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3 - 4 Capacité de réponse de la région Centre aux besoins défense du futur

- ELASTOPOLE: Caoutchouc et Elastomères

et à un degré moindre pour la défense : DREAM(Eaux et milieux) et COSMETIC VALLEY(Cosmétique).

A noter 2 pôles de compétitivité associés à la région Centre : VIAMECA et le Pôle européen de la céramique.

> Une région riche en compétences, grâce à la forma-tion et la recherche

2 pôles universitaires : Orléans et Tours, des écoles d’ingénieurs, écoles de commerce, ainsi qu’un très important dispositif de formations professionnelles.

200 laboratoires de recherche publique (dont BRGM, INSERM, INRA, CEA,CNRS) et privée (STMicroelectronics, Hutchinson…).

• Un Centre de calcul régional.

> Des structures de recherche et de transfert techno-logique pour soutenir les projets

• 6 CRITT.

• 2 Centres Nationaux de Recherche Technologique.

• Des plateformes technologiques.

• Un Centre National des Risques Industriels (CNRI).

2. Un répertoire des entreprises intervenant sur le secteur de la défense ou susceptibles de détenir des compétences intéressant ce secteur. Ce fichier n’est en rien exhaustif mais regroupe environ 140 entreprises.

C’est à partir de ce fichier d’entreprises que le cabinet SOFRED Consultants a lancé son enquête.

Technologies maîtrisées par les PME (Source : Pôles techniques DGA)

Pôles techniques DGA : SdS : Systèmes de systèmes

AST : Architecture et techniques des systèmes terrestres ASA : Architecture et techniques des systèmes aériens

ASN : Architecture et techniques des systèmes navals ASC : Architecture et techniques des systèmes C3R - Commandement,

Conduite, Communication et Renseignement SSI : Sécurité des systèmes d'information

TEC : Télécommunications

MAN : Missiles, armes et techniques nucléaires de défense SHP : Sciences de l'homme et protection

CGN : Capteurs, guidage et navigation MC : Matériaux (MA) et Composants (CO)

SdS ASA ASN ASC SSI TEC MAN SHP CGN MC-MA MC-CO

Pôles techniques PGA

Nombre de PME positionnées par pôle

AST 0%

5%

10%

15%

20%

25%

30%

35%

40%

Pour les grandes familles de technologies, que sont les domaines SdS, AST, ASA et ASN, le positionnement des en-treprises consultées n’est peut-être pas significatif, puisque ces domaines couvrent une large diversité de technologies.

Par ailleurs, cette enquête fait ressortir une présence soutenue, et certainement de plus en plus forte, des PME régionales sur les domaines CGN « Capteurs, guidage et navigation » et MC-MA / MC-CO « Matériaux et Com-posants ».

Enfin, il faut noter l’absence de PME s’étant positionnée sur le domaine de la sécurité des systèmes d’information (SSI) ; la couverture limitée de l’enquête et le faible taux de réponse peuvent en être une explication.

3. Un tableau synthétique affichant les technologies clés maîtrisées ou développées par les entreprises défense(25 % des entreprises identifiées ayant répondu favorablement à l’enquête SOFRED).

Ce tableau identifie en complément chacun des projets de R&D actuellement menés par les industriels.

Ces livrables constituent aujourd’hui des outils à disposition des différents acteurs de la recherche technologique régio-nale et de la Direction Générale de l’Armement. Ces travaux pourraient utilement être complétés par une analyse plus fine mettant en évidence par exemple les forces et faiblesses du tissu industriel couvert et les capacités réelles de la région Centre à répondre aux futurs besoins technologiques de la DGA.

Enfin, cette consultation a par ailleurs permis à plusieurs entreprises de proposer quelques axes d’amélioration sur l’accès des PME aux marchés de la défense.

> Mieux sensibiliser la DGA sur l’existence en France de PME performantes dans des domaines précis,

> Améliorer la lisibilité des PME de la région en matière d’industrie de défense, par des actions de va-lorisation (salon particulier, rencontres spécifiques...).

Le portail de l’armement « ixarm », qui constitue en fait un lieu d’échange et de travail pour l’ensemble de la commu-nauté de défense, entreprises du monde industriel aussi bien qu’entités du ministère de la défense, semble devoir apporter réponse à ces problématiques.

L’industrie de défense en région Centre s’articule, d’une part autour de quelques unes des grandes entreprises françaises de défense, maîtres d’œuvres industriels et titulaires des contrats d’armement DGA de premier niveau et d’autre part s’appuie sur un tissu industriel de sous-traitance riche et positionné sur les différents secteurs d’activités, à l’origine celui de la métallurgie et de la mécanique de précision et maintenant, ceux de l’électronique et des communications, du caoutchouc et des composites, entre autres.

Une des particularités du secteur de la défense et plus particulièrement du secteur de l’industrie de l’armement réside donc dans le fait que ce secteur ne constitue pas une activité industrielle en soi, mais se présente comme une multitude d’intersections entre différentes activités industrielles.

Difficile alors d’identifier des problématiques spécifiques à l’activité défense, qui impacteraient le tissu industriel que constituent les PME de sous-traitance, cœur de la cible de cette étude sectorielle.

Ces entreprises peuvent donc s’appuyer sur le panel de dispositifs de soutien et d’aidesque propose chacun des partenaires économiques en charge du soutien et du développement des entreprises en région. Elles peuvent bénéficier là des actions individuelles ou collectives mises en place au sein des différentes filières ou dédiées à une thématique particulière.

Soucieuse de faciliter l’accès des PME aux dispositifs de soutien à l’innovation et de donner de la visibilité sur les technologies dans lesquelles elle souhaite investir, la Direction Générale de l’Armement s’appuie sur un réseau de correspondants de proximité, spécialistes du développement économique, avec lesquels elle a noué un partenariat.

Il s’agit des chargés de missions au sein des Directions Régionales des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail et de l’Emploi (DIRECCTE), rattachées à la Direction générale de la compétitivité, de l’industrie et des services (DGCIS). Les points de contact de ces correspondants Défense en DIRECCTE sont listés en annexe 3.

Malgré tout, deux sujets récurrents méritent d’être mis en évidence :

• Baisse d’activité due à la crise économiquede ces dernières années. Cette baisse n’est, bien évidemment, pas spécifique du seul secteur de la défense, mais l’activité défense dépend avant tout du budget engagé par l’Etat et les contraintes budgétaires pourraient à terme peser sur les budgets de défense dans de nombreux pays industrialisés.

• Difficultés d’accès aux marchés de la défensepour nombre de PME. Le ministère de la défense a fait du soutien aux 4 000 PME de défense l’une de ses priorités. La création d’une sous-direction PME au sein même de la Direction Générale de l’Armement (DGA) est une des mesures visant à faciliter l’accès des PME aux marchés de la défense. Au sein de cette sous-direction, un bureau est dédié à l’accueil et l’accompagnement des PME. Enfin, l'espace PME est en ligne sur le portail de l'armementdepuis juin 2008 ; il constitue une des mesures concrètes du plan de soutien et devrait incontestablement faciliter les relations entre DGA et tissu industriel.

Enfin, des pistes de progrès ont été suggérées par plusieurs entreprises :

• Mieux sensibiliser la DGAsur l’existence en France de PME performantes dans des domaines précis.

Améliorer la lisibilité des PME de la région en matière d’industrie de défense, par des actions de valorisation(salon particulier, rencontres spécifiques...).

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