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Banque commerciale et Assurance

RAPPORT DE GESTION GROUPE

4.3 Données fi nancières du Groupe BPCE

4.3.4 Banque commerciale et Assurance

Dans un contexte de taux relativement bas, l’activité du pôle a été soutenue sur l’exercice.

en millions d'euros

Banques Populaires Caisses d'Epargne

Financement de l'Immobilier

Assurance, International et Autres réseaux

Banque commerciale et

Assurance Variation

2011 2010 2011 2010 2011 2010 2011 2010 2011 2010 M€ %

Produit net bancaire 6 329 6 239 6 803 6 772 882 951 1 109 1 005 15 123 14 967 156 1,0 %

Frais de gestion (4 069) (3 934) (4 409) (4 477) (627) (586) (728) (705) (9 833) (9 702) (131) 1,4 %

Résultat brut d'exploitation 2 260 2 305 2 394 2 295 255 365 381 300 5 290 5 265 25 0,5 %

Coeffi cient d'exploitation 64,3 % 63,1 % 64,8 % 66,1 % 71,1 % 61,6 % 65,6 % 70,1 % 65,0 % 64,8 % 0,2 pts

Coût du risque (664) (647) (355) (334) (150) (99) (108) (128) (1 277) (1 208) (69) 5,7 %

Résultat des entreprises MEE 14 21 0 0 7 5 139 163 160 189 (29) (15,3) %

Gains ou pertes nets sur autres actifs 26 14 6 (1) 16 31 (34) 0 14 44 (30) (68,2) %

Résultat avant impot 1 636 1 693 2 045 1 960 128 302 378 335 4 187 4 290 (103) (2,4) %

Impôts sur le résultat (560) (561) (683) (657) (34) (71) (94) (69) (1 371) (1 358) (13) 1,0 %

Intérêts minoritaires (8) (8) 0 0 (1) (7) (29) (22) (38) (37) (1) 2,7 %

RÉSULTAT NET PART DU GROUPE 1 068 1 124 1 362 1 303 93 224 255 244 2 778 2 895 (117) (4,0) %

Le résultat du pôle est en baisse de 4 % par rapport à 2010, affecté par un contexte financier et économique dégradé. Les réseaux Banque Populaire et Caisse d’Epargne contribuent fortement au pôle et représentent 87,4 % du résultat net de la Banque commerciale et Assurance.

LES BANQUES POPULAIRES

Le réseau affiche une année commerciale très dynamique portée par un fonds de commerce en croissance.

Bonne performance commerciale sur l’ensemble des segments de marché

Les encours d’épargne des Banques Populaires ont augmenté de 4,8 % à 192,4 milliards d’euros soutenus par la progression de l’épargne bilant ielle (+ 10 %) qui représente 64 % de l’épargne. L’épargne financière, quant à elle, affiche un recul de 3,3 % à 69 milliards d’euros impactée principalement par la diminution des OPCVM avec une bonne résistance de l’assurance vie.

La clientèle des particuliers a privilégié les produits d’épargne bilant ielle. Ainsi, les encours de dépôts à vue augmentent de 4,3 % pour atteindre 17 milliards d’euros. La conquête du Livret A a également permis une progression des encours de près de 1,7 milliard d’euros en 2011.

La clientèle des professionnels, entreprises et institutionnels a favorisé les produits tels que les dépôts à vue (+ 11,1 % à 30 milliards d’euros) et les comptes à terme (+ 21,7 % à 21 milliards d’euros), au détriment des supports OPCVM (- 7,2 % à 25 milliards d’euros).

ENCOURS D’ÉPARGNE (EN MILLIARDS D’EUROS)

31/12/10 31/12/11 184 192

+ 4,8 %

112 72

123 69

Épargne bilantielle (yc Livret A) Épargne financière

L’encours global de crédit atteint 155 milliards d’euros au 31 décembre 2011, en hausse de 5,9 %.

Il présente une augmentation de 6,3 % sur le marché des particuliers, à 86 milliards d’euros, portée par les crédits à l’habitat (+ 7,2 % à 78 milliards d’euros). L’activité a bénéficié du dynamisme du marché de l’immobilier et d’un contexte de taux modéré. Les encours de crédits à la consommation restent stables à 7 milliards d’euros.

Sur le marché des professionnels, entreprises et institutionnels, les encours progressent de 5,4 %. Pour les crédits à l’équipement, le niveau élevé de production permet d’atteindre un encours de 48 milliards d’euros à fin 2011.

31/12/10 31/12/11 146 155

73 50

78 53

Crédits immobiliers Crédits à l’équipement Autres

23 24

+ 5,9 %

Résultats financiers

Les revenus des Banques Populaires traduisent le dynamisme de l’activité dans un contexte économique difficile, avec un produit net bancaire de 6 329 millions d’euros, en hausse de 1,4 % par rapport à 2010.

2011 2010

Variation

en millions d'euros M€ %

Marge d'intérêt 3 833 3 848 (15 ) (0,4 ) %

Commissions 2 374 2 323 51 2,2 %

Autres produits et charges 122 68 54 79,4  %

PRODUIT NET BANCAIRE 6 329 6 239 90 1,4 %

La marge d’intérêt s’établit ainsi à 3,8 milliards d’euros, stable par rapport à 2010, grâce notamment à des effets volumes et taux positifs sur l’épargne à vue compensant la dégradation de la marge d’intérêt sur les crédits et la trésorerie.

Par ailleurs, les commissions progressent de 2,2 % à 2,4 milliards d’euros, portées par les commissions de gestion des crédits.

Les frais de gestion en hausse de 3,4 % à - 4,1 milliards d’euros prenant en compte les impacts des nouvelles taxes, notamment la taxe systémique bancaire (impact de - 19 millions d’euros), les frais de fusion-migration de la Banque Populaire Aquitaine Centre Atlantique et la hausse des frais de personnel.

Le résultat brut d’exploitation s’établit à 2,3 milliards d’euros (- 2 %). En conséquence, le coefficient d’exploitation se dégrade de 1,2 point, à 64,3 %.

Le coût du risque affiche un niveau comparable à 2010 dans un contexte économique difficile et s’élève à 0,7 milliard d’euros. Il s’établit au quatrième trimestre 2011 autour de 45 points de base (1) contre 42 points de base (1) au quatrième trimestre 2010.

La contribution des Banques Populaires au résultat net du pôle s’élève à 1,1 milliard d’euros, en diminution de 56 millions d’euros par rapport à 2010 (- 5 %).

LES CAISSES D’EPARGNE

L’activité des Caisses d’Epargne a été très dynamique sur la période dans un contexte de pression sur les marges, confirmant ainsi leur forte implication dans le financement de l’économie française et s’adaptant aux conséquences de la banalisation du Livret A.

Une collecte qui résiste face à la banalisation du Livret A Les encours d’épargne ont progressé de 3,0 % depuis le 31 décembre 2010 et s’élèvent à 345 milliards d’euros à fin 2011.

Les encours sur le segment des particuliers ont légèrement progressé (+ 2,3 %), malgré les effets conjugués de la banalisation du Livret A et d’un taux de rémunération relativement bas. L’épargne-logement augmente de 2,6 % et les dépôts à vue baissent de 4,2 %. L’épargne financière enregistre des performances contrastées, marquées par une collecte dynamique sur l’assurance vie (+ 4,4 % d’encours sur un an) au détriment des encours d’OPCVM sur supports monétaires (- 16,5 %).

Les encours des marchés des professionnels, entreprises et institutionnels progressent de 7,3 %. L’épargne bilant ielle est très dynamique sur l’ensemble de ses segments notamment sur les dépôts à vue + 12,6 % et les comptes à terme + 4,8 %. Les tendances, mises en évidence sur le segment des particuliers en terme d’épargne financière, se retrouvent sur le segment des professionnels, entreprises et institutionnels avec un contexte favorisant l’assurance vie au détriment des OPCVM.

ENCOURS D’ÉPARGNE (EN MILLIARDS D’EUROS)

31/12/10 31/12/11 335 345

218 117

227 118 + 3,0 %

(1) En points de base annualisés sur encours bruts de crédits à la clientèle début de période.

Les encours de crédits progressent sur l’ensemble des marchés à 171 milliards d’euros (+ 10,3 % sur l’année).

Sur le marché des particuliers, les encours de crédits enregistrent une augmentation de 10,3 % à 102 milliards d’euros, essentiellement sous l’effet de la hausse du crédit à l’habitat (+ 11,7 %). Le crédit à la consommation reste stable à 11 milliards d’euros dans un marché où la concurrence s’est intensifiée avec une présence accrue des établissements spécialisés.

La croissance des crédits aux entreprises et aux clients institutionnels est restée forte, avec un encours de 69 milliards d’euros (+ 10,3 % par rapport au 31 décembre 2010), porté par les crédits immobiliers (+ 14,7 %) et les crédits moyen-long terme (+ 11,2 %).

31/12/10 31/12/11 155 171

90 44

101 49 + 10,3 %

Crédits immobiliers Crédits à l’équipement Autres

21 21

Résultats financiers

Le produit net bancaire reste stable par rapport à 2010 dans un contexte de concurrence qui pèse sur les marges et de baisse du commissionnement du Livret A.

Hors impact de la baisse du commissionnement du Livret A, la progression du produit net bancaire s’établit à 2,9 %.

2011 2010

Variation

en millions d'euros M€ %

Marge d'intérêt 4 352 4 508 (156) (3,5) %

Commissions 2 441 2 274 167 7,3 %

Autres produits et charges 10 (10) 20 ns

PRODUIT NET BANCAIRE 6 803 6 772 31 0,5 %

Ainsi, la marge d’intérêt s’établit à 4,4 milliards d’euros contre 4,5 milliards d’euros sur 2010. Une baisse s’expliquant notamment par la hausse du coût de financement sur la marge d’intermédiation. Les commissions progressent de 7 % à 2,4 milliards d’euros et bénéficient de la poursuite de l’équipement des clients en forfaits, de la progression des commissions de crédit et des indemnités de remboursement anticipé.

Les frais de gestion, en baisse de 2 %, enregistrent les effets favorables de la réduction des coûts informatiques suite à la migration vers une plateforme unique pour l’ensemble des Caisses d’Epargne, et aux gains de productivité en découlant, cependant minorés par les nouvelles taxes bancaires.

Le résultat brut d’exploitation s’établit à 2,4 milliards d’euros sur l’exercice 2011, en hausse de 4 % par rapport à 2010, avec un coefficient d’exploitation en amélioration de 1,3 point de base à 64,8 %.

Le coût du risque reste à un niveau contenu à 0,4 milliard d’euros. Du fait de la structure de la clientèle, il affiche un taux trimestriel variant entre 19 à 25 points de base (1).

La contribution des Caisses d’Epargne au résultat net du pôle atteint 1,4 milliard d’euros.

FINANCEMENT DE L’IMMOBILIER

Le groupe Crédit Foncier constitue l’essentiel du sous-pôle Financement de l’Immobilier tant en termes de production que de résultats financiers.

Il affiche une production totale France de 11,7 milliards d’euros, en légère baisse par rapport à 2010. S’agissant du financement des particuliers, la production s’élève à 7,4 milliards d’euros. Le groupe Crédit Foncier confirme ainsi son

positionnement sur le secteur de l’accession sociale en mettant notamment en place des offres complémentaires au p rêt à t aux z éro et des aides aux primo-accédants.

La production sur le marché des corporates France s’élève à 4,3 milliards d’euros, en hausse de 13 % par rapport au 31 décembre 2010, notamment sur les segments des investisseurs, des promoteurs et du secteur public démontrant ainsi son savoir-faire sur les financements octroyés aux corporates privés.

Par ailleurs, en application de son nouveau plan stratégique, le groupe Crédit Foncier a arrêté à mi-année la production dans le domaine des corporates internationaux.

Les encours totaux du groupe Crédit Foncier atteignent 118 milliards d’euros, stables par rapport au 31 décembre 2010.

Le groupe Crédit Foncier a également réalisé son programme d’émissions d’obligations foncières avec plus de 10 milliards d’euros, confirmant ainsi un rôle prépondérant sur ce segment.

Le PNB du sous-pôle Financement de l’Immobilier s’établit à 882 millions d’euros, en diminution de 7 % par rapport à 2010 traduisant la volonté du groupe Crédit Foncier de se recentrer sur ses métiers en France au service de ses clients et de ceux du Groupe BPCE mais également les impacts des opérations de réduction de bilan.

Les frais de gestion s’élèvent à - 627 millions d’euros (+ 7 % par rapport à fin 2010), intégrant notamment, sur le Crédit Foncier, la mise en place de nouvelles taxes (ACP et systémique) ainsi que des charges non récurrentes liées au redéploiement d’activité.

Le coût du risque a été principalement impacté en 2011 par des compléments de provisions sur certains dossiers corporates.

(1) En points de base annualisés sur encours bruts de crédits à la clientèle début de période.

de cession de la participation dans le Crédit Foncier et Communal d’Alsace et de Lorraine (CFCAL) – Banque (+ 29 millions d’euros) en 2010 et de la plus-value de cession de l’immeuble Volney en 2011 (+ 16 millions d’euros).

La contribution du pôle Financement de l’Immobilier au résultat net part du groupe atteint 93 millions d’euros en 2011.

ASSURANCE, INTERNATIONAL ET AUTRES RÉSEAUX L’Assurance montre une activité commerciale soutenue :

• le résultat net publié de BPCE Assurances est multiplié par 1,9 par rapport à 2010 et s’établit à 23,5 millions d’euros. Il bénéficie de la croissance de son chiffre d’affaires de 10,3 % sur l’ensemble des produits et de la dynamisation des ventes sur les produits multirisques Habitation (+ 13 %) et Protection juridique (+ 28 %). Le taux de sinistralité de l’exercice courant est stable par rapport à 2010 (62 %). La contribution au résultat net part du g roupe de BPCE Assurances est de 14 millions d’euros ;

• CNP Assurances a démontré sa capacité à maintenir ses performances opérationnelles compte tenu du contexte de marché très chahuté du deuxième semestre 2011, avec un chiffre d’affaires de 30 milliards d’euros, en baisse de - 7,1 %, principalement imputable au segment épargne (- 13,4 %).

En France, le chiffre d’affaires est en retrait de - 8,7 % lié à la baisse de l’épargne. Avec une croissance de 13 %, le Brésil confirme son rôle moteur

augmenté de 6,2 %, la part des unités de compte atteint près de 10 % du chiffre d’affaires épargne/retraite, et 18,4 % au niveau du groupe CNP. Le résultat publié de CNP Assurances s’élève à 872 millions d’euros, soit - 17 % par rapport à 2010. Sa contribution au résultat net du Groupe BPCE est de 128 millions d’euros (- 18 %).

L’International reflète majoritairement les résultats du Groupe BPCE International et Outre-mer (BPCE IOM) :

• sa contribution au résultat net du pôle atteint 17 millions d’euros contre 15 millions d’euros en 2010 ; l’amélioration des indicateurs commerciaux se traduit dans les résultats par une progression par rapport à 2010 (résultat brut d’exploitation + 21 % ; coût du risque divisé par 1,5). Néanmoins, ces résultats sont impactés par la moins-value de cession du Crédit Immobilier et Hôtelier (CIH) de - 32 millions d’euros ;

• les autres filiales internationales regroupent essentiellement les activités de Natixis Pramex Algérie, et contribuent à hauteur de 1 million d’euros au résultat du pôle.

Enfin, le résultat des Autres réseaux s’élève à 94 millions d’euros (multiplié par près de 2), avec de bons résultats des sociétés foncières et de Banque Palatine (bonnes performances et moindres dotations du coût du risque par rapport à 2010 ; Banque Palatine avait alors procédé à un fort provisionnement de dossiers sur le marché des entreprises).

4.3.5 Banque de Financement et d’Investissement, Épargne et Services