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Méthode Participants

CHAPITRE 3 CONCLUSION GÉNÉRALE

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Conclusion

Le présent projet de recherche visait à évaluer l’implantation du LGP dans un milieu clinique sur une population représentative. Sachant que le programme peut s’implanter fidèlement dans un milieu naturel et que son efficacité clinique demeure (Provencher et al., 2014), l’objectif était d’approfondir l’évaluation de l’implantation du LGP. Plus spécifiquement, les objectifs du présent mémoire étaient d’établir un portrait descriptif de l’implantation du programme, de documenter les variables contextuelles qui auraient pu avoir une influence sur l’application du programme LGP et d’évaluer la satisfaction des intervenants à l’égard du programme. D’abord, un portrait global de l’étude sera présenté incluant les principaux résultats ainsi que les forces et les limites de l’étude. Ensuite, les implications cliniques et théoriques seront abordées. Finalement des propositions pour des recherches futures seront émises.

Principaux résultats

Le LGP est une avenue intéressante pour le traitement de la maladie bipolaire avec une efficacité démontrée et la possibilité confirmée d’implanter le programme fidèlement dans la réalité clinique (Provencher et al., 2014). Toutefois, certaines différences sont remarquées quant à la transmission du contenu et ce principalement pour le troisième site de traitement. Cet écart dans la réussite de l’implantation du programme, même s’il est léger, a amené des questionnements par rapport aux variables contextuelles qui pouvaient influencer l’implantation d’un programme. L’analyse des données qualitatives a permis de voir que des caractéristiques attribuables aux intervenants, des caractéristiques attribuables aux participants, le contexte organisationnel ainsi que les exigences relatives à la recherche pouvaient influencer le processus. Ces différents éléments pouvant influencer positivement ou négativement l’implantation d’un programme. Principalement, ce qui semble sous- tendre la différence entre les deux premiers sites d’implantation versus le troisième relève de certaines caractéristiques attribuables aux intervenants, du contexte organisationnel et des exigences de la recherche. Il est également nécessaire de souligner qu’un facteur à lui seul ne semble pas influencer le processus d’implantation.

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Ça semble être plutôt un ensemble de facteurs qui agissent ensemble et modifient le processus.

L’analyse des données qualitatives laisse sous-entendre que le niveau de formation académique des intervenants serait important, du moins pour la transmission de certaines parties du contenu. La stabilité du personnel lors de l’implantation d’un programme semble également un facteur clef. Il faut aussi considérer le fardeau supplémentaire qui peut parfois être imposé par la recherche lors de l’implantation d’un programme qui peut affecter l’intérêt et l’assiduité des intervenants par rapport à celui- ci. En ce sens, il semble aidant que les animateurs des groupes de thérapie comprennent le rationnel de la recherche, qu’ils soient soutenus par l’équipe de recherche et qu’ils connaissent le matériel mis à leur disposition. Du côté des facteurs qui semblent influencer positivement l’implantation d’un programme, l’organisation peut favoriser l’implantation en accordant une importance particulière au projet.

L’analyse a également permis d’établir un portrait du LGP via le regard des intervenants. Ceux-ci parlaient de leur expérience en termes du contenu, de la gestion du groupe et des participants. L’étude a permis de déterminer comment le contenu du programme pouvait être amélioré en tenant compte des aspects qui fonctionnent déjà. De la même façon, l’analyse a permis d’identifier les éléments aidants et nuisibles dans la gestion du groupe et chez les participants.

Forces et limites

L’étude globale que cet article vient complémenter possède plusieurs forces. En effet, l’étude est composée d’un devis mixte. La première partie, la partie quantitative, vise à évaluer l’efficacité du LGP dans trois sites d’implantation de la région de Québec (voir Provencher et al., 2014 pour plus d’information). La partie qualitative de l’évaluation, quant à elle, permet d’avoir une meilleure compréhension du processus d’implantation, une compréhension plus globale. Les données qualitatives recueillies dans les journaux de bord ont été consolidées lors d’une entrevue de groupe auprès des différentes intervenants ce qui permet d’assurer la compréhension initiale de la

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première auteure. Deux assistantes de recherche ainsi que la première auteure ont participé à la codification des données pour s’assurer de la validité du processus.

Certaines limites doivent également être soulignées par rapport à la présente étude. D’abord, la participation à la complétion des journaux de bord n’a pas été équivalente dans les trois milieux d’implantation. Toutefois, l’entrevue de groupe a permis d’obtenir des commentaires supplémentaires. Par rapport à l’entrevue de groupe, même si au minimum un intervenant par milieu était présent, il a été impossible de rassembler l’ensemble des intervenants ayant animé le groupe pour diverses raisons mentionnées précédemment. Il faut aussi tenir compte que la qualité de l’implantation du programme, c’est-à-dire le respect des différents points clefs/objectifs est mesurée à partir de résultats rapportés par les intervenants eux-mêmes. Il peut donc être possible que ceux-ci aient surestimé leur propre transmission du contenu. Finalement, il a été impossible d’atteindre un seuil de saturation avec les données qualitatives puisque la structure de l’étude ne le permettait pas. Certains thèmes ont donc pu ne pas être identifiés.

Implications cliniques et théoriques

Dans les dernières années, une multitude de traitements différents ont été développés en recherche dans le but d’optimiser les services offerts aux patients atteints d’un problème de santé mentale. Il semble toutefois y avoir un blocage quant au transfert de ces traitements dans la réalité clinique. Plusieurs raisons peuvent sous- tendre cette difficulté. Les études d’implantation sont une avenue intéressante pour combler l’écart recherche-pratique en permettant aux cliniciens de voir concrètement que le traitement peut s’implanter et être efficace et en favorisant l’implantation du programme dans certains milieux qui peuvent servir de modèles à d’autres milieux. Ce type d’étude permet également de mettre en contact direct les chercheurs et les intervenants. Les chercheurs peuvent ainsi transmettre leur enthousiasme par rapport au programme développé et ainsi favoriser l’adoption du programme dans les différents milieux. Les chercheurs pourraient ainsi établir un lien de confiance et également bénéficier des rétroactions des cliniciens. Cette étude et les autres du même type permettent également d’avoir un rayonnement en dehors du milieu où l’implantation

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est réalisée puisqu’elles démontrent l’apport qu’elle ajoute et la faisabilité. De plus, la présente étude souligne l’utilité d’ajouter à la méthodologie quantitative classique, une analyse qualitative des données, qui permet d’approfondir ou de confirmer la compréhension de celles-ci. Cela renforce également la confiance que l’on peut avoir face aux conclusions émises. Le présent projet a également permis de voir qu’il est possible d’optimiser un milieu pour que l’implantation se déroule bien, mais qu’il est toutefois impossible de rendre le milieu parfait pour accueillir une intervention. En effet, certains facteurs indésirables viennent moduler l’implantation ce qui s’apparente davantage à la réalité clinique.

Recherches futures

Différentes pistes de recherche pourraient être proposées suite aux résultats obtenus dans cette étude et aux données de la littérature actuelle. Dans un premier temps, il pourrait être intéressant d’évaluer si la fidélité de l’implantation du programme se maintient dans le temps et de voir si un suivi est nécessaire. Ainsi, il pourrait être intéressant de voir comment le programme est transmis aux participants après quelques années d’implantation.

Dans un deuxième temps, il serait intéressant de réfléchir aux possibilités de traitement pour les patients pour qui le traitement ne s’avère pas efficace. La psychoéducation est reconnue comme efficace pour plusieurs patients. Toutefois, certains n’en bénéficient pas pleinement et certains abandonnent le traitement avant la fin. Ainsi, il serait pertinent de s’attarder à ces participants pour qui le traitement n’est pas optimal. Est-ce que la psychoéducation peut être une première étape et qu’une autre approche pourrait suivre pour les patients qui n’en bénéficient pas? Une chose est certaine, c’est que la psychoéducation de groupe comporte plusieurs avantages qui pallient aux limites du système de santé public actuel qui a des ressources financières et humaines limitées. Il serait donc utile de réfléchir au traitement du trouble bipolaire avec un modèle de traitement par étape, où la pharmacothérapie serait à la base suivie de la psychoéducation.

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Dans un troisième temps, le présent projet alimente la réflexion sur le phénomène de non accessibilité aux soins de santé en dépit des traitements efficaces existants. Il serait intéressant de décortiquer ce phénomène et de déterminer si certains endroits sont davantage affectés par la non-accessibilité aux traitements. Il est possible de penser que les régions éloignées ont moins accès à ces traitements puisqu’elles ont moins de ressources spécialisées et une population atteinte moindre. Dans ce cas, il est important de considérer d’autres modalités de transmission du contenu psychoéducatif. D’ailleurs, des études actuelles se penchent sur l’utilisation de d’autres modalités pour offrir le traitement (cellulaire, internet, etc.). Cette solution pourrait être intéressante pour les patients en région éloignée. Il faut toutefois garder en tête que l’effet de groupe, l’effet normalisant, est non négligeable en ce qui a trait au rétablissement des patients.

Finalement, le présent projet souligne que les études d’effectivité semblent comporter plusieurs avantages indéniables qui améliorent grandement la qualité d’une recherche. C’est un ajout non négligeable aux données d’efficacité quantitatives puisqu’elles permettent de confirmer la compréhension, d’approfondir les données et de leur donner un sens. Il est important de poursuivre les études d’implantation qui devraient, dans la mesure du possible, être la nouvelle norme pour les études cliniques.

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