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1. Données sociodémographiques

39 patients vivaient en institution dont 70% de femmes (27) contre 57% (153) à domicile.

L’âge moyen était, dans le groupe institutionnalisé comparé au groupe vivant à domicile de: 90 ans [85-93] versus 84 [80-88] :

- 7,7% versus 31,8% âgés moins de 80 ans, - 20,5% versus 31,5% dans les 80 à 85 ans, - 30,8% versus 24% dans les 85 à 90 ans, - 40,9% versus 12,7% avaient plus de 90 ans.

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patients vivant à domicile et en institution.

2. Données anamnestiques a) Autonomie

L’autonomie a pu être évaluée chez 90% (35) des patients institutionnalisés. Quasiment 50% des patients ont un score ADL ≥ 10 et ¼ des patients ont une dépendance totale, avec un ADL = 12. La médiane des scores ADL dans le groupe de patients institutionnalisés est de 8 [4-11,5] versus 0 [0-0] chez les patients vivant à domicile.

La Figure 13 illustre la répartition des scores ADL dans la population institutionnalisée versus vivant à domicile.

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b) Type de domiciliation et mode de vie

Concernant le type de domiciliation, les patients vivant à domicile étaient 95% à domicile et 5% en RPA et les patients institutionnalisés étaient 95% en EHPAD et 5% en EHPA.

En institution, les patients vivaient donc seuls, 64% avaient des enfants et 69% une présence familiale.

A domicile, 43% vivaient seuls à domicile, 75% avaient encore des enfants et 90% étaient entourés par leurs familles.

c) Comorbidités

Le taux de comorbidité est très élevé dans le groupe de patients institutionnalisés, avec plus de 65% de troubles neurocognitifs majeurs diagnostiqués.

La Figure 14 représente la différence de répartition des comorbidités entre les patients institutionnalisés et ceux vivant à domicile. On remarque un taux nettement plus élevé de troubles neurocognitifs majeurs pour les patients institutionnalisés.

La médiane du score de Charlson était de 6 [6-8] versus 5 [4-7] chez les patients vivant à domicile. Concernant le statut cognitif, il est important de préciser qu’il était connu, dans le groupe institution, chez 80% de ces patients et que plus de 65% avaient des troubles neurocognitifs majeurs diagnostiqués.

Concernant la consommation tabagique dans le groupe institutionnalisé, le statut n’était pas connu chez 95% des patients. Uniquement 5% avaient un tabagisme sevré et aucun n’avait un tabagisme actif.

Un taux plus élevé de patients vivant à domicile étaient fumeurs : 5,6% de tabagiques actifs et 15,7% étaient sevrés (p<0,05).

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3. Bilan de la prise en charge de l’AVC ischémique à la phase aigüe a) Type d’imagerie cérébrale

Concernant l’imagerie réalisée aux urgences, les patients institutionnalisés ont moins bénéficié d’IRM cérébrale que les patients vivant à domicile :

- IRM cérébrale : 49 versus 83%,

- Scanner cérébral injecté avec étude des TSA : 77 versus 72%, - Scanner cérébral non injecté : 97 versus 74%.

b) Avis neurovasculaire

Un avis auprès des neurovasculaires a été demandé pour 74% des patients institutionnalisés, contre 98% pour les patients vivants à domicile.

La création d’un dossier UNV a été nettement moindre dans le groupe institution versus domicile : 41 contre 92%.

c) Traitement spécifique

La Figure 15 représente l’accès aux traitements spécifiques dans l’échantillon, le groupe institutionnalisé et le groupe vivant à domicile, illustrant les différences en terme de nombre de thrombectomie et d’anticoagulation.

d) Lieu d’hospitalisation

Les patients institutionnalisés ont été hospitalisés dans 33,3% des cas versus 92,9% et ont bénéficié d’une hospitalisation plus courte : 3 jours [1-8] versus 7 jours [3-13].

Le taux d’admission en UNV était de 26% dans le groupe institution versus 79% chez les patients vivants à domicile.

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La Figure 16 représente la disparité de lieu d’hospitalisation entre le groupe institutionnalisé et vivant à domicile.

La durée moyenne de séjour aux Urgences est de 7 heures [4,5-49,5] pour les patients institutionnalisés versus 4 [0-20] pour les patients vivant à domicile.

e) Devenir du patient

Au niveau du devenir des patients institutionnalisés comparé aux patients vivant à domicile : - 61,2 versus 8,6% ont eu un retour à domicile précoce,

- 7,7 versus 8,2 % sont décédés durant le séjour,

- 5 versus 12% ont été transférés dans un autre centre hospitalier.

E . Caractéristiques des patients n’ayant pas bénéficié d’avis neurovasculaire 1. Données sociodémographiques

Uniquement 15 (5%) patients n’ont pas bénéficié d’un avis neurovasculaire. Ce sous-groupe est composé de 53,3% (8) d’hommes.

L’âge moyen était de 89 ans [88-93,5] versus 84 ans [80-88] dans le groupe ayant eu un avis : - 6,6% versus 29,9% inférieur à 80 ans,

- 13,3% versus 31% dans les 80 à 85 ans, - 46,7% versus 23,7% dans les 85 à 90 ans, - 33,4% versus 15,3% avaient plus de 90 ans.

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2. Données anamnestiques a) Autonomie

L’autonomie a pu être évaluée chez 100% (15) des patients sans avis contre 95,5% (278) dans le groupe ayant eu un avis. Presque la moitié des patients sans avis neurovasculaire avaient une dépendance complète, avec un score ADL médian de 7 [4-12] versus 0 [0-1] dans le groupe ayant eu un avis.

La Figure 17 représente le score ADL des patients ayant eu ou non un avis neurovasculaire et illustre le taux élevé de patients totalement dépendants dans le groupe sans avis.

b) Type de domiciliation et mode de vie

Concernant le type de domiciliation, les patients sans avis vivaient dans 33,3% à domicile et 66,7% en EHPAD alors que les patients ayant eu un avis vivaient dans 86,9% des cas à domicile, 9,3% en EHPAD, 3,7% en RPA et moins de 1% en EHPA.

Dans le groupe sans avis, les patients vivaient donc seuls (69,2%), 76,9% avaient des enfants et 84,6% une présence familiale.

Dans le groupe ayant eu un avis neurovasculaire, 40,8% vivaient seuls à domicile, 77% avaient des enfants et 87,9% étaient entourés par leurs familles.

c) Comorbidités

Le taux de comorbidité est très élevé dans le groupe de patients n’ayant pas eu d’avis, avec plus de 67% de troubles neurocognitifs majeurs diagnostiqués.

La Figure 18 représente la différence de répartition des comorbidités entre les patients institutionnalisés et ceux vivant à domicile : on remarque un taux nettement plus élevé de troubles

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neurocognitifs majeurs chez les patients institutionnalisés.

La médiane du score de Charlson était de 6 [6-8] versus 6 [4-7] chez les patients vivant à domicile. Concernant le statut cognitif, il est important de préciser qu’il était connu, dans le groupe institution, chez 80% de ces patients et que plus de 65% avaient des troubles neurocognitifs majeurs diagnostiqués.

Concernant la consommation tabagique dans le groupe sans avis, le statut n’était pas connu chez 93% des patients. Uniquement 6% (1 patient) avait un tabagisme sevré.

Un taux plus élevé de patients ayant eu un avis étaient fumeurs (statut inconnu dans 76% : 5% de tabagiques actifs et 14,8% étaient sevrés.

3. Bilan de la prise en charge de l’AVC ischémique à la phase aigüe a) Type d’imagerie cérébrale

Concernant l’imagerie réalisée aux urgences, les patients n’ayant pas eu d’avis n’ont quasiment pas bénéficié d’IRM cérébrale comparé aux patients ayant eu un avis.

- IRM cérébrale : 13,3% versus 81,9%,

- Scanner cérébral injecté avec étude des TSA : 66,7 versus 72,2%, - Scanner cérébral non injecté : 100% versus 82,8%.

b) Avis neurovasculaire

Un avis auprès des neurovasculaires n’a donc pas été demandé pour ce groupe de patients entraînant l’absence de création d’un dossier UNV.

c) Traitement spécifique

La Figure 19 représente l’accès aux traitements spécifiques dans l’échantillon, le groupe institutionnalisé et le groupe vivant à domicile, illustrant les différences en terme de nombre de thrombectomie et d’anticoagulation.

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d) Lieu d’hospitalisation

Les patients sans avis ont été hospitalisés seulement dans 33,3% des cas versus 88% et ont bénéficié d’une hospitalisation plus courte : 6 jours [3-13] versus 8 jours [6-14].

La durée moyenne du séjour aux urgences était plus longue : 11 heures [6,5-29] versus 5 heures [0- 20].

Aucun patient n’a donc été admis dans l’UNV.

La Figure 20 représente la disparité de lieu d’hospitalisation entre le groupes ayant eu ou non un avis UNV, avec une préférence pour les services Gériatriques et de Post Urgence pour les patients sans avis, versus l’UNV pour le groupe ayant bénéficié d’un avis.

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e) Devenir du patient

Au niveau du devenir des patients n’ayant pas eu d’avis comparé aux patients ayant eu un avis neurovasculaire :

- 66,7 versus 12,7% ont eu un retour à domicile précoce, - 15,4 versus 7,9 % sont décédés durant le séjour,

- 0 versus 11,6% ont été transférés dans un autre centre hospitalier.

II. Analyse multivariée

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