessaire au transport du zinc au cours de La prolifération Lymphocytaire

(cf. chapitre 9), Laquelle s'accompagne d'une incorporation de zinc (6) . Ce rôle est certainement dévolu au récepteur pour la TF-Zn plutôt qu'au récepteur pour la TF. L'optimum thermique à basse température (0-4° C) suggère que la Liaison ligand-récepteur soit rapidement réversible à 37° C. La présence de ces récepteurs traduit un état particulier des Lymphocytes dont Les besoins notamment en zinc seraient accrus, ce qui suggère un état d'activation préalable à une synthèse d'ADN où le zinc a un rôle nutritif essentiel. Nous vérifierons ceci au chapitre suivant.

D'autres fonctions de ces récepteurs sont possibles :

1° orientation du trafic dans Les organes Lymphoïdes (4). Nos données ne peuvent pas étayer cette théorie en raison de L'absence de sélectivité des séparations Lymphocytaires vis-à-vis des zones spécifiques de Localisation.

2° communications intercelLulalres : La présence de TF intracyto­ plasmique et son relargage par Les lymphocytes T suggère la pos­ sibilité d'influences intercelLulaires capables de modifier Le micro-environnement cellulaire pour sa teneur en métaux ou leur disponibilité. Ceci sera illustré au chapitre suivant qui montre L'influence de chélateurs sur l'expression de récepteurs des 2 types dans des cultures cellulaires de forte densité.

186.

VI, CONCLUSION

Notre technique d'identification de récepteurs pour la TF et La TF-Zn à La surface des Lymphocytes permet de détecter environ 10 % de Lympho­ cytes dans Le sang circulant.

Nos données sont en faveur de L'existence de 2 types de récepteurs, présents sur Les mêmes cellules et dont l'expression ne se rattache pas à une sous-popuLation particulière de Lymphocytes,

Ces cellules se retrouvent dans Les organes lymphoïdes en plus grande proportion dans le thymus et la rate, La méthode d'isolement des lymphocytes ne permettait pas de caractériser une localisation anato­ mique particulière, ce qui nous empêche d'attribuer à ces récepteurs un rôle dans le trafic lymphocytaire, La signification biologique de ces récepteurs paraît en relation avec la reprise de zinc et sans doute d'autres métaux dont les besoins sont susceptibles de différer selon l'état de la cellule.

REFERENCES

1. JANDL, J.H, & KATZ, J.H, (1963), The pLasma-to-cell cycle of transferrin. J. Clin. Invest. 42, 314-326,

2. OCTAVE, J.N., SCHNEIDER, Y,J,, HOFFMANN, P,, TROUET, A. & CRICHTON, R.R. (1979). Transferrin protein and iron uptake by cuLtived rat fibroblasts, FEBS letters 108, 127-130.

3. LARRICK, J.W, & CRESSWELL, P. (1979). Transferrin receptors on human B and T lymphoblastoid ceLL Lines. Biochem. Biophys. Acta 583, 483-490.

4. DE SOUSA, M. (1978). Lymphoid cell positionning : a new proposai for the mechanism of control of lymphoid cell migration. Symp. Soc. Exp. Biol. 32, 393-410.

5. PHiLIPPS, J.L. (1976). Spécifie binding of zinc transferrin to human lymphocyte. Biochem. Biophys. Res. Comm. 72, 634-639.

6. PHILIPPS, J.L., TULEY, J.A. & BOWMAN, R.P. (1977). Zinc uptake in normal and leukemic Lymphocytes : effect of poly-L-ornithine. J. Natl. Cancer Inst, 58, 1229-1231,

7. GALBRAITH, G.M.P., GALBRAITH, R.M. & FAULK, W.P. (1980). Transferrin binding by human lymphoblastoid cell Lines and other transformed cells. Cell. ImmunoL, 49, 215-222.

8. NISHIYA, K., CHIAO, J.W. & DE SOUSA, M. (1980). Iron binding protein in selected human peripheral blood cells sets : immunofluorescence, Brit. J.. Haematol. 46, 235-245.

188.

9. OPPENHEIM, J.J. & ROSENTREICH, D.L. (1976). Signais reguLating in vitro activation of Lymphocytes. Progr. ALlergy 20, 65-194.

Chapitre 10

INDUCTION DE RECEPTEURS LYMPHOCYTAIRES POUR LA TRANSFERRINE ET LA TRANSFERRINE-ZINC

Introduction 191

But du travail 191

Méthode 192

1. Participants

2. Séparation Lymphocytaire et cultures 3. Conditions spéciales

a) Distribution des densités cellulaires b) Expériences de cinétique

c) Synchronisation

IV, Résultats 194,

1. Induction de récepteurs TF et TF-Zn au cours de l'activation lymphocytaire in vitro

a) Stimulation par mitogène b) Stimulation allogénique c) Stimulation antigénique

2. Caractérisation des cellules formant des RTF et des RTF-Zn induites in vitro

a) Fractionnement selon La densité - Distribution cellulaire - Distribution des rosettes TF

190.

b) Cinétique d'induction des RTF et RTF-Zn en cours d'acti­ vation Lymphocytaire à La PHA

3. ModuLation des récepteurs TF et TF-Zn par synchronisation de La synthèse d'ADN

4. ModuLation des récepteurs TF et TF-Zn et synthèse d'ADN post- synchronisation

5. ModuLation des récepteurs pour La TF et La TF-Zn selon La densité ceLLuLaire en culture

V. Discussion 217

1. Caractérisation des cellules formant des rosettes TF et TF-Zn 2. Signification biologique de La détection de RTF et de RTF-Zn 3. Comparaison des RTF et des RTF-Zn

VI. Conclusion 225

Chapitre 10

INDUCTION DE RECEPTEURS LYMPHOCYTAIRES POUR LA TRANSFERRINE ET LA TRANSFERRINE-ZINC

I. INTRODUCTION

Plusieurs auteurs ont tout récemment décrit L'existence de récepteurs pour la transferrine sur des cellules cultivées (fibroblastes humains,

Lignées LymphoblastoTdes humaines de type T et B) et sur des lympho­ cytes normaux activés par mitogènes ou culture mixte (1-4). Les Lignées

Lymphoïdes transformées expriment jusqu'à 1.000 fois plus de récepteurs que des lymphocytes normaux au repos (3). Cette expression se réduit de 90 % Lorsque les cellules quittent la phase de croissance loga­ rithmique pour une phase stationnaire. L'activation des lymphocytes du sang périphérique par Les mitogènes PHA et Con A ou par cellules allogéniques (culture mixte) fait croître La liaison de transferrine radiomarquée dans une proportion de 20 à 50 fois supérieure à celle des cultures non stimulées. La cinétique de cette Induction montre claire­ ment que ces récepteurs apparaissent dans la phase du cycle cellu­

laire, peu avant la synthèse d'ADN, et se réduisent ensuite de moitié durant La phase S (3).

II. BUT DU TRAVAIL

1) Mesurer la proportion de lymphocytes présentant des récepteurs pour La TF et la TF-Zn au cours d'une activation par mitogpne, antigène soluble et cellules allogéniques.

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