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CONSTRUISONS NOS ENSEMBLES DE RADIOCOMMANDE

Dans le document car tout est m1nut1euse revu dans (Page 40-43)

vous dira que ce sont ses yeux, tout simplement. Vous en priver, c'est travailler en aveugle. Personnelle-ment, nous affirmons qu'il est im-possible de réaliser des ensembles de radiocommande évolués (di-gitaux) sans oscilloscope. Les contrôles qu'il permet sont innom-brables et les décrire reviendrait

a

ecnre un volumineux ouvrage.

Ouvrage qui existe d'ailleurs, et que nous vous conseillerons d'acquérir ; si vous consentez

a

faire ce deuxiè-me effort et

a

nous suivre dans la réalisation de l'excellent petit appareil que nous vous proposons.

Pour une somme comprise entre I 50 et 200 F, selon vos possibilités de récupération, vous pourrez réunir le matériel nécessaire. C'est peu ! C'est même si peu, eu égard aux possibilités offertes, qu'il serait stupide d'y renoncer !

télévision, qui apprec1eront parti-culièrement son très faible en-combrement.

Voici les caractéristiques obte-nues :

Tube de 70 mm de bonne lu-minosité.

En vertical :

Attaque directe des plaques possible.

Un transformateur standard de poste radio, légèrement modifié pour le chauffage du tube VCRJ39A (4 V) est utilisé. L'en-roulement de 6 V existant assure le chauffage des trois lampes.

En reliant une extrémité du secondaire haute tension

a

la masse,

on obtient 350 V et 700 V . La première tension, redressée posi-tivement, en mono-alternance par D 1 et filtrée par C1 C2 RI alimen-te les trois lampes sous 350 V en-viron. La deuxième tension est redressée en négatif par deux diodes D 2 et D 3, et permet, compte tenu de la très faible consommation, d'obtenir - 900 V pour le tube cathodique.

Deux cellules de filtrage supplé-mentaires sont prévues pour l'ampli vertical et la base de temps : R2 les plaques de déviations verticales, via les condensateurs de liaison et d'isolement habituels C1o et C1 2 ,

soit à l'amplificateur vertical, soit

a

deux bornes extérieures, ce qui autorise une attaque directe des plaques, en cas de tensions élevées ne justifiant pas une amplification ou en cas de contrôle de tensions

a

fréquences très élevées (HF des émetteurs par ex.).

c) L'ampli vertical (Fig. 14).

li reçoit le signal à observer, l'amplifie évidemment, puis l'ap-plique aux plaques de déviation et d'essais ultérieurs, constituera une excellente école pour le

débu-•tant, qui pourra alors aborder, avec plus de décontraction, les problé-mes bien plus difficiles des mon-tages de radiocommande qui l'intéressent.

A. PRESENTATION.

li s'agissait pour nous, de conce-voir un oscillo simple, pour le rendre économique et facile

a

réaliser. Màis, néanmoins, aucune concession à un fonctionnement aléatoire n'a pourtant été tolérée. Il

Base de temps fournissant en 5 gammes de 10

a

I00OOHz.

Commutation prévue en ampli horizontal.

Dimensions : 11 x 17 x 20 cm - 3 tubes - 3 diodes.

B. LE SCHEMA.

Pensant avoir affaire,

a

une

majorité de lecteurs peu familiari-sés avec l'électronique en général et les montages à lampes en parti-culier, il nous semble inutile d'entrer dans des détails très précis de fonctionnement. Nous nous bornerons donc à une analyse

Un pont de potentiomètres et de résistances permet d'obtenir les différentes tensions nécessaires

a

son fonctionnement.

P1 régie la polarisation du concentration : il permet d'avoir un spot petit et des oscillogrammes bien nets.

L'anode finale et les plaques de déviation sont alimentées sous + 150 V, des potentiomètres montés entre + et - permettant

• Le tube 12AU7 final est monté en ampli push-pull auto-déphaseur par couplage catho-dique. li permet d'obtenir les tensions élevées nécessaires au balayage du VCR 139A qui, en assurent une bande passante satis-faisante (de l'ordre de I MHz), donc une amplification, sans trop de déformation des signaux rec-tangulaires rapides.

d) La base de temps (Fig. 14).

·· Pour faire apparaitre l'oscillo-gramme, il faut que le spot

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EXECUTION OU BOITIER

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neux se déplace de gauche à droite, à vitesse linéaire, et en synchro-nisme avec le signal observé. Ce travail délicat est confié au tube EF80, monté en oscillateur tran-sitron : il donne une dent de scie de très bonne linéarité. Un contac-teur à plusieurs galettes, donnant une apparente complexité au schéma, permet d'obtenir les diffé-rentes fréquences de balayage né-cessaires (de JO Hz à JO 000 Hz), tandis qu'une commande progres-sive par P6 fignole le réglage.

Le niveau de synchronisation est réglable par P7 et assure la sta-bilité de la courbe.

Le contacteur permet aussi le fonctionnement du tube EF80 en

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amplificateur horizontal (posi-tion H). On pourra ainsi attaquer les deux jeux de plaques de dévia-tion par des tensions extérieures pour la réalisation des figures de Lissajous, si commodes pour les calages de fréquences BF.

Un petit défaut du montage transitron est son temps de retour assez long. Le spot trace alors pendant ce retour un oscillo-gramme nuisible, qui vient em-brouiller le tracé utile et nuit à sa clarté. Or, on obtient sur l'écran de la EF80, en fonctionnement relaxé, un créneau négatif lequel, appliqué au We~nelt du tube par R38 et C7 efface ou du moins atté nue cc retour.

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Nous avons donc retenu cette petite amélioration.

C. LISTE DES PIECES DETA-CHEES NECESSAIRES.

Sachant, par expérience per-sonnelle, combien il est parfois difficile aux amateurs de province de trouver certaines pieces peu courantes, nous nous permettons de citer les adresses de fournis-seurs possibles, dans certains cas particuliers.

- Tube VCRl39A (par ex. chez Radio-Tubes, 40, bd du Temple, Paris-11°). Ces tubes, bon marché.

provenant des surplus. sont sou vent trés bons, mais ne l'achetez pas trop tôt. Attendez d'être prêt

à l'essai. pour réexpédition immé-diate en cas de défaut.

Evidemment. si vous n'êtes pas à 100 F près, il est possible de se procurer un tube neuf et garanti (un DG732 par ex.).

1 12AT7.

1 12AU7.

- 1 EF80.

- 3 diodes silicium 400 V 50 mA (Radio-Prim, Paris. par ex.).

- 1 transformateur d'alimentation type radio

primaire 1 10 à 250 V, secondaire HT : 2

x

350 V, 60 à 75 mA.

secondaire 6 V pour les lampes.

secondaire 6 V ou 5 V selon le cas el prévu pour la valve, à modifier : Dans le premier cas. il ne faudra garder que les 2 3 des spires, dans le second. on gardera les 4/5.

Cette modification sous-en-tend, é,·idemment. un dé-montage complet du transfo.

On profitera de l'occasion, pour améliorer l'isolement de cet enroulement, en enrou-lant dessous et dessus, plu-sieurs tours de chatterton plastique.

Il est souvent possible de récupé-1 e1 cc t1 ansfo sur un vieux récep-teur. récupéré à la casse. (Mais attention aux 2 x 350 V.) - 3 supports de lampes novai, bakélite moulée ou mieux, stéatite.

- 1 contacteur Jeanrenaud type MA 0 33 mm à 2 galettes de chacune 2 circuits 6 positions (chez RD Toulouse par ex.).

- 1 contacteur Jcanrenaud à glissière 2 circuits 2 positions.

- 1 interrupteur tumbler.

- 6 douilles banane isolées.

- 1 plaquette secteur 2 trous, miniature (si possible).

- Divers pas e fils. barrette relais à cosses, visserie. boutons. fil de câblage, tôle alu 10/10'. pieds caoutchouc, poignée.

D. REALISATION.

a) Tôlerie.

Se procurer, au préalable. toutes les pièces détachées pour éviter une surprise désagréable au mo-ment où l'on s'aperçoit que les trous percés ne correspondent pas à ceux de l'élément obtenu.

Le boîtier est formé de trois parties principales (Fig. 10) - façade avant et fond : pièce A.

- châssis et arrière : pièce 8, - couvercle : pièce F.

Le tout est réalisé en tôle d 'alu-minium ordinaire de 10/10'.

Nous conseillons le découpage à la scie à métaux à fine denture, pour éviter les déformations provo-q uèes par la cisaille.

Les' trous de faible diamètre seront faits avec une chignole (toujours commencer par un trou de 15 10' max., puis agrandir.

Les trous plus importants sont découpés à la scie abrafil.

Le pliage doit être très net, si

l'on désire un assemblage correct : Nous conseillons de procéder

comme suit : Fig 10. PLIAGE et ASSEMBLAGE BOITIER.

• Faire préparer par un menui-sier minutieux :

- Pour le pliage de A et B. deux pièces de chêne de 2 cm d·épais-seur, de 45 cm de longueur et de

108 mm très exactement de large.

- Pour le pliage de F : mêmes cotes, mais 110 mm de large.

• Serrer fonement la tôle entre ces deux piéces (voir Fig. 16) et rabattre les rebords de 8 mm en frappant au marteau, en inter-calant une pièce de bois. Dans ces conditions. les pièces A et B auront exactement la même largeur, tandis que le couvercle F s·emboî-tera sans jeu ni serrage sur celles-ci.

ous avons peint les parties

~isibles. coffret terminè. avec de la peinture gris martelé, appliquée au pinceau pochon (utilisé en tapotant) et donnant un aspect givré du meilleur effet ( peinture et pinceau chez Radio P, imJ. Il ,c:, ail c:nc:,H ~

préférable d"utiliser de la peinture Marteline appliquée au pistolet.

L'assemblage des différentes panies est faite avec de petites vis à tôle, de 1,5 mm à tête plate (chez Weber, rue de Poitou. Paris).

Néanmoins. le châssis horizontal

et le panneau avant sont réunis par des boulons de 2 x 10 mm (même fournisseur). Les deux boulons de gauche assurant en même temps la fixation de la plaquette C des quatre potentiomètres de com-mande du VCR 139A. L'écarte-ment de cette plaquette avec le panneau avant étant assurée par quatre entretoises de 8 mm, coupées dans un tube d'alu de 2 mm intérieur.

b) La face avant (Photo 6).

Elle pose toujours un problème au réalisateur d"un appareil de mesure. C'est elle, en effet, qui donne son cachet à l'appareil.

Nous avons ici expérimenté une technique simpliste, mais qui donne des résultats surprenants :

Se procurer du papier à dessin noir mat. Acheter de l'encre de chine blanche (Paillard), une grille de Normograph n° 2 et une plume

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PHOTO 1 : Câblage_ de la partie A, vu du côté entrée H. De gauche à droite - P, C,.R11• on distingue :

- P, R,. et C JO au-dessus du contacteur.

Sur le contucteur : R JO.

- Sous le co11tac1eur, visibles C,, à C 19, cachés C ,. à C ,.

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Fig 11.

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Fig 15.

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PHOTO 2 : Cllblage de la partie A, vu du côté entrée V. On retrouve les mêml!S élemenrs que sur la photo n° I, dans une perspective diflérente. Remarquer Jef,J de ma.sse à droite. On distingue, en avant du traneforma/eur C, et R, puis

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