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inclinaison postérieure importante (au-delà d’un seuil qu’il faudrait définir) soit la traduction d’une rétropulsion, et qu’il soit aussi capable de différencier deux sujets dont la rétropulsion est assez proche.

_ Enfin, nous n’avons pas constaté l’existence d’une différence significative entre la mesure en position assise et en position allongée, a fortiori lorsque l’on supprime la première mesure en condition assise (influencé par la position d’installation qui donne une référence au sujet).

BIBLIOGRAPHIE

[1] BONAN IV., GUETTARD E., LEMAN MC., et al. Subjective visual vertical perception relates to balance in acute stroke. Archive of Physical Medecine and Rehabilitation. 2006. 87 : 642-646.

Les auteurs ont exploré la verticale visuelle ainsi que le PASS (Postural Assessment Scale for Stroke), la MIF (Mesure d’Indépendance Fonctionnelle), et la projection du centre de masse sur une plateforme de force chez des patients hémiplégiques. Il s’avère que la verticale visuelle est perturbée chez les deux tiers des sujets et que ceci est corrélé à la MIF et au PASS.

[2] Evaluation et prise en charge des personnes âgées faisant des chutes répétées.

Argumentaire Avril 2009. http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_793371/evaluation-et-prise-en-charge-des-personnes-agees-faisant-des-chutes-repetees. Dernière consultation le 02 Mai 2001.

Ce travail permet de donner des conseils et consignes de prises en charge et d’évaluation pour les personnes âgées faisant des chutes répétées. Il donne le grade de preuve et l’utilité des outils à disposition des rééducateurs.

[3] FITZGERALD M J T., FOLAN-CURRAN J. Neuro-anatomie clinique et neurosciences connexes. Paris : Maloine Edit., 2003 ; 323 p.

Cet ouvrage décrit la neuro-anatomie du corps humain tout en expliquant son fonctionnement. Un passage est notamment dédié au cervelet dans lequel est décrit son rôle dans la posture. Les voies ascendantes et descendantes y sont également abordées avec leur rôle

[4] JOASSIN R., BONNIAUD V., BARRA J., et al. Somaesthetic perception of the vertical in spinal cord injured patients : a clinical study. Annals of Physics and Rehabilitation Medicine. 2010 ; 53 : 568-574.

Cet article montre que la perception somesthésique est indispensable à l’individu dans sa représentation de la verticale. On comprend notamment la conséquence d’une déafférentation sur la perception de la verticale.

[5] MANCKOUNDIA P., MOUREY F., TAVERNIER-VIDAL B., et coll. Syndrome de désadaptation psychomotrice. La Revue de Médecine Interne. 2007. 28 : 79-85.

Cet article décrit le syndrome de désadaptation psychomotrice en insistant sur les nouvelles avancées en terme de physiopathologie et de thérapeutique.

[6] MANCKOUNDIA P., PERENNOU D., PFITZENMEYER P., et coll. La rétropulsion du sujet âgé : mise au point sur un symptôme grave et proposition d’une échelle pour une évaluation quantifiée. La Revue de Médecine Interne. 2007. 28 : 242-249.

Après une description du syndrome de désadaptation psychomotrice, les auteurs proposent une échelle semi quantitative permettant d’évaluer le sujet dans 5 positions où se manifestent la rétropulsion.

[7] MANCKOUNDIA P., MOUREY F., PFITZENMYER P., et al. Is backward disequilibrium in the elderly caused by an abnormal perception of verticality ? A pilot study. Clinical Neurophysiology. 2007. 118 : 786-793.

Les auteurs ont utilisé une échelle ad-hoc mesurant semi quantitativement la rétropulsion afin de comparé avec les mesures de la verticale haptique et posturale. Il existe une relation étroite entre la rétropulsion et la perturbation de la verticale posturale.

[8] MANCKOUNDIA P., MOUREY F., PERENNOU D., et al. Backward disequilibrium in elderly subjects. Clinical Intervention in Aging. 2008. 3 : 667-672.

Il s’agit d’une description de la rétropulsion chez le sujet âgé au travers de ses manifestations cliniques. Les auteurs évoquent par ailleurs les causes, les conséquences, les possibiltés d’évaluations ainsi que les traitements.

[9] Masso-kinésithérapie dans la conservation des capacités motrices de la personne âgée fragile à domicile. Argumentaire Avril 2005. http://www.has-

sante.fr/portail/jcms/c_272431/masso-kinesitherapie-dans-la-conservation-des-capacites-motrices-de-la-personne-agee-fragile-a-domicile. Dernière consultation le 02 Mai 2011

Ce travail permet aux rééducateurs de balayer tout le traitement masso-kinésithérapique réalisable chez le patient à son domicile après avoir précisé et décris la population concernée. En annexe se trouvent des outils dévaluation aisément réalisables et validés scientifiquement.

[10] MAZIBRADA G., TARIQ S., PERENNOU D., et al. The peripheral nervous system and the perception of verticality. Gait Posture. 2008. 27 : 202-208.

Cet article confirme l’importance des informations somesthésiques du tronc dans la perception de la verticale posturale en position assise.

[11] MOUREY F., CAMUS A., D’ATHIS P., et al. Mini Motor Test : a clinical test for rehabilitation of patients showing psychomotor disadaptation syndrome (PDS).

Archives of Gerontology and Geriatrics. 2005. 40 : 201-211.

Dans cet article; les auteurs ont examiné la faisabilité et la fiabilité du Test Moteur Minimum pour une population souffrant d’un syndrome de désadaptation psychomotrice.

[12] PERENNOU D., DECAVEL P., MANCKOUNDIA P., et coll. Evaluation de l’équilibre en pathologie neurologique et gériatrique. Annales de Réadaptation et de Médecine Physique. 2005. 48 : 317-335.

Cet article permet de faire un « tour d’horizon », avec leurs avantages et inconvénients, des tests permettant d’évaluer l’équilibre en neurologie ou en gériatrie.

[13] PERENNOU D., MAZIBRADA G., CHAUVINEAU V., et al. Lateropulsion, pushing and verticality perception in hemisphere stroke : a causal relationship ?.

Brain. 2008. 131 : 2401-2413.

Les auteurs ont testé 84 patients hémiplégiques dans une roue circulaire dans laquelle ils étaient assis autour de l’axe. La roue était penchée à droite et à gauche afin de mesurer la perception de la verticale posturale. Le « pushing » est un comportement postural qui amène le patient à construire sa posture autour d’une référence de la verticale erronée.

[14] PERENNOU D. Vers une meilleure compréhension et une évaluation quantifiée du « pushing », un comportement postural dû à certains AVC. Annales de Réadaptation et de Médecine Physique. 2005. 48 : 198-206.

Il s’agit d’une revue de la littérature concernant le « pushing » et son évaluation. L’auteur propose de se centrer sur une évaluation objective, fiable et reproductible qui pourrait être utilisée dans le but de valider des programmes de rééducation du sens de verticalité.

[15] PFITZENMEYER P., MOUREY F., TAVERNIER B., et al. Psychomotor desadaptation syndrome. Archives of Gerontology and Geriatrics. 1999. 28 : 217-225.

Il s’agit d’une description du syndrome de désadaptation psychomotrice abordant notamment ses causes, ses manifestations ainsi que ses conséquences. Les auteurs évoquent également les possibilités de traitement s’offrant aux patients.

[16] PFITZENMEYER P., MOUREY F., MANCKOUNDIA P., et coll. La désadaptation psychomotrice. La revue de Gériatrie. 2003. 28 : 597-600.

Les auteurs décrivent le syndrome de désadaptation psychomotrice en insistant sur le lien avec la fragilité du vieillard mais aussi avec les dysfonctionnements sous corticaux frontaux. Ils changent la dénomination du syndrome de régression psychomotrice en syndrome de désadaptation psychomotrice traduisant mieux l’importance des décompensations.

[17] PFITZENMEYER P., MARTIN-HUNYADI C., MOUREY F., et al. Cardiovascular characteristics and cerebral CT findings in elderly subjects with psychomotor disadaptation syndrome. Aging Clinical and Experimental Research. 2002. 14 : 100-108

Les auteurs ont pu identifier grâce au scanner cérébral qu’il existe une corrélation entre le syndrome de désadaptation psychomotrice et des lésions sous corticales de type Leukoaraïose et élargissement ventriculaire. L’altération des systèmes sous cortico frontaux serait à l’origine de la décompensation des fonctions motrices.

[18] Prévention des chutes accidentelles chez la personne âgée. Argumentaire Novembre 2005. http://www.has-sante.fr/portail/jcms/c_272503/prevention-des-chutes-accidentelles-chez-la-personne-agee. Dernière consultation le 02 Mai 2011.

Cet argumentaire décris la population âgée chuteuse. Par la suite, il propose divers types d’interventions que le kinésithérapeute peut mettre en œuvre afin de limiter et prévenir les chutes accidentelles chez la personne âgée.

[19] ROBERT-BOBEE I. Projections de population pour la France métropolitaine à l’horizon 2050. INSEE Première. 2006. 1089.

Ce document réalisé par la division enquêtes et études démographiques de l’Insee permet d’avoir une idée de l’évolution future de la démographie Française pour les cinquante années à venir. Il y est notamment souligné le vieillissement important de la population.

[20] TAVERNIER-VIDAL B., MOUREY F. Réadaptation et perte d’autonomie chez le sujet âgé : La régression psychomotrice. Paris : Frison-Roche Edit., 1991 ; 107 p.

A travers cet ouvrage, les auteurs expliquent les causes, les conséquences et le traitement de la régression psychomotrice après avoir évoqué les conséquences du vieillissement sur la physiologie de la personne âgée.

[21] TOBIS JS., REINSCH S., SWANSON JM., et al. Visual perception dominance of fallers among community-dwelling older adults. Journal of American Geriatric Society. 1985. 33 : 330-333.

Dans cet article, les auteurs ont montré que les sujets chuteurs ont une vision significativement plus altérée que des sujets du même âge non chuteurs. Ils en concluent que les sujets chuteurs ont une dépendance visuelle plus importante et qu’ils utilisent peu leur système somesthésique qui pourrait pourtant leur donner un meilleur feedback sur leur posture.

ANNEXE 1

Voici la position d’installation pour la condition assise. Seuls les sujets jeunes ont été placés sur ce dispositif que nous avons fabriqué. Celui-ci était solidarisé à la table de verticalisation par des sangles. Le sujet était ensuite solidarisé lui aussi au dispositif via une sangle que nous placions au dessus de l’ombilic. Les bras devaient reposer sur les accoudoirs et les pieds devaient être en contact avec la planche. Ici le sujet se trouve à une angulation de 0° (la verticale).

ANNEXE 2

Voici la position d’installation pour la condition allongée. Les poignées étaient réglées afin que les bras soient toujours tendus. Une sangle était positionnée au niveau des genoux et une autre sangle était positionnée sur les épines iliaques antéro supérieures afin de sécuriser le sujet. Ici le sujet est en position de départ, c'est-à-dire à une angulation de -45° (en arrière de 45° par rapport à la verticale).

ANNEXE 3

Backward Disequilibrium Scale

Nom : Prénom :

Age : Sexe :

Pathologie :

Date de la pathologie : Antécédents :

Motif d’hospitalisation :

Position assise

Passage assis debout

Debout pieds joints yeux ouverts Debout pieds joints yeux fermés Passage debout assis

Total sur 15

0 : Posture normale ou exécution normale

1 : Instabilité sans rétropulsion et sans compromission de la tâche

2 : Rétropulsion modérée ou intermittente avec difficulté à réaliser la tâche (sans aide mais risque de chute)

3 : Rétropulsion sévère rendant la tâche impossible

Rétropulsion = déséquilibre postérieur même sans inclinaison postérieure du tronc.

Réaliser la tâche trois fois puis mettre le score.

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