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: Définition des notions utilisées

Dans le document The DART-Europe E-theses Portal (Page 147-153)

Une approche des mobilités par les trajectoires de vie

Encadré 8  : Définition des notions utilisées

Cela inclut donc l’installation ou la réinstallation dans la communauté. L’installation en double  résidence est considérée comme un changement résidentiel avec maintien de la résidence antérieure. 

Cycle migratoire : étape des grands flux migratoires d’une population donnée prise à l’échelle de la  communauté ou de la région. 

Destination migratoire : destination vers laquelle s’opère un changement de résidence hors de la  communauté.  Le nouveau  lieu relevant  d’une installation  en  double résidence est  également  considéré comme une destination migratoire. 

Double résidence : fait d’avoir, simultanément, deux lieux habituels de résidence dont un dans la  communauté. 

Durée migratoire : durée de chaque événement migratoire de l’individu. Elle s’exprime en années. 

En situation de double résidence, nous avons considéré la durée migratoire équivalente à 50%. 

Pour les individus nés en dehors de la communauté, on considère les événements migratoires à  partir de leur première installation dans la communauté. 

Migration passive : en opposition à la migration autonome, la migration passive correspond aux  migrations de l’enfance, lorsqu’un enfant  suit son/ses parents sur  leur lieu de migration, ou  lorsqu’un  adulte suit son conjoint. 

Migration (ou mobilité résidentielle) : changement de localité de résidence pour une durée de 6 mois  au moins hors de la communauté. 

Mono résidence : fait d’avoir un seul lieu de résidence. 

Récurrence des destinations : elle peut être définie par deux indicateurs : le nombre d’événements  migratoires comptabilisés dans une destination ou le nombre d’individus ayant fréquenté une  destination. 

Récurrence des lieux de migration : il s’agit du nombre de fois qu’un lieu a été fréquenté par  l’individu au cours de sa trajectoire de mobilité résidentielle. 

Résidence : lieu où l’on a coutume d’habiter. 

Retour résidentiel : changement de résidence impliquant un retour dans la communauté. 

Trajectoire de mobilité résidentielle : succession dans le temps et dans l’espace des lieux de résidence  au cours du cycle de vie de l’individu (de la naissance jusqu’à la date de l’entretien). L’échelle de  lieu considérée est celle de la localité. 

  4.1.1. Intensité et rythmes de mobilité 

Au  sein  de  l’échantillon  enquêté,  l’analyse  temporelle  des  événements  de  la  mobilité  résidentielle concerne les 139 individus qui ont une expérience migratoire (cf. tableau 24),  individus que nous nommerons les « migrants ». Nous analyserons l’intensité et les rythmes de  mobilité des individus migrants par communauté, puis nous caractériserons cette mobilité par  âge et par genre. 

Tableau 24 : Migrants et non migrants par communauté (170 individus) 

  San Juan  Chilalo  Otuyo  Candelaria  Palaya  Total 

Nombre d’individus enquêtés ayant 

une expérience migratoire (migrant)  40  31  25  25  18  139  Nombre d’individus enquêtés sans 

expérience migratoire (non migrant)  16  6  4  2  3  31 

Source : A. Vassas Toral, enquêtes par entretiens 2007/2008. 

4.1.1.1. Des différenciations par communauté 

Appréhendée à l’échelle des communautés, l’analyse des mobilités résidentielles prend en  compte deux types d’indicateurs : ceux relatifs à l’âge (âge moyen des migrants et âge moyen au  moment de la première migration) et ceux relatifs aux effets de temporalité, à savoir l’intensité  migratoire moyenne, la durée migratoire moyenne et la durée migratoire cumulée sur le cycle  de vie (tableau 25). 

Tableau 25 : Caractéristiques temporelles moyennes des événements migratoires des  individus par communauté (sur un total de 139 individus) 

   San Juan Chilalo Otuyo Candelaria  Palaya  Moyenne

Âge des individus migrants  41,8  45,5  58,2  48,3  54,0  48,3  Âge de la première migration  16,7  15,3  18,2  15,6  16,0  16,4 

Intensité migratoire*  3,2  3,2  2,5  3,8  3,3  3,2 

Durée migratoire (années)**  4,3  6,6  12,1  4,8  7,2  6,1  Durée migratoire cumulée (%)***  32,7  40,3  51  35  40,6  39 

* Nombre d’événements migratoires de l’individu au cours de son cycle de vie  

** Durée de chaque événement migratoire 

*** Part du temps passé en migration sur le cycle de vie  Source : A. Vassas Toral, enquêtes par entretiens 2007/2008. 

Notre échantillon de migrants est caractérisé par un âge moyen de 48 ans, allant de 42 ans à San  Juan à 58 ans à Otuyo. L’âge moyen du premier départ en migration est de 16,4 ans pour  l’ensemble des migrants, avec de faibles écarts entre les communautés (le plus fort écart est de 3  ans entre Chilalo et Otuyo). Précisons que le calcul de l’âge moyen du premier départ en  migration écarte huit individus qui ont effectué leur première migration après leur installation  tardive dans la communauté (ce qui surévaluerait artificiellement les moyennes). De façon  générale, la première expérience migratoire intervient très tôt dans le cycle de vie des individus,  ce qui s’explique certes par la migration passive (enfants qui suivent leur parents) mais aussi,  comme nous le verrons, par des migrations précoces liées à la recherche d’un travail ou à la  scolarisation.  

L’intensité migratoire des individus enquêtés, c’est‐à‐dire le nombre d’événements migratoires  au cours du cycle de vie, nous aide à définir le degré de mobilité de l’individu. Le nombre  d’événements migratoires est compris entre 1 et 10, avec une moyenne de 3,2 (tableau 25). 

 

La distribution de l’intensité migratoire est très variable selon les communautés (tableau 26). 

Otuyo, Chilalo et Palaya présentent le même profil avec une majorité d’individus (autour de  55%) ayant effectué une ou deux migrations au cours de leur cycle de vie. Dans le cas de Palaya,  cependant, notons une part importante des migrants (28%) ayant changé plus de six fois de  résidence au cours de leur vie. Les communautés de San Juan et de Candelaria présentent un  profil opposé aux précédentes, puisque seulement 32% et 35% ont migré une ou deux fois, la  très grande majorité ayant effectué trois migrations et plus.  

La durée migratoire moyenne (en années) des événements de la mobilité résidentielle, soit le  temps  de  résidence  moyen  pour  chaque  destination,  est  de  6,1  ans  pour  l’ensemble  de  l’échantillon, mais la communauté d’Otuyo se démarque avec une durée moyenne de 12,1 ans  (tableau 25). Ce critère de la durée est à mettre en parallèle avec l’intensité migratoire c’est‐à‐

dire que, dans cette communauté, les individus réalisent peu de migrations mais chaque  événement est long. À l’inverse, les individus des communautés de San Juan et de Candelaria  présentent des durées migratoires moyennes faibles (4,3 et 4,8 années) avec des intensités  migratoires importantes, ce qui reflète une tendance à migrer plus souvent mais pour des  durées plus courtes. 

Le dernier indicateur utilisé pour qualifier les temporalités migratoires est celui de la part du  temps passé en migration dans le cycle de vie (tableau 25). La moyenne pour la totalité des  individus migrants est de 39%, avec des variations de 32,7 à 51% selon les communautés, ce qui  signifie dans tous les cas de longues expériences migratoires, surtout si l’on considère l’âge  moyen de 48 ans des individus migrants. Pour les individus d’Otuyo, la moyenne s’élève à 51% 

soit la moitié du cycle de vie passé en migration. 

Au final, on observe une assez nette différenciation de l’intensité et la temporalité des mobilités  résidentielles entre les communautés et ce, en fonction de leur localisation dans la zone d’étude. 

Dans la communauté située la plus au sud, celle de  San Juan, la tendance est à une première  migration tardive qui donne lieu, ensuite, à une forte fréquence migratoire mais pour des  durées de séjour assez courtes. Une plus faible intensité des événements migratoires mais une  durée longue des séjours caractérisent, en revanche, les communautés de la zone Intersalar  situées plus au nord, celles de Chilalo, d’Otuyo et, dans une moindre mesure, de Palaya. 

L’analyse  des  aires  de  migration  résidentielle  (cf.  paragraphe  4.1.2.)  apportera  quelques  éléments d’explication de cette différenciation entre nord et sud du salar. Par ailleurs, il est  intéressant de noter que dans la communauté située le plus à l’est, à proximité des voies de  circulation et de l’axe Uyuni‐Oruro, on migre jeune, de façon plus intense et pour des durées 

 

relativement courtes. Cette communauté rurale, plus connectée à l’espace régional, est donc  celle où la « turbulence » des mobilités résidentielles est la plus marquée. Cette différenciation  entre les communautés de l’Altiplano Sud est importante à retenir dans la mesure où, comme  nous le verrons plus loin, ces communautés ne s’inscrivent pas toutes de la même manière dans  le cycle du boom de la quinoa. 

4.1.1.2. Des migrations sans distinction de genre, qui interviennent tôt dans le  cycle de vie 

L’intensité  et  les  temporalités  migratoires  ne  varient  pas  seulement  en  fonction  des  communautés et de leur localisation mais également des profils démographiques, en particulier  selon l’âge et le sexe des migrants. 

La  prise  en  compte  de  l’âge  dans  l’analyse  des  temporalités  migratoires  est  un  point  fondamental puisqu’elle reflète l’inscription des pratiques dans le temps des cycles de vie des  individus. Nous présentons dans le tableau 27 les caractéristiques temporelles des événements  migratoires des individus par classe d’âge. Nous distinguons les « jeunes » ‐ entre 19 et 30 ans ‐,  la classe d’âge intermédiaire ‐ de 31 à 55 ans ‐, et enfin les individus âgés de plus de 56 ans. 

Tableau 27 : Caractéristiques temporelles moyennes des événements migratoires  des individus selon l’âge (sur un total de 139 individus) 

       Classes d’âge       

Caractéristiques  [19 ; 30]  [31 ; 55]  [56 ; + [  Toutes  classes  Âge de la première migration  15,0  16,6  16,5  16,4 

Intensité migratoire  2,8  3,3  3,1  3,2 

Durée migratoire (années)  3,2  4,9  9,3  6,1 

Durée migratoire cumulée (années)  9,2  16,4  29,2  19,7  Durée migratoire cumulée (%)  37,2  38,0  45,5  38,9  Source : A. Vassas Toral, enquêtes par entretiens 2007/2008. 

La tendance globale est une hausse des valeurs de tous les indicateurs avec l’âge, ce qui  correspond à une logique attendue : plus l’individu est âgé, plus la probabilité d’avoir migré est  forte. Il convient cependant de relever les comportements particuliers des jeunes générations. 

En ce qui concerne l’âge moyen à la première migration, les résultats présentent une certaine  homogénéité entre les différentes tranches d’âge avec, cependant, une plus grande précocité du  premier départ pour les jeunes générations. Par ailleurs, on aurait pu s’attendre à des écarts  plus importants entre les trois tranches d’âge concernant les valeurs de l’intensité migratoire,  qui sont très proches dans le cas des deux dernières tranches d’âge, et à peine plus faible pour la  jeune génération. De même, il est logique de constater que la durée migratoire cumulée, ainsi  que la part du temps passé en migration, croît avec l’âge. En revanche, le fait que la durée  migratoire moyenne (temps moyen du séjour migratoire) soit plus faible dans le cas des jeunes  générations indique des pratiques migratoires différenciées.  

Autrement dit, il est relativement paradoxal de constater que les plus jeunes sont pratiquement  aussi mobiles que leurs aînés (selon le critère du nombre d’événements migratoires au cours de  leur vie) avec, parallèlement, une durée moyenne des séjours migratoires moins importante. Il  est difficile de dire si nous avons là un effet générationnel lié au cycle de vie, mais auquel cas, la  tendance devrait précisément être l’inverse puisque, comme l’ont montré certains travaux, la  phase « initiatique » de la migration correspond généralement à des migrations de longue durée  pour ensuite passer à des migrations circulaires de durée plus courte dès lors que l’expérience  et la maîtrise des lieux sont plus effectives (Cortes, 2000). L’autre hypothèse serait celle d’un 

 

changement plus structurel dans les modes de migrer, c’est‐à‐dire le passage à des migrations  circulaires, plus fréquentes et de courte durée, facilitées par le développement des transports  ou, comme nous verrons, suscitées par le boom de la quinoa.  

Nous abordons, en deuxième lieu, la différenciation des pratiques migratoires selon le sexe dont  les données sont présentées dans le tableau 28.  

Tableau 28 : Caractéristiques temporelles moyennes des événements migratoires  des individus selon le sexe (sur un total de 139 individus) 

       Sexe

Caractéristiques  Hommes  Femmes 

Âge des individus migrants  50,8  44,2  Âge de la première migration  16,2  16,7 

Intensité migratoire  3,6  2,6 

Durée migratoire (années)  5,9  6,7  Durée migratoire cumulée (%)  39  38,7  Source : A. Vassas Toral, enquêtes par entretiens 2007/2008. 

En préalable, il convient de rappeler que la composition de notre échantillon n’est pas égalitaire  entre hommes et femmes qui sont respectivement 99 et 71 individus dans l’échantillon complet,   avec 37% de femmes parmi les 139 individus migrants, ce qui indique l’importance non  négligeable des migrations féminines. Les indicateurs temporels de la migration montrent une  relative homogénéité entre les sexes, même si nous notons quelques écarts. L’âge de la première  migration (autour de 16 ans et demi) et la part du temps passé en migration au cours du cycle  de vie (autour de 39%) sont quasiment équivalents entre hommes et femmes. Les quelques  écarts concernent l’intensité migratoire : les hommes pratiquent en moyenne une migration de  plus que les femmes et la durée migratoire est un peu plus faible chez les hommes. 

Si les femmes apparaissent un peu moins mobiles que les hommes (en termes de nombre  d’événements migratoires), l’homogénéité des données démontre, d’une part, que la migration  n’est pas seulement une affaire d’hommes, modèle pourtant relativement classique dans les  campagnes au Sud. Il est probable, d’autre part, que les migrations prennent un caractère plus  familial qu’individuel. C‘est un point sur lequel nous reviendrons dans l’analyse plus fine des  trajectoires de mobilité.  

4.1.2. Les contours géographiques de la mobilité résidentielle 

Appréhendée  sur le  temps des  cycles  de  vie,  et  donc sur les  expériences  cumulées  des  changements résidentiels, la géographie migratoire des populations rurales de l’Altiplano Sud  peut être définie à partir de trois critères : l’aire et les échelles de la mobilité, la nature des lieux  de destination (rural ou urbain) et, enfin, la récurrence des destinations comme indicateur des  effets de filière. 

 

4.1.2.1. Aires et échelles de la mobilité résidentielle 

L’aire des destinations migratoires, pour l’ensemble des 139 individus migrants enquêtés a été  réalisée à partir du recensement de toutes les destinations des individus ayant rythmé leur  trajectoire  résidentielle.  Deux  indicateurs  de  spatialisation  sont  considérés :  a)  le  nombre  d’individus ayant fréquenté au moins une fois le lieu au cours de leur trajectoire, b) le nombre  de fois que le lieu est cité. Pour le premier indicateur, les résultats détaillés sont donnés sous  forme de tableau en annexe 16 et sont repris dans des tableaux synthétiques plus loin dans cette  partie. Le deuxième indicateur (nombre d’événements migratoires par destination) est pris en  compte dans la carte 13.  

Les migrations internes à échelle régionale correspondent à des lieux de destination localisés au  sein des départements d’Oruro et de Potosi. Les destinations urbaines70 les plus fréquentées  sont les villes d’Uyuni (premier pôle parmi toutes des destinations migratoires), Oruro (pôle  arrivant en deuxième position), Potosi et Challapata ainsi que le centre minier d’Atocha ; Llica  est la seule destination rurale relativement fréquentée. 

Au niveau national, trois destinations urbaines sont dominantes : La Paz et sa ville satellite d’El  Alto que nous avons regroupées en un seul pôle (situé en troisième position pour l’ensemble  des trajectoires), puis viennent par ordre d’importance décroissante, les villes de Cochabamba  et de Santa Cruz. Les destinations rurales ne concernent que quelques individus. 

À l’échelle internationale ne sont représentatives que certaines destinations dans les pays  frontaliers (Chili et Argentine) avec deux exceptions au Brésil. De par sa proximité, le Chili est  la destination internationale la plus largement représentée. La croissance économique de ce  pays (plus tardive que celle de l’Argentine) s’est traduite, en effet, par une accélération des  départs à partir des années 1990 (Hernández González, 1997 ; Gavilán Vega et Tapia Ladino,  2006)71. D’abord temporaires et rurales, les migrations et les activités vont changer de nature au  fur et à mesure de la croissance et des besoins en main‐d’œuvre du pays. Les destinations  deviennent alors plus urbaines (Iquique, Calama, Antofagasta), ce que reflète les trajectoires de  mobilité des paysans de l’Altiplano Sud. En comparaison avec d’autres régions en Bolivie  (Potosi, Tarija, Cochabamba…), les populations de l’Altiplano Sud sont en revanche beaucoup  moins tournées vers l’Argentine où nous observons seulement quelques destinations urbaines  (Buenos Aires et Mendoza principalement). La migration des Boliviens vers l’Argentine, en  effet, a fait l’objet de nombreux travaux du fait à la fois de son amplitude et de son ancienneté72.  Le pays ayant connu une phase de forte croissance économique à partir des années 1950, et  notamment un développement de l’agriculture intensive dans les régions du nord‐ouest, la  main‐d’œuvre  bolivienne,  peu  coûteuse,  est  recrutée  pour  les  travaux  agricoles  sur  les  exploitations de canne à sucre, de fruits, de tabac (Foucher, 1977 ; Reboratti, 1988 ; Celton,  1995 ; Llanque, 1999 ; Hinojosa Gordonava et al., 2000). Avec l’intensification et la capitalisation  des systèmes agricoles argentins à partir des années 1970, une minorité de la population de  l’Altiplano partira travailler dans le bâtiment, les ateliers de couture ou  les exploitations  maraîchères  à  Buenos Aires,  secteurs  qui  ont  attiré  en  revanche  de  nombreux  Boliviens        

70 Nous utilisons ici le critère de l’INE pour lequel une ville est définie par le seuil de 2000 habitants. 

71 Selon le recensement chilien de 2002, environ 11 000  Boliviens résident au Chili, troisième nationalité en  provenance de l’Amérique du Sud après les Argentins et les Péruviens. Ces données, de toute évidence, sous‐

estiment l’importance des migrations boliviennes dans la mesure où elles ne tiennent pas compte des migrants en  situation irrégulière.  

72 Selon le recensement de population argentin de 2001, environ 240 000 Boliviens résideraient en Argentine. Mais,  selon la plupart des estimations, le nombre de résidents de nationalité ou d’origine bolivienne en Argentine serait de  plus d’un million.  

 

originaires des autres régions de Bolivie (Benencia et Karasik, 1995 ; Cortes, 2008 ; Sassone,  2008). Autrement dit, sur l’Altiplano Sud, la migration internationale se cantonne à ces deux  pays frontaliers et, qui plus est, aux espaces à proximité du haut plateau bolivien. 

Carte 13 : Aire des destinations migratoires des 139 individus enquêtés dans cinq 

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