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IV. CONCLUSION DE LA PARTIE THEORIQUE : SIG, Analyse systémique,

3. Système socio-économique de la région Ancash

3.3. Système socio-démographique

3.3.1. Indice du Développement Humain (IDH) 109

Selon Wikipédia (l’encyclopédie libre) [2006], les indicateurs de développement humain (IDH), sont des indicateurs chiffrés utilisés par le Programme des Nations Unies pour le Développement pour estimer le niveau du développement d’un pays. Ces indicateurs permettent de calculer un indicateur composite, l’indice du développement humain (IDH) [human development index, HDI].

Si, auparavant, le niveau du développement d’un pays ou d’une région était calculé en fonction du revenu par habitant, l’IDH prend en compte le caractère multidimensionnel du développement. Trois indicateurs entrent dans le calcul d’IDH : la longévité, la scolarisation et l’alphabétisation, ainsi que le niveau de vie, qui sont les mesures indirectes de la qualité de vie.

La longévité (espérance de vie à la naissance) permet de mesurer la satisfaction des besoins matériels fondamentaux (accès à l’alimentation, au logement, à l’eau potable, au service de la santé, etc.). Le niveau d’éducation (taux de scolarisation et alphabétisation), qui permet acquérir les connaissances techniques et scientifiques et de participer aux prises de décisions dans la société. Le niveau de vie reflète le revenu par habitant et son pouvoir d’achat.

Calcul de l’IDH

L’IDH est la moyenne des indices de longévité, de niveau d’éducation et de niveau de vie, dont la valeur maximale (1) correspond à l’indice « excellent » et la valeur minimale (0) à celui d’« exécrable » [équation 1 et tableau 25] (Wikipédia, 2006). Sa formule est la suivante :

IDH = (A + D + E) / 3 [1]

Indicateurs Mesure Valeur

minimale Niveau de vie (E) Logarithme du PIB par

habitant en parité de pouvoir

d’achat 100 US $ 40'000 US $ E = (log10PIB - 2) / 2.60206

Tableau 25 : Indicateurs et calcul de l’IDH (d’après Wikipédia, 2006)

3.3.2. Indice du Développement Humain (IDH) au Pérou par département, année 1997

Au Pérou, en 1997, tenant compte des critères du Programme des Nations Unies pour le Développement (PNUD), l’INEI (2000) a établi l’Indice du Développement Humain par département (tableau 26).

Indicateurs PNUD Indicateurs Pérou Valeur maximale Valeur minimale Espérance de vie à la PIB par habitant en parité de

pouvoir d’achat (US $)

Revenu moyen mensuel par habitant

(Soles de 1995)

471.8 Soles 37.0 Soles

Tableau 26 : Indicateurs pris en compte pour l’établissement de l’IDH départemental du Pérou en 1997 (adaptation d’après INEI, 2000, p. 2-4)

De même, l’INEI (2000) a procédé à la classification de l’IDH, comme suit (tableau 27) :

Tableau 27 : Echelles pour la mesure de l’Indice du Développement Humain (d’après INEI, 2000, p. 5)

Selon INEI (2000) et les critères des tableaux 26 et 27, en 1997, pour une moyenne nationale, d’espérance de vie de 68.2 ans, le taux alphabétisation de 90.5 %, la moyenne d’années d’études de 7.9 ans et le revenu moyen par habitant de 259.7 soles, l’IDH moyen national était de 0.667 (IDH Demi-Moyen). Au niveau national, Lima occupait la première place du classement, avec un IDH de 0.847 (Haut IDH) et Ancash, la place 15, avec un IDH de 0.563 (IDH Moyen Bas).

En 2001, pour une moyenne nationale d’espérance de vie de 69.2 ans, un taux d’alphabétisation de 87.9 %, une moyenne d’années d’études de 7.8 ans et un revenu moyen par habitant de 344.0 soles, l’IDH moyen national était de 0.626 (IDH Demi-Moyen).

Pour la même année, avec un IDH de 0.837, Lima était à la tête du classement et Ancash occupait la place 16, avec un IDH de 0.552 (INEI-Ancash, 2002b).

3.3.3. Indice du Développement Humain par province de la région Ancash, année 2000

Le Programme des Nations Unies pour le Développement pour le Pérou (PNUD-Pérou, 2002), a établi l’IDH, pour 2000 et à niveau provincial, pour l’ensemble du pays. Les résultats montrent une moyenne régionale de l’IDH de 0.577, ce qui place la région Ancash au rang 12 du classement au niveau national.

Au niveau régional, on remarque une disparité entre côte et la sierra. Quatorze provinces sur vingt, localisées dans la partie andine, ont un IDH compris entre Moyen et Bas ; cinq provinces ont un IDH Moyen Haut, dont 2 localisées dans la côte et trois dans la sierra ; et seule une a un IDH Haut, localisée dans la partie côtière (tableau 28 et figure 43).

Classes Description Valeurs Provinces (IDH ; Classement national) 1 Haut IDH [0.653 – 0.755] Santa (0.662 ; 13è) Pomabamba (0.497 ; 126è), Huaylas (0.496 ; 127è) et

Sihuas (0.485 ; 136è)

5 IDH Bas [0.377 – 0.479] Asunción (0.479 ; 143è), Carhuaz (0.479 ; 154è), Mariscal Luzuriaga (0.454 ; 166è), Yungay (0.453 ; 168è) et C. F.

Fitzcarrald (0.434 ; 184è)

Tableau 28 : Classes de l’IDH pour 2000 (adaptation d’après PNUD-Pérou, 2002)

Figure 43 : Région Ancash, IDH par provinces pour 2000 (source : PNUD-Pérou, 2002)

3.3.4. Indice du Développement Humain par district de la région Ancash, année 2003

Le PNUD-Pérou (2005), a établi, pour 2003 et au niveau de district, l’Indice du Développement Humain pour le Pérou. Les résultats montrent une moyenne pour la région Ancash de l’IDH de 0.558, ce qui la place au 14 rang du classement au niveau national.

D’après les résultats, 8 districts (6 localisés dans la région côtière et 2 dans la partie andine) avaient un IDH Haut ; 46 un IDH Moyen Haut (9 dans la partie côtière et le reste dans la région andine) ; 49 un IDH Moyen, dont 4 dans localisés dans la côte et 45 dans la sierra ; 35 avec un IDH Moyen Bas, dont 2 districts localisés dans la province de Casma et le reste dans la région andine ; et 28 districts avaient un IDH Bas et tous localisés dans la partie andine de la région (figure 44).

Figure 44 : Région Ancash, IDH au niveau du district, pour l’année 2003 (source : PNUD-Pérou, 2005)

3.4. Système socio-culturel (socio-diversité)

Dans la région Ancash, entre les versants ouest et est des cordillères Negra et Blanca, entre le nord et le sud des vallées andines de Callejón de Huaylas et de Conchucos, il existe bel et bien une grande socio-diversité. Cependant, les statistiques officielles ne rendent pas compte de cette richesse et tout est résumé sous le terme de « rural ». Il y a aussi une absence d’études dans ce domaine.

Entre les populations du versant ouest (connu sous le nom de « las vertientes ») et est de la Cordillera Negra, il y a des différences dans les coutumes et traditions. De même, cette différence est bien marquée entre le versant ouest et est de la Cordillera Blanca. Le seul versant ouest de la Cordillera Blanca, dans l’axe nord-sud, compte une richesse culturelle énorme. En effet, dans cette partie de la région, sur quelques km, les formes vestimentaires et coutumes changent, pour ainsi dire d’un village à l’autre ; et si la distance augmente, les différences vestimentaires sont encore plus marquées.

Un exemple pour illustrer notre propos, dans le versant ouest de la Cordillera Blanca, entre les villages d’Atocpampa (district de San Miguel de Aco, province de Carhuaz) et Collón (district de Taricá, province de Huaraz), il y a une distance de 4 km. Cependant, malgré cette proximité, il y a une différence dans les vêtements des filles, la seule ressemblance étant leurs tresses (figure 45, gauche et centre). Un autre exemple de cette diversité culturelle est illustré par les formes vestimentaires d’une petite fille du village de Llamac (district de Pacllón, province de Bolognesi), localisé à 105 km (direction SE) de Collón (figure 45, droite). A noter la différence des chapeaux entre les trois figures.

Figure 45 : A gauche, fillette du village Atocpampa (district de San Miguel de Aco, province de Carhuaz) ; au centre, fillette du village Collón (district de Taricá, province de Huaraz), [photo C. Durand, 2003] ; à droite, petite fille du village de Llamac (district de Pacllón, province de Bolognesi)

D’après la carte de « centres peuplés » (INEI, 2002), nous avons repéré 1 658 villages qui sont localisés dans la juridiction de la région Ancash. Chacun de ceux-ci représente un potentiel de diversité culturelle que l’on peut observer, surtout durant les journées de marché dans les principales villes de la région, où convergent les populations des villages gravitant autour de chefs lieux (figure 46).

Figure 46 : Marché dans la vallée de Callejón de Huaylas

La diversité culturelle se manifeste aussi dans les formes des constructions et les matériaux utilisés. Par exemple, entre les versants est et ouest de la Cordillera Blanca, dans de nombreux villages, les maisons ont les toits en chaume, toutefois, les formes et les matériaux sont différents. Le matériel de base, dans le versant ouest est la paille de blé (figure 47, à gauche), tandis que de l’autre côté c’est l’ichu (figure 47, à droite).

Figure 47 : Maisons villageoises entre les deux versants de la Cordillera Blanca : ouest (à gauche) et est (à droite, photo anonyme)

Au niveau ethnique, les statistiques sont inexistantes, tous les villages étant désignés par le terme de « ruraux ». Concernant la langue, bien que le quechua soit très répandu, il n’y a pas d’information. Sous l’effet « topographique local », il y a fort à parier qu’il existe une diversité de cette langue. Par exemple, entre les villages gravitant autour de Huaraz, jeune fille en quechua se dit « ichic china », quelques dizaines de km au nord, dès la province de Carhuaz, « shipash ». De même, entre les versant est et ouest de la Cordillera Blanca, il y a une différence dans cette langue. Cependant, on se comprend à 95%.

La diversité culturelle se manifeste aussi dans les mythes et légendes, surtout dans la région andine où chaque accident géographique évoque un nom, un mythe ou une légende (Yauri Montero, 2000).

3.5. Commentaire sur les données socio-économiques

L’analyse des informations socio-économiques nous a montré la divergence de chiffres, pour la même année et même variable, d’une source à l’autre. Pour résoudre ce casse-tête, nous avons opté de nous référer à une source pour une période donnée et autre source pour une autre période (les divers graphiques et tableaux l’indiquent). Cependant, nous avons essayé de travailler au mieux avec les données officielles. Toutefois, en l’absence d’informations pour certains aspects, nous nous sommes tournés vers d’autres sources.

Nombre d’indicateurs socio-économiques restent seulement au niveau départemental (régional). Selon Yupari (2001), les principaux indicateurs officiels remontent à 1993 et il y a un manque de données documentées sur la dynamique de l’économie régionale.

Il y a pratiquement absence d’information socio-économique au niveau du district. D’après le PNUD-Pérou (2005), au Pérou, l’absence de l’information à ce niveau est omniprésente, et la plupart des districts n’ont pas d’indicateurs socio-économiques fiables depuis plusieurs années, ce qui ne permet pas de détecter la gravité de leurs problèmes sociaux, ni d’avoir une idée de leur situation économique et sociale à l’échelle du pays.

Nous avons adressé des requêtes d’informations socio-économiques aux institutions officielles telles que l’Institut National d’Informatique et Statistique (INEI, basé à Lima), entité chargée des statistiques officielles et le Fond de Coopération pour le Développement Social (FONCODES, basé à Huaraz), qui est censé venir en aide aux populations les plus démunies du pays, par le biais de la construction des infrastructures vitales (stations d’eau potable, canaux d’irrigation, etc.). Malheureusement, nous n’avons pas reçu de réponses.

Les données socio-économiques de la région sont donc à l’état embryonnaire. Toutefois, elles nous donnent un aperçu de l’état du niveau du développement social et économique de la région.

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VI. MISE EN ŒUVRE DU SIG POUR LA CORDILLERA BLANCA

1. Introduction

Le SIG de la Cordillera Blanca est composé de plusieurs thèmes ou plans d’information : topographie, géologie, couverture du sol, socio-économie et points de captage d’eau. Les informations proviennent de diverses sources et nous leur avons attribué un référentiel géographique commun. Nous présentons ici la manière dont nous avons procédé pour la mise en place du SIG de la Cordillera Blanca (figure 48).

Figure 48 : Organigramme de l’élaboration du SIG pour la Cordillera Blanca

1.1. Géoréférence et délimitation de la zone d’étude

Les coordonnées des plans d’informations composant le SIG de la Cordillera Blanca correspondent à celle du système « Universal Transverse Mercator » (UTM) et les informations de la projection sont les suivantes :

Géoréférence : UTM

Sphéroïde : WGS 84

Zone Numéro : 18 (Sud)

Datum : WGS 84

La zone d’étude a été délimitée entre les coordonnées UTM suivantes :

Xo, Yo : 180’000, 8’872’000 (coin gauche bas) X1, Y1 : 276'000, 9'048'000 (coin droit haut)

Ce qui représente 96 km de largeur et 176 km d’hauteur et couvrant une superficie de 16'896 km2.

Thèmes

Source

PI primaire

PI secondaire

Topographie Occupation du sol Géologie Socio-économique

Carte topographique

IGN - IRH Landsat ETM+ 2002 INRENA-INGEMMET INEI

Divers

ATDR

Modèle numérique

d’altitude Images satellitaires Carte géologique Limites administratifs,

villages, population

Système d’Information Géoréférée de la Cordillera Blanca Carte de régions

naturelles Limite du bassin versant

Carte des ressources hydriques

1.2. Logiciels et opérations géomatiques

Pour les diverses étapes (saisies, analyse et représentation des données) de la mise en place du SIG de la Cordillera Blanca, nous avons eu recours à plusieurs logiciels et opérations géomatiques. Ceux-ci sont indiqués, plus bas, pour chaque plan d’information.

1.2.1. Saisie des données

En général, les informations sous format shape et en système de coordonnées géographique (latitude / longitude) ont été converties en coverage et reprojetées sous ERDAS Imagine7 dans les coordonnées UTM. Ensuite, elles ont été exportées vers ArcView en format shape. Les images satellitaires, elles, ont été importées avec ERDAS Imagine.

1.2.2. Analyse des données

Topographie : le module Topogrid du logiciel Arc/Info, version station Unix, a permis l’élaboration du Modèle Numérique d’Altitude (MNA). Le modèle ombré a été réalisé sous ERDAS Imagine. L’analyse de la qualité du MNA a été effectuée avec Spatial Analyst d’ArcView.

Images satellitaires : les opérations d’analyse ont été réalisées avec ERDAS Imagine et Spatial Analyst d’ArcView.

1.2.3. Représentation des données

Toutes les informations du SIG de la Cordillera Blanca sont compatibles avec les logiciels ArcView et ArcGis ; elles peuvent donc être représentées avec ces logiciels.

2. Plans d’information

2.1. Topographie : modèle numérique d’altitude 2.1.1. Saisie de l’information

Les données topographiques sous format vectoriel (coverage, en système de coordonnées géographiques), provenant de l’Institut Géographique National (IGN – Lima), nous ont été fournies par l’Institut National de Ressources Naturelles (INRENA - Lima).

Dans la figure 49, nous présentons les étapes et les diverses procédures pour la génération du MNA.

Les informations topographiques de base couvrent la région comprise entre les coordonnées géographiques 7° 56’ 3’’ – 10° 53’ 10’’ S / 76° 35’ 58’’ – 78° 45’ 16’’ O, soit une superficie de 63 775 km2, plus grande que celle du département d’Ancash (35 936. 5 km2). Les courbes de niveau sont dans le système de coordonnées géographiques, à équidistance de 50 m et des altitudes minimale et maximale de, respectivement, 25 et 6 700 m.

La première étape a consisté en la reprojection des courbes de niveau topographiques dans

La première étape a consisté en la reprojection des courbes de niveau topographiques dans