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b. Organisationnelles/Structurelles/Humaines c. Objectifs

7. Indicateurs de réussite 8. Stratégie d’apprentissage 9. Support d’apprentissage

10. Coûts et délais de développement 11. Conditions de mise à disposition Chapitre2 : Cahier des charges

1. Objectif terminal d’intégration et les quatre compétences visées par cet enseignement.

2. Contenus et commentaires relatifs aux concepts et messages EMP/EVF 3. Prérequis

4. Spécification des publics concernés.

5. Stratégies d’apprentissage.

6. Présentation de la structuration modulaire.

7. Stratégies d’évaluation.

8. Le scénario global d’apprentissage 9. Coûts.

10. Echéancier d’exécution du projet.

11. Conditions d’usage et d’exploitation.

Chapitre3 : Scénario pédagogique et prototypes

1. Les différentes formes et modalités d'interactions (information, sollicitation, feedback) 2. Les stratégies pédagogiques

3. Les contenus et la forme selon laquelle ils seront présentés aux élèves.

Chapitre4 : La conception des supports multimédia et du système d’encadrement.

1- Devis multimédia a. Charte graphique b. Moyens multimédias

c. Environnement graphique global d. Tableau des spécifications médiatiques e. Schéma de déroulement de la formation 2- Formes et modalités d’encadrement

a. Buts et principes pédagogiques b. Ressources et compétences requises c. Coûts estimatifs

Chapitre5 : Le rapport de validation 1- Ressources pédagogiques

2- Logiciel MathenPoche 3- Plateforme Claroline 4- Validation par l’expert

5- Initiation des élèves aux logiciels (MathenPoche & Claroline) 6- Test du dispositif

Conclusion Annexes

1. Présentation de l’école

2. Scénario d’apprentissage d’une activité 3. Partie I du guide du professeur

Bibliographie Webographie Table des matières

Introduction :

L’éducation, agent du développement des peuples et garant de la prospérité de l’homme, a connu ces dernières décennies un déclin planétaire indéniable. Presque tous les systèmes éducatifs du monde en ont souffert : la chute des taux de réussite aux examens, la monté des taux d’abandon scolaire, la pénurie (en quantité et qualité) en matière de cadres de l’éducation (particulièrement les enseignants à tous les niveaux de l’enseignement) en sont quelques symptômes. Quelles en sont alors les causes, est-ce par défaut des ressources déployées ? Ou par absence de gestion efficace ? Ou par manque de pratiques et d’approches pédagogiques adéquates? Ou par défaillance des systèmes de formation et d’accompagnement des enseignants ? Nombre d’hypothèses parmi tant d’autres ont fait l’objet de plusieurs études et recherches pour déceler l’origine de ce mal. Dans ce coin du continent le plus lésé, une école affiche «Excellence et Réussite» 1 se bat depuis quatre ans en quête d’une solution plus ou moins adoptée à sa situation particulière. En fait toutes ces difficultés réunies ne représentent que quelques aspects de la réalité que confronte l’école mauritanienne. C’est pourquoi notre école a pensé utiliser les TICE pour pallier à ces insuffisances en créant un environnement d’apprentissage novateur qui répond d’abord aux besoins et attentes des apprenants, mais aussi qui soit plus confortable aux différents acteurs de l’opération éducative (Les enseignants, le personnel d’encadrement, les parents d’élèves, l’administration centrale, les individus et établissements extérieurs …).

Mon projet d’innovation technopédagogique s’inscrit dans cette optique. Nous souhaitons par l’implémentation de ce dispositif répondre à la demande accrue à un changement profond dans nos pratiques, nos habitudes, notre façon de faire pour un rendement meilleur de notre activité enseignante. Créer un environnement, flexible dans le temps et dans l’espace, offrant à l’enseignant et ses élèves « une palette technologique au service d'une palette de fonctions pédagogiques2», où l’apprenant devient l’acteur de son apprentissage. Se fixer un projet réaliste et choisir les outils adéquats parmi les possibilités offertes par cet immense univers en perpétuelle évolution se fut une de nos premières préoccupations. Loger notre dispositif sur une plateforme comme Moodle, Claroline ou Acolad a plus qu’une raison, mais quel serait le choix le plus adéquat à notre caractère d’établissement privé3, à nos besoins, nos moyens

1 - Voir la présentation de l’école dans l’annexe1

2 - « Et nos enseignants des écoles primaires, sont-ils satisfaits de la formation continue à distance ? » (Ahmed LABLIDI & Mostapha Abbassi, CEMAFORAD 4-strasbourg2008)

3 - Même si « l’ordonnance no 081-212 du 24 septembre 1981 portant statut de l’enseignement privé garantit aux élèves et étudiants qui suivent ce système les mêmes conditions que celles prévues dans l’enseignement public », et l’article premier de la loi no 099-012 du 26 avril 1999 relative à la réforme du système éducatif dispose: «Les enseignements dispensés dans les différents ordres d’enseignement fondamental, secondaire et supérieur sont unifiés. Ils sont assurés dans les mêmes conditions à tous les élèves et étudiants inscrits dans les établissements scolaires et universitaires nationaux, publics et privés» une reconnaissance de l’état en terme de subvention et d’encadrement aux établissements privés reste jusqu’à nouvel

financiers et à nos ressources humaines? Faut-il se contenter de se limiter à des choix de parcours d’étude à partir des programmes déjà médiatisés et qui peuvent ne pas correspondre totalement à nos curricula et aux réalités de notre société? Ou bien faut-il traiter d’abord avec une institution de renommée jusqu’à pouvoir bâtir son propre environnement d’apprentissage ? Quelle procédure doit-elle entamer une petite institution du Sud, comme la nôtre, pour qu’elle puisse bénéficier d’un parrainage ou d’une assistance d’une autre plus avancée dans le domaine ?

En tant que Directeur fondateur de cette école privée, professeur de mathématique au collège d’une expérience de 17 ans de classe ayant exploité plusieurs logiciels dans mon enseignement et ma formation, j’ai jugé opportun de profiter de mon projet personnel sanctionnant ma formation au master UTICEF, pour la mise en ligne d’un enseignement interactif du programme officiel de la première année du collège en mathématique comme première phase de mise en œuvre de notre projet d’école. Le présent rapport présente les différentes phases de ce projet.

Méthodologie

La mise en œuvre de ce projet a passé par quatre phases marquées par plusieurs améliorations sous les directives de mon tuteur référent (expert du domaine) en confrontation avec les contraintes et les conditions réelles de mon institution :

1. Une étude préalable qui a aboutit au schéma directeur du projet. C’est à partir de l’analyse des besoins sur le plan national et local, motivés par l’idée mobilisatrice du projet et ses bénéfices attendus, et en partant de nos conditions réelles en matière de ressources humaines et matérielles nous nous sommes fixés des objectifs, avons pensé nos choix technopédagogiques et estimé les coûts et délais.

2. Une analyse et structuration des contenus menant aux clauses d’un cahier des charges.

Cette phase nous a permis de définir avec précision : les compétences visées par cet enseignement, les stratégies d’apprentissage, la structuration modulaire et les stratégies d’évaluation d’une part puis les coûts, l’échéancier d’exécution du projet et les conditions d’usage et d’exploitation d’autre part.

3. La troisième phase fut consacrée à l’élaboration du scénario d’apprentissage et des interfaces. Elle a abouti à une description de l’état actuel d’une démarche récurrente que nous avons entreprise pour retrouver la forme la plus stable possible selon laquelle les activités d’apprentissage seront proposées aux élèves par l’intermédiaire des moyens technologiques que nous avons sélectionnés. Nous avons étudié en particulier dans cette partie : les différentes formes et modalités d'interactions (information, sollicitation, feedback), les stratégies pédagogiques, les contenus et les interfaces. Nous nous sommes attachés sciemment aux quelques pages déjà construites des interfaces pour illustrer cette description chaque fois que nous le jugeons opportun ; et ce non seulement pour mieux exposer les étapes franchies dans la conception de ces situations mais aussi pour donner une image du premier prototype présentant les deux interfaces de navigation et du traitement cognitif.

4. La conception des supports multimédia et du système d’encadrement fut la quatrième et dernière phase. Nous avons essayé dans un premier paragraphe de décrire les moyens multimédias qu’offre notre environnement et quand, comment et pour quels objectifs seront-ils mobilisés. Puis, dans un deuxième paragraphe ordre imprévue.

nous avons précisé les différentes formes et modalités du système d’encadrement qu’il supporte en direction de ses usagers.

Ce rapport présente dans quatre chapitres les phases précitées avant de traiter dans un cinquième chapitre la validation pédagogique du projet et son suivi de diffusion.

Chapitre1 : Etude préalable

1. Analyse des besoins

a. Le contexte externe :

La dégradation du niveau d’acquisition des élèves (en particulier pour les disciplines outils : les langues et les mathématiques) sur l’échelle mondiale demeure un défi insurmontable aux systèmes éducatifs des états. En particulier, en Mauritanie «… les élèves mauritaniens obtiennent les plus faibles résultats des pays étudiés par le PASEC en français et en mathématiques en fin de 5ème année de l’enseignement fondamental»4. Au secondaire pour l’année scolaire 2007, le taux de réussite au BAC toutes options confondues, est seulement de 7,88% après délibération, celui de la déperdition scolaire est de un élève sur deux5. Ces résultats révèlent de façon critique la faiblesse des capacités humaines, institutionnelles et organisationnelles de notre secteur éducatif qui reste globalement peu efficace. « La stratégie nationale pour le développement des technologies nouvelles 2002-2006» prévoyait « développer un site national de l’Éducation différent du portail »6, mais jusqu’ici, ni l’un ni l’autre n’a vu le jour. Aujourd’hui, aucun enseignement conforme au programme officiel du niveau du collège n’est accessible sur la toile. Il importe de signaler que la décision politique faisant du français la langue d’enseignement des mathématiques crée un véritable blocage pour les apprenants pour communiquer ou comprendre cette discipline déjà assez difficile aux yeux de la quasi-totalité.

b. Le contexte interne :

Notre école, pour pallier à ces insuffisances structurales de notre système éducatif national, s'est tournée vers les TIC afin de favoriser le développement de l’autonomie de tous ses acteurs (élèves, enseignants, personnel administratif et d’encadrement, …).

Actuellement elle met à la disposition de ses élèves et ses enseignants une salle informatique équipée de six PC connectés à l’internet à haut débit (ADSL), deux imprimantes (une à jet d‘encre en couleurs et l’autre laser noir-blanc), un scanneur, un photocopieur et une bibliothèque électronique garnie de programmes de soutien éducatif (CD, DVD). Les enseignants ont été initiés à l’exploitation des logiciels didactiques (générateurs de QCM, logiciels libres : Pragmatice) et des sites éducatifs (mathenpoche, 123cours.com, françaisfacile.fr, matoumatheux.org…) lors d’une formation de deux mois organisée par l’école en leur faveur pendant les vacances, l’été passé.

4 - Rapport d’évaluation diagnostique (PASEC, février 2006)

5 - Mme Nebghouha Mnt Mohamed vall : Ministre de l’éducation national, dans une conférence de presse le 04/07/2007. (réf : un article publié le 04/07/2007 sur le site de la télévision mauritanienne : www.tvm.mr)

6 - Projet 222, orientation 22 de la dite stratégie p16.

Le professeur de mathématique qui tient la classe ciblée pour l’expérimentation et moi avons déjà branché les élèves au réseau internet du logiciel MathenPoche7. La classe compte 18 élèves (naturellement 9 garçons et 9 filles). Le logiciel présente un apprentissage médiatisé assisté par ordinateur. Selon une stratégie de redécouverte, l’élève « joue » avec son ordinateur en réalisant des activités tutorées à travers des mécanismes d'induction guidée. La teneur de notre travail consiste à sélectionner des parcours conformes au programme et individualisés s‘il s’agit d’une remédiation.

Chaque élève possède un profil élève lui permettant d’accéder à son compte par n’importe quel ordinateur connecté à l’internet ; il peut visualiser un bilan complet de son travail depuis qu’il est inscrit.

Du côté formateur, le logiciel permet au professeur de gérer ses classes, créer des séances, suivre les élèves, récupérer les résultats.

Le tableau suivant récapitule le suivi des scores des élèves durant les six premières semaines en terme de nombre d’exercices traités par élève en trois périodes différentes (Période P1 : deux semaines, P2 : une seule semaine et P3 : trois semaines) :

P1 : 08/02 – 22/02 P2 : 22/02 - 01/03 P3 : 01/03 – 23/03

<5 6<..<14 15< <5 6<..<14 15< <10 11<..<20 21<

Garçons 55% 22 ,5% 22,5% 77% 11,5% 11,5% 33% 33,5% 33,5%

Filles 55% 45% 0% 88,5% 0% 11,5% 77,5% 0% 22 ,5%

55% 33,75% 11,25% 82,75 5,75 11,5% 55,25 16,75% 28%

Notons que les élèves sont conscients du fait que leur travail n’est ni obligatoire ni noté, seulement à la fin de chaque période, le directeur (moi-même) passe en classe pour communiquer les scores.

Analyse des résultats:

1- Durant la période P1 (de deux semaines) 11,25% seulement des élèves, tous des garçons, ont pu traiter plus de 15 exercices (soit en moyenne un exercice ou plus par jour).

2- Durant la période P2 (une seule semaine) 11,5% des élèves ont pu traiter plus de 15 exercices (soit en moyenne 2 exercices ou plus par jour).

3- Durant la période P3 (de trois semaine) 28% des élèves, dont les 2/3 sont des garçons, ont pu traiter plus de 21 exercices (soit en moyenne un exercice ou plus par jour).

Difficultés ressenties:

1- La plupart des élèves n’avait ni ordinateur ni connexion internet à domicile. Les filles sont plus plaignantes car à cet âge, elles sont difficilement autorisées à sortir pour connecter ailleurs (ce qui n’est pas le cas pour les garçons).

2- Un autre problème qui peut être à l’origine de quelques réticences observées chez des parents d’élève le doute du contenu des sites qu’auront leurs enfants à visualiser.

Solution prévisible :

Préparer une salle informatique pour accueillir les élèves n’ayant pas accès chez eux dans des conditions sûres.

2. L'idée mobilisatrice :

Former les enseignants à profiter et à faire profiter leurs élèves des possibilités offertes par les TICE pour construire leur savoir (ici les mathématiques au niveau de la première année du secondaire).

3. Les bénéfices attendus :

7 - http://www.mathenpoche.net/

a. L’amélioration du niveau d’acquisition des élèves en termes de résolution de situations complexes (ou réalisation des tâches complexes). Le programme, écrit selon l’approche par les compétences, propose une ou deux situations problèmes (pouvant servir de modèle aux enseignants dans la construction des familles de situation) à chaque compétence de base pour l’évaluation formative et la régulation. Aussi une ou deux situations concrètes et complexes sont proposées pour l’évaluation certificative des acquis en fin d’année (évaluation de l’objectif terminal d’intégration OTI). Un guide de l’intégration et de la remédiation est mis à la disposition du professeur.

b. Le développement de l’autonomie des enseignants et de leurs élèves : ils doivent manifester une motivation croissante pour se prendre en charge dans leur apprentissage/enseignement (apprendre à apprendre, apprendre tout au long de la vie).

c. La contribution à la diffusion sur le plan national et international de l’intégration des TICE dans l’école secondaire.

4. Les conditions d'insertion :

a. Support matériel : un ordinateur connecté à l’internet.

Les contraintes techniques ci-dessous doivent être prises en considération pour que Mathenpoche fonctionne correctement :

1. Le plugin Flash© de Macromédia doit être à jour.

2. Le navigateur doit accepter les cookies pour Mathenpoche.

3. Le navigateur doit supporter le DOM javascript. (Firefox Mozilla, I.E Microsoft par exemple)

4. Le navigateur ne doit pas bloquer les "popups" pour le site.

5. L'affichage de l'écran doit être au moins 800x600.

b. Modalité d'accès au matériel :

En dehors de l’école, le dispositif est accessible par tout élève inscrit au cours à partir de n’importe quel ordinateur connecté à l’internet. A l’école, les élèves ont accès à la salle informatique seulemnt pendant les heures creuses et les weekends.

c. Modalité pédagogique : Il s‘agit d’un apprentissage autonome avec un tutorat intensif par machine ou par pairs mais organisé et accompagné par un professeur. En effet le logiciel mathenpoche présente déjà un enseignement assisté par ordinateur : l’élève réalise les activités, s’autoévalue, utilise les outils de l’aide…, apprend seul avec sa machine. Et, grace aux outils de collaboration de la plateforme Claroline, il échange, interagit avec ses pairs. En cas de difficulté, il a la possibilité de solliciter l’aide de son professeur. Le professeur intervient surtout pour répondre aux questions des élèves, leur rendre le feedback d’une activité (modalité réactive), pour attirer leur attention sur l’utilité d’un outil peu ou pas utilisé ou pour amorcer une activité (modalité proactive).

Aussi, il se servira du suivi pédagigique assuré par les deux logiciels (MathenPoche et Claroline) pour la préparation des évaluations formatives et sommatives (des ressources et compétences) et les remédiations.

d. Contexte d'usage : Le dispositif servira de support de cours aux élèves, de prolongement de cours, de révision, d’autoévaluation et de remédiation. Il servira aussi d’un lieu d’échange et de communication entre les différents membres d’une communité scolaire autour d’un cours.

5. La population visée :

Cet enseignement intéressera, en particulier, tout élève fréquentant une première année du collège (12 à 13 ans), ainsi que tout enseignant de mathématique au secondaire.

6. Contraintes et ressources : a. Techniques :

i. La connexion à domicile Nombre de familles

Donc, actuellement 8 élèves sur 18 (soit 44%) n’ont pas d’internet chez eux, mais seulement 3 élèves (soit 16 %) ne savent pas s’ils en auront ou pas.

ii. La connexion à l’école :

Six ordinateurs PC pintium3 connectés à l’internet (ADSL) sont mis à la disposition de tous les enseignants et tous les élèves de l’école, donc peu ou pas de possibilité d’y accéder pendant l’horaire officielle.

b. Organisationnels/structurels

Des enseignants volontaires organisent pendant le weekend des heures de visite de la salle informatique au profit des élèves n’ayant pas d’accès internet à domicile. En dehors de ces heures aucun créneau n’est officiellement accordé au projet jusqu’à présent.

c. Humains : Une équipe d’enseignants volontaires, le professeur de mathématique et moi sommes à l’écoute des élèves, ils peuvent nous consulter à tout moment et pendant les heures du travail.

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