• Aucun résultat trouvé

Description des activités des Centres Ambulatoires de Psychiatrie et

12. Annexes

12.1. Description des activités des Centres Ambulatoires de Psychiatrie et

et les responsables de secteur)

Missions et valeurs

Les Centres Ambulatoires de Psychiatrie et Psychothérapie Intégrées (CAPPI) ont été créés dans leur forme actuelle en 2011 sur la base des dispositifs ambulatoires existants au sein des 4 secteurs socio-sanitaires du canton. Leur objectif principal est de garantir un accès facile et des soins de qualité à la population genevoise en assumant toutes les intensités de soins allant de la crise, au suivi au long cours et aux programmes de jour. Leur ambition est de personnaliser l'offre médico-soignante, d'inscrire leur intervention dans une logique de réseaux dans la communauté et de faire valoir les potentialités de chaque patient en fonction de sa trajectoire de vie.

Quatre valeurs essentielles caractérisent le fonctionnement des CAPPI:

• souplesse et créativité pour faire face aux multiples défis posés dans la gestion quotidienne des affections psychiatriques;

• solidarité pour garantir les soins à toutes les personnes de la communauté genevoise indépendamment de leur profil social, de leur surface financière ou de leur origine;

• disponibilité à l'écoute active profitant du bagage psychothérapeutique de grande qualité des médecins et des soignants;

• efficience pour procurer les meilleurs soins au coût le plus raisonnable pour les contribuables et les autres prestataires de soins.

Les 4 CAPPI proposent 3 programmes d’activité adressés à différents profils psychopathologiques couvrant toutes les périodes de leur évolution à l’âge adulte.

Consultation

Offre de soins multidisciplinaires comprenant la possibilité :

• de traitements psychiatriques-psychothérapeutiques individuels assurés par des médecins psychiatres et psychothérapeutes et/ou des psychologues sous la supervision de médecin;

• de suivis infirmiers individuels;

• d’interventions psychothérapeutiques groupales;

• de soins de milieu en cas de courtes périodes de crise : nuits de soutien sur place, entretiens organisés le we de manière élective.

De plus, une série d’interventions complémentaires est proposée en fonction du profil psychopathologique, tels que :

• des entretiens conjugaux et/ou familiaux visant à clarifier le cadre psychopathologique, à soutenir l’entourage des patients et à améliorer la dynamique intrafamiliale face à l’évolutivité du trouble psychiatrique;

• des réunions de réseau en fonction de la situation socioprofessionnelle du patient;

• des interventions sociales spécifiques (démarches auprès de différentes administrations face auxquelles le patient est en difficulté).

Les soins proposés s’adressent à tous les patients correspondant à la population adulte du service de psychiatrie générale sans a priori quant à la durée des soins.

Deux cas de figure sont à distinguer:

• des patients souffrant de psychopathologies sévères pouvant vivre en foyer et/ou avoir une activité limitée nécessitant un encadrement au long cours avec mise en place de soins multidisciplinaires de manière constante (entre 30 et 50 % des cohortes);

• des patients souffrant de psychopathologie de moindre sévérité ne nécessitant pas de manière constante des soins multidisciplinaires chez lesquels l’épisode de soins peut déboucher sur une intervention psychothérapeutique auprès d’un médecin psychiatre privé, une suite de traitement chez un médecin généraliste ou l’arrêt des soins.

Programme Ambulatoire Intensif 1) Interventions de type crise :

• s’adresse aux patients ayant peu ou pas d’antécédents psychiatriques, un bon niveau de fonctionnement prémorbide, et dont l’émergence du tableau clinique peut être raisonnablement corrélée à un facteur de crise déclenchant. On retrouve de manière prédominante des troubles dépressifs et/ou anxieux. Il s’agit de patients principalement adressés par des médecins généralistes, les urgences psychiatriques ou le Service de Psychiatrie de Liaison et d’Intervention de Crise (SPLIC).

• Le début de la prise en soins a lieu dans les 24 à 48 heures qui suivent la demande et comprend une prise en soins médico-infirmière individuelle, une prise de contact rapide avec l’entourage proche du patient (exploration de facteurs de crise) et des entretiens de

couple/famille. Des approches groupales et/ou une intervention sociale ciblée peuvent être proposées selon les besoins du patient.

• Le temps d’intervention est déterminé à l’avance avec le patient au moyen d’un contrat temporel et varie entre 4 et 6 semaines.

• L’intervention s’appuie sur la formulation d’hypothèses de crise qui sont travaillées avec le patient et son entourage dans une optique psychothérapeutique brève. Le focus est mis sur des notions telles que la compulsion de répétition, la mise à l’échec sur le pan relationnel ou encore la rupture de facteurs de compensation avec l’émergence de conflits intrapsychiques. - Cette population représente 15 à 20 % de la cohorte du programme ambulatoire intensif et elle est généralement adressée après les soins à des thérapeutes privés si nécessaire.

2) Intervention de type soins de milieu :

• s’adresse aux patients ayant déjà eu plusieurs antécédents de soins psychiatriques, avec un moins bon niveau de fonctionnement prémorbide et/ou présence de comorbidités psychiatriques. L’émergence du tableau clinique est moins clairement corrélée à un seul facteur déclenchant ou survient dans un terrain psychique déjà passablement fragilisé. Il s’agit de patients adressés par la Clinique de Belle-Idée, les psychiatres privés, ou les urgences psychiatriques. Ils souffrent de troubles de la personnalité, de troubles de l’humeur ou anxieux ayant déjà pu avoir un impact significatif sur leur niveau de fonctionnement ou de troubles psychotiques.

• Le délai d’intervention ne dépasse pas trois jours en fonction de la typologie de la demande et comprend une prise en soins médico-infirmière individuelle, des entretiens de couple/famille, la mise au premier plan d’une intervention sociale ciblée, l‘utilisation plus extensive et sur différentes modalités d’intervention thérapeutiques groupales.

• Le temps d’intervention n’est pas fixé à l’avance et il est décidé au fil du traitement au moyen d’un plan de traitement processuel et évolutif. Il se limite en principe à 3 mois.

Cette population représente la majorité de la cohorte du programme ambulatoire intensif et poursuit ses soins par la suite soit auprès de thérapeutes privés soit auprès de la consultation ambulatoire des différents CAPPI.

3) Programme de Jour

Il s’adresse à deux populations différentes :

• Des patients souffrant de troubles mentaux sévères avec la plupart du temps d’importantes répercussions en termes de fonctionnement psychosocial (troubles

psychotiques ou bipolaires sévères, troubles graves de la personnalité). Ces patients sont adressés principalement par la consultation, la clinique de Belle-Idée voire les thérapeutes privés.

• Des patients souffrant de psychopathologies moins sévères ayant été pris en charge par le programme ambulatoire intensif et nécessitant une poursuite du travail thérapeutique multidisciplinaire. Ils sont moins gravement atteints dans leur capacité de fonctionnement socioprofessionnel que les précédents et peuvent à terme retrouver un degré d’autonomie dans la gestion de leur vie quotidienne.

Le programme de Jour inclut :

a) un bilan d’entrée réalisé par le chef de clinique et les soignants référents du patient dans le but d’organiser un plan de soins spécifique à la psychopathologie en présence qui sera négocié avec le patient. Il s’appuie sur l’utilisation d’instruments standardisés et une documentation clinique de base.

b) des interventions médicales, infirmières et sociales individuelles.

c) un investissement important des traitements en groupe à des fins de :

• structuration temporelle et (ré) acquisition et (re)mobilisation de compétences sociales (espace accueil, groupe ressources);

• acquisition et mobilisation des compétences dans le domaine de la santé : médicaments, toxiques, nutrition et sommeil (groupe santé) ;

• travail élaboratif par le biais de différents groupes à médias (groupe photo langage, groupe musique, groupe conte) ;

• mobilisation de compétences cognitives et motrices à travers les activités d’ergothérapie, groupe cuisine, etc;

• travail sur les liens entre corps et psyché à travers les groupes de psychomotricité, relaxation.

d) Accompagnements vers l’extérieur visant à :

• investir de nouveaux champs d’activité en favorisant les liens avec la cité et la réinsertion socio professionnelle ;

• faire des visites au domicile du patient ;

• accompagner les patients en cas de démarches administratives dans la cité. Les patients souffrant de troubles mentaux sévères présentant une péjoration de leurs symptômes en lien avec une mauvaise compliance médicamenteuse peuvent bénéficier d’un suivi mobile ponctuel selon le modèle hollandais FACT (Flexible Assertive Community Treatment). Ce programme a été développé au sein du CAPPI Eaux-Vives et représente un des

programmes spécialisés du Service de Psychiatrie Générale. Le passage à ce programme se justifie pour un nombre limité de patients par le caractère intensif de ce suivi, mais aussi du fait d’une facturation selon le principe du forfait.

Prestations de nuit

À disposition de la consultation, des programmes ambulatoires intensifs et de jour elles incluent :

• l’accueil et évaluation des patients dès 18 heures, sous la responsabilité médicale du CAPPI pour les patients ayant un médecin traitant ;

• la présence d’un infirmier la nuit et administration du traitement et surveillance clinique - réévaluation matinale. - le repas du soir et petit déjeuner.

Activités groupales des CAPPI 1) Généralités

Les activités groupales au sein des 4 CAPPI incluent des groupes structurés hebdomadaires ou bihebdomadaires, fonctionnant pour la plupart sur un mode semi-ouvert ou « slow open », mais également des groupes de type bas seuil. De manière générale le programme groupal est composé de groupes dits « permanents » qui ont lieu tout au long de l’année avec un maximum de continuité et de groupes dits « intermittents » qui ont lieu durant des périodes déterminées sur un mode fermé avec un groupe de patients déterminés au début ou sur un mode semi-ouvert.

2) Types de groupes

Les groupes sont animés en co-thérapie par des professionnels des trois programmes ayant la formation préalable et une expérience déjà établie dans les traitements groupaux en milieu ambulatoire.

Les groupes proposés sont des groupes de parole de type libre parole selon les modèles, psychanalytique, TCC ou systémique qui s’organisent en fonction des thématiques propres aux trois programmes précités (ex : crise, affirmation de soi, gestion du vécu dépressif).

Un autre type de groupes sont les groupes à médiation pour lesquels différents types de médiations sont utilisées (musique, écriture, images, différentes activités ergothérapeutiques...) tout en s’appuyant sur la dynamique groupale.

Des groupes d’approche corporelle sont également proposés de type relaxation ou psychomotricité afin d’intégrer le ressenti corporel dans le but de promouvoir le mieux-être dans le setting thérapeutique.

Des groupes psychoéducatifs font également partie de l’offre afin de donner une information précise ciblée sur différents thèmes (santé, médication, hygiène de vie, poids et nutrition...) tout en s’appuyant sur une dynamique de groupe.

Enfin des activités de groupes extérieurs sont également proposées hors de la structure de soins, dans le but de favoriser la connaissance ou l’intégration vers d’autres partenaires du réseau social ou de soins.

Structure et organisation des pôles d’activités 1) Structure

• équipe médicale : chaque programme est placé sous la responsabilité d’un chef de clinique référent qui supervise le travail des médecins internes (sauf le cdc du programme de jour qui n’a pas d’interne sous sa responsabilité)

• équipe infirmière :

a) programmes consultation–programme de jour

b) programme suivis intensifs ambulatoires + soins de nuit

• équipe PPS et Secrétariat : leurs activités se distribuent dans les trois programmes d’activité.

2) Organisation

Chaque programme a sa propre réunion de coordination et de réflexion clinique - horaires d’activité :

• Consultation : 9h-18h

• Programme suivis intensifs ambulatoires : 8h-19h

• Programme de jour : 9h -17h

Les soins de nuit : de 19h à 8h sont assurés par l’équipe de suivis intensifs ambulatoires.

Les nouvelles admissions pour a), b) et c) se font par le biais d’une ligne téléphonique d’accueil

fonctionnelle de 9h à 18h et sous la responsabilité des cadres de médicaux du CAPPI et des soignants délégués par eux.

Concernant les soins de nuit :

• 4 lits sont à disposition par secteur, un 5e voire un 6e lit peut être mis à disposition uniquement dans des cas exceptionnels et avec l’accord du responsable de secteur ou du cadre délégué et ceci uniquement avant 17 heures.

• Les admissions de patients ne faisant pas partie du secteur pour les soins de nuit ne sont possibles que jusqu’à 19h.

11.2 Synthèse programmes de soins CAPPI du secteur Jonction

   

Programme SIC SIA SAA Consultation

Évaluation Tous les jours 5 fois/semaine 2 fois/semaine 2 entretiens méd.

2-3 sem et 1/sem

EF : obligatoire les 2 premières semaines au CAPPI

11.3 Formulaire de demande de prise en soins

DEMANDE DE PRISE EN SOINS - SECTEUR AMBULATOIRE JONCTION

Demande prise par : Date : Tél : Niveau de scolarité - Formation professionnelle :

£ universitaire £ apprentissage £ école obligatoire

Problème(s) actuel(s) : Facteur(s) de crise actuel(s) : Anamnèse personnelle et familiale :

Idéations suicidaires : £ oui £ non, si

oui : £ Scénarisées £ Non scénarisées

Engagement :£ oui £ non □ Antécédents de violences : £ oui £ non

Potentiel suicidaire : £ élevé £ moyen £ faible £ nul Utilisation de toxiques (dépendances) : £ oui £ non, si oui :

£ cannabis £ cocaïne £ héroïne £

tabac £ alcool

Antécédents psychiatriques : £ oui £

non

£ Troubles mentaux organiques (F00-09)

£ Troubles mentaux et troubles du comportement liés à l’utilisation de substances psychoactives (F10-19)

£ Schizophrénie, trouble schizotypique et troubles délirants

£ Troubles de l’humeur (F30-39) si oui : £ unipolaire £ bipolaire

£ Troubles névrotiques, troubles liés à des facteurs de stress

£ Troubles somatoformes (F40-48)

£ Syndromes comportements associés à des perturbations physiologiques et à des facteurs de stress (F50-59)

£ Troubles de la personnalité et du comportement chez l’adulte (F60-69)

£ Retard mental (F70.79)

£ Troubles du développement psychologiques (F80-89)

£ Troubles du comportent et troubles émotionnels apparaissant habituellement durant l’enfance ou à l’adolescence (F90-98)

£ Trouble mental, sans précision (F99)  

MÉDICATION AVANT L’ADMISSION : Traitement somatique : £ oui £ non Traitement psychiatrique antérieur : £ oui

£non

Si ne vient pas : £ appeler patient(e) £ avertir envoyeur £ si envoyeur non joignable ne rien faire

12. BIBLIOGRAPHIE

1. Bartolomei J, Sentissi O, Baeriswyl-Cottin R, Rey-Bellet P. Centres de Thérapies Brèves à Genève : la crise dans les centres de crise ? Schweizer Archiv für Neurologie und Psychiatrie. 2011, 162(4), pp.161–6.

2. Dorsaz O. Les Centres de Thérapies Brèves dans la psychiatrie genevoise : perspective historique et point de vue actuel des patients. Thèse de doctorat : Univ. Genève.

2006/04/13 - Méd. 10464.

3. Bacchetta JP, Zanello A, Varnier M, Stebler E, Safran E, Ferrero F, Bertsch G, Merclo MCG. Développement des Centres de Crise à Genève : impact sur les hospitalisations..

Schweizer Archiv für Neurologie und Psychiatrie. 2009/3, ch. 160.

4. Sentissi O, Bartolomei J, Moeglin C, Baeriswyl-Cottin R, Rey-Bellet P. The Geneva Model of Crisis Intervention. A Retrospective Study. J Psychol Psychother. 2014, 4:4.

http://dx.doi.org/10.4172/2161-0487.1000150.

5. Mbaya P, Creed F, Tomenson B. The different uses of day hospitals. Acta Psychiatr.

Scan. 1988, 98: 283-87.

6. Schene AH, van Lieshout PA, Mastboom JC. Different types of partial hospitalization programs: results of a nationwide survey in The Netherlands. Acta Psychiatr Scand. 1988, 78, pp. 515-22.

7. Marshall M, Acute psychiatrie day hospitals. BMJ. 2003, 327, pp. 116-17.

8. Bertrand J, J’ai imagine une belle trajectoire ou la réalité de la « La Clé » mise à l’épreuve du temps. Revue des Hôpitaux de Jour Psychiatriques et des Thérapies Institutionnelles.

2004, 10-7.

9. Chanoit PF, De Barsy D, Chastand A, Cohen S. Gaubert B, Sideris N. Instumental analysis of day hospitals. Ann Med Psychol. 1983, 141 (4), pp. 436-50.

10. Albis MA, L’hôpital de jour en Psychiatrie : Diversité ou Spécificité ? Bull.Soc.Sci.Méd.

2008, n° 2, p.197.

11. De Coulon N. La Crise, stratégies d’intervention thérapeutique en psychiatrie. Paris, Ed.

Gaëtan Morin, Europe, 1999.

12. Lasser H, Comprendre la psychiatrie communautaire. Ed. Chronique Social, Lyon, 2009.

13. Huguelet P. Le rétablissement, un concept organisateur des soins aux patients souffrant de troubles mentaux sévères. Schweizer Archiv für Neurologie und Psychiatrie. 2007, vol.

158, No. 6, pp. 271-278.

14. Andresen R, Oades L, Caputi P. The experience of recovery from schizophrenia: towards an empirically-validated stage model. Australian and New Zealand Journal of Psychiatry.

2003, 37, pp. 586–94.

15. Seldeslachtts H, Étude du verbe latin et indo européen, Edition Peeters, Belgique, 2001

16. Bressi C, Damsa C, Pirrotta R, Lazignac C, Invernizzi G. Crisis interventions: a psy- chotherapeutical challenge for psychiatric emergencies? Bull Soc Sci Med Luxemb. 2005 (3), pp. 293-301.

17. http://www.chameaupsy.com/images/stories/systeme/doc-archives/circulaires/circulaire 15-mars-1960.pdf

18. http://www.psychologie.fr/article/les-cmp-centres-medico-psychologique-A-454.html 19. http://www.serpsy.org/index.html

20. http://www.sante.gouv.fr/les-etablissements.html

21. http://www.chuv.ch/psychiatrie/dpc_home/dpc_consultation/dpc_pge_ccpp.htm

22. Horvath AO, Greenberg LS, Development and validation of the working alliance inventory, Journal of Counseling Psychology. 1989, 36, pp .223-233.

23. Edlung MJ, Wang PS, Berglund Pa, Katz SJ, Lin E, Kessler RC. Dropping out of mental health treatment: patterns and predictors among epidemiological survey respondents in the United States and Ontario. Am J Psychiatry. 2002;159(5), pp. 845-51.

24. Reneses B, Munoz E, Lopez-Ibor JJ. Factors predicting dropout in community mental health centres. World Psychiatry. 2009, 8, pp. 173-177.

25. http://oxforddictionaries.com/definition/english/dropout

26. Huisman S, Maes S, De Gucht V, Chatrou M, Haak H. Low goal ownership predicts dropout from a weight intervention study in overweight patients with type 2 diabetes.

Int.J.Behav.Med. 2010, 17, pp. 176-181.

27. Centorrino F, Hernan MA, Drago-Ferrante G, Rendall M, Apicella A, Länger G, Baldessarini RJ. Factors associated with noncompliance with psychiatric outpatient visits.

Psychiatr Serv. 2001, 52(3), pp. 378-80.

28. Pang AH, Lum FC, Ungvari GS, Wong CK, Leung YS. A prospective outcome study of pagtients missing regular psychiatric outpatient appointments. Soc Psychiatry Psychiatr Epidemiol.1996, 31(5), pp. 299-302.

29. Henzen A, Moeglin C, Giannakopoulos P, Sentissi O. Determinants of dropout in a community-based mental health crisis centre. Article in revision at BMC, May 2015.

30. Pelkonen M, Marttunen M, Laippala P, Lönnqvist J. Factors associated with early dropout from adolescent psychiatric outpatient treatment. J. Am.Acad.Child adolesc.Pschiatry.

2000, 39:3.

31. Armbruster P, Fallon T. Clinical, sociodemographic and systems risk factors for attrition in a childrens’s mental health clinic. Am J Orthopsychiatry. 1994, 64, pp. 577-85.

32. Trautman PD, Stewart N, Morishima A. Are adolescent suicide attempters noncompliant with outpatient care? J am Acad Child Adolesc Psychiatry. 1993, 32, pp. 89-94.

33. Gaudriault P, Joly V, Construire la relation thérapeutique, Ed. Dunod, Paris, 2013.

34. Kolb DL, Beutler LE, Davis CS, Crago M, Shanfield SB. Patient and therapy process variables relating to dropout and change in psychotherapy. Psychotherapy: Theory, Research, Practice, Training. 1985, 22, pp. 702-10.

35. Hatchett GT, Han K, Cooker PG. Predicting premature termination from counselling using the Butcher Treatment Planning Inventory. Assessment. 2002, 9, pp.156-63.

36. Longo DA, Lent RW, Brown SK. Social cogntive variables in the prediction of client motivation and attrition, Jounal of Counseling Psychology. 1992, 39, pp. 447-52.

37. Pekarik G, Relationship of clients’ reasons for dropping out of treatment to outcome and satisfaction. Journal of Clinical Psychology. 1992, 48 (1), pp.91-98.

38. Barrett M, Chua W, Crits-Christoph P, Gibbons M, Thompson D. « Early withdrawal from mental health treatment: Implications for psychotherapy practice », in Psychotherapy:

Theory, Research, Practice, Training. 2008, 45 (2), pp.247-267.

39. Salta L, Buick WP. Impact of organizational change on the intake, referral and treatment of outpatients at a community mental health center. Journal of Mental Health Administration. 1989, 16(2), pp. 71-79.

40. Aapro N, Dazord A, Gerin P, De Coulon N, Scariati G et al. Psychothérapie dans un centre universitaire deformation : Etude des facteurs de changement. Psychothérapies.

1994, 4, pp. 183-8.

41. Ogrodniczuk JS, Piper WE, Use of transference interpretations in dynamically oriented individual psychotherapy for patients with personality disorders. Journal of Personal Disorders. 1999, vol.13, pp. 297-311.

42. De Panfilis C, Marchesi C, Cabrino C, Monici A, Politi V, Rossi M, Maggini C. Patient factors predicting early dropout from psychiatric outpatient care for borderline personality disorder. Psychiatry Research. 2012, 200, pp. 422-9.

43. Wierzbicki M, Pekarik G. A meta-analysis of psychotherapy dropout. Professional Psychology: Research and Practice. 1993, 24(2), pp. 190-195.

44. Martino F, Menchetti M, Pozzi E, Berardi D. Predictors of dropout among personality disorders in a specialist outpatients psychosocial treatment: A preliminary study.

Psychiatry Clin Neurosci. 2012, 66(3), pp. 180-6.

45. Bueno Heredia A, Cordoba Dona JA, Escolar Pujolar A, Carmona Calvo J, Rodriguez Gomez C. Refusal of treatment. Actas Esp Psiquiatr. 2001, 29(1), pp. 33-40.

46. Killaspy H, Banerjee S, King M, Lloyd M. Prospective controlled study of psychiatric out-patient non-attendance. British Journal Of Psychaitry. 2000, 176, pp. 160-5.

47. Freud S. Nouvelles conférences sur la psychanalyse. 1933, vol.22, pp.1-168.

48. Etchgoyen H, Fondements de la technique psychanalytique, 1986, 2005 fra, pp.83-84.

49. Le Guen C. Dictionnaire freudien. Paris, PUF. 2008, p.1619.

50. Freud S. Etudes sur l’hystérie (1895d). Paris, PUF. 1957, pp.245-246.

51. Freud S. Le début de traitement. (1913). « Sur l’engagement du traitement », Oeuvres complètes, vol. 12. Paris, P.U.F. 2015.

52. Fenichel O. The Psychoanalytic Theory of Neurosis. New York, W.W.Norton; London, G.Routledge and K. Paul, Toronto, Mc Leod. 1945.

53. Greenson RR. The Technique and Practice of Psychoanalysis, London, Hogarth Press.

1967, vol.I.

54. Fenichel O. Problems of Psychoanalytic Technique. New York, Psychoanalytic Quarterly.

Mexico, Paz.1964.

55. Stone L. The Psychoanalytic Situation. New York, International Universities Press.1961.

56. Greenson RR. The working alliance and the transference neurosis. Psychoanalytic Quarterly. 1965, vol.34, pp. 55-181.

57. Heinmann P. Remarks of the moderator, International Journal of Psychoanalysis. 1979, vol.51, pp.145-147.

58. Sterba R. The fate of the ego in analytic therapy. International Journal of Psychoanalysis.

1934, vol.15, p.117-26.

59. Zetzel ER. The theory of therapy in relation to a development modal of the psychic apparatus, International Journal of Psychoanalysis. 1965, vol.46, pp.39-52.

60. Zetzel ER. Current concepts of transference, International Jouranl of Psychoanalysis, 1956, vol.37, pp. 369-376.

61. Metzler D. The Psychoanalytical Process. London, Ed Heinemanne, 1967.

62. Gaston L. The concept of the alliance and its role in psychotherapy: Theoretical and

62. Gaston L. The concept of the alliance and its role in psychotherapy: Theoretical and