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Audience et reconnaissance critique

Dans le document 1. Les avatars d un genre protéiforme (Page 51-58)

M. Wens, un héros plastique pour un créateur ambitieux

5. Audience et reconnaissance critique

La reconnaissance de Burma dans le champ paralittéraire n’assure pas automatiquement la reconnaissance de la série dans le champ audiovisuel. Guy Marchand lui-même ne contribue d’ailleurs pas à ce succès critique en se présentant comme un dilettante, un touche-à-tout, un acteur de série B. Il n’hésite pas à déclarer, en interview : “ La télé, c’est bien, parce qu’il faut moins attendre qu’au cinéma. Je suis un acteur de série B, j’aime faire les films en vingt jours, pas en six mois. Le génie, c’est fatigant 57. ”

Si Malet est donc reconnu dans le champ policier, la série télévisée est totalement absente des différents ouvrages et revues consacrés à l’analyse de ce type de production. Alfu, par exemple, dans son essai sur Malet, célèbre l’auteur tout en étant assez méprisant “ avec la série ayant pour vedette Guy Marchand (dont on se demande parfois quel lien la relie à l’œuvre originale) 58 ”. Seul Jean Bourdier apprécie l’adaptation : “ L. Malet aura (…) peu de chance avec le cinéma : les films tirés de ses livres tournent généralement, de son propre aveu, à la caricature. Il sera vengé dans les années 90 par la télévision, avec une remarquable série où Guy Marchand rend à Nestor Burma son véritable visage 59. ” Dans la littérature de plus en plus nombreuse sur les séries télévisées, par contre, la série n’est que rarement mentionnée.

Dès les premiers épisodes, la revue CinémAction évoque “ un Burma papillonnant avec légèreté autour d’une intrigue-faire-valoir ”, ironise sur la “ désinvolture rafraîchissante […]

pastichant avec chaleur les séries B américaines de l’après-guerre ” et craint que les épisodes ultérieurs “ ne se mettent bientôt à peser des tonnes 60 ”. Les critiques récentes de Télérama confirment cette perspective peu agressive, mais compatissante pour une production dont les seules qualités résident dans leur facilité de visionnement. A propos de l’épisode Corrida aux

57 Interview par Philippe Cornet, Le Vif/ L’Express, 9/3/2001, p. 99.

58 Alfu, op. cit., p.30.

59 Jean Bourdier, Histoire du roman policier, Paris, Ed. de Fallois, 1996, p. 217.

60 CinémAction, TV, 3, “ Feuilletons et téléfilms français d’aujourd’hui ”, 1992, p. 66.

Champs-Elysées, l’hebdomadaire daté du 08/04/1992 (reproduit tel quel lors de la rediffusion du film en 2000) se contente d’avancer :

Dire que la vraisemblance des faits est garantie, que la psychologie des personnages est fouillée et que les enchaînements sont soignés serait nettement exagéré. Qu’importe, c’est le ton général qui compte, le style du téléfilm, avec son rythme plutôt allègre, ses dialogues vifs et ses situations où l’humour est souvent en bonne place ! Sans violence vaine, sans images complaisantes.

Un point de vue aussi défendu le 01/09/1993 (et repris en septembre 93) pour l’épisode Des Kilomètres de linceuls : “ Un peu d’action et de séduction par-dessus une intrigue qui tient la route : cet épisode se boit des yeux comme du petit-lait, sans laisser d’arrière-goût. De la détente, c’est tout… et c’est déjà beaucoup ! ” Les rares papiers du Monde Télévision vont dans le même sens, sans excès d’honneur, mais sans indignité non plus. Ce qui permet d’observer combien les processus de légitimation culturelle se construisent de manière complexe, à trois niveaux différents.

On a d’abord assisté, au sein du champ littéraire, à la reconnaissance progressive du genre policier qui a peu à peu intégré le champ de la littérature reconnue. Si ce combat n’est pas encore achevé, les frontières entre littérature générale et policière s’estompent, tant entre les auteurs qui passent plus facilement d’une position à l’autre, à l’exemple d’un Daniel Pennac ou d’un Jean Vautrin, qu’aux yeux des lecteurs, qui consomment des romans de manière plus diversifiée qu’avant (ou qui l’ont toujours fait, mais sans que ce soit reconnu publiquement).

Cette intégration plus grande pourrait d’ailleurs s’expliquer pour partie par la création d’une sorte de front commun littéraire face à un repoussoir bien plus menaçant, la culture audiovisuelle de masse, qui permet à tous les écrivains de se rassembler contre un ennemi commun présentant une menace autant économique que culturelle. Mais cela relève d’un autre débat.

Un autre type de reconnaissance s’est aussi effectué au sein même de l’institution de la littérature policière. Léo Malet a mis longtemps à être adoubé par ses pairs, mais il a finalement été consacré par les instances de légitimation depuis le milieu des années 70 (numéros de revues, édition et réédition, hommages publics, analyses scientifiques…), et son statut n’est plus discuté, sinon pour ses positions racistes. Mais il y a encore un troisième niveau, celui de la reconnaissance au sein du champ audiovisuel, indépendamment de ses rapports avec les champs littéraire et paralittéraire. Et ici, Nestor Burma reste dans la catégorie des réprouvés.

Cela mérite au moins une tentative d’explication, pour comprendre les raisons d’un ostracisme

critique équivalent à celui qui touche la série Derrick, à la différence que le succès économique de cette série, sa diffusion internationale font qu’au moins elle est commentée et analysée 61. Le héros de Léo Malet, même s’il est reconnu, n’a pas le prestige dû à l’ancienneté d’un Sherlock Holmes ou d’un Lupin, ni la carrure internationale d’un Maigret vendu à près d’un milliard d’exemplaires. Sa légitimité reste récente, fragile et limitée à la seule sphère française.

Par ailleurs, il n’y a guère de tradition du détective privé en France, ni dans le roman, ni au cinéma ou à la télévision. Burma ne s’inscrit donc pas dans une sous-catégorie clairement identifiée, à côté d’autres héros du même type. Dans le milieu télévisuel, la série ne dispose pas non plus d’un scénariste attitré et reconnu, ni d’un réalisateur prestigieux, même si certains sont assez réputés, comme Joël Séria, Joyce Bunuel ou Maurice Frydland. Enfin, son acteur principal est catalogué dans le registre des seconds rôles, dont il se revendique d’ailleurs en cultivant une forme de “ ringardise ” parfois affichée dans la série elle-même.

La visibilité institutionnelle de la série est donc très faible, d’autant qu’elle n’exploite guère le filon des thématiques sociales, ou du réalisme exacerbé, en vogue dans d’autres séries policières à succès comme Navarro ou Julie Lescaut. Pas plus qu’elle ne recherche l’originalité narrative ou thématique, ni une structuration rythmée autour du modèle du groupe, comme dans PJ ou Police District. En termes de résultat, il est donc logique que la série réalise des taux d’audience suffisants pour justifier sa pérennité, mais sans s’imposer comme une vedette du secteur. Dès lors, la série existe sans attirer aucune forme de légitimation, que ce soit de la part des amateurs de séries TV (il n’y a jamais d’analyse ou de numéros spéciaux dans les revues spécialisées ou les ouvrages de compilation) ou de la critique universitaire. Ainsi, dans le champ audiovisuel se reconstitue une hiérarchie de position identique à celle du champ de production restreinte que dénoncent les créateurs paralittéraires. Il serait donc opportun, si l’on veut étudier systématiquement la culture audiovisuelle dans sa spécificité, de la prendre en compte dans son ensemble, y compris dans ses productions les plus moyennes. Faute de reproduire des modèles importés d’ailleurs, avec toute leur charge idéologique.

Références

ALFU, Léo Malet, Amiens, Encrage, 1998.

BAUDOU, Jacques et SCHLERET Jean-Jacques, Meurtres en séries ou 30 ans de séries policières à la télévision française, Paris, Huitième Art, 1990.

BOILEAU-NARCEJAC, Le Roman policier, coll. “ Que sais-je ? ”, Paris, PUF, 1975.

61 Cf. Thomas Sandoz, Derrick, l’ordre des choses, Grolley, Ed. de l’Hèbe, 1999.

BOURDIER, Jean, Histoire du roman policier, Paris, Ed. de Fallois, 1996.

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SANDOZ, Thomas, Derrick, l’ordre des choses, Grolley, Ed. de l’Hèbe, 1999.

VANONCINI, André, Le Roman policier, coll. “ Que sais-je ? ”, Paris, PUF, 1993.

Biobibliographie de Marc Lits

Marc Lits est docteur en philosophie et lettres de l’UCL. Il est professeur ordinaire au

département de communication de l'UCL où il dirige l'Observatoire du récit médiatique (ORM). Il s’intéresse à l'analyse des médias et aux productions culturelles de masse. Il étudie également les évolutions du discours politique dans les médias écrits et audiovisuels.

Il est rédacteur en chef des revues Médiatiques et Recherches en communication, et membre de la rédaction en chef des revues Hermès et Belphégor.

Ses publications récentes :

o M. Lits (éd.), “Politique-spectacle et télévision : en Communauté française aussi ?”,

Régulation. Bulletin d’information du Conseil supérieur de l’Audiovisuel, n° hors série, avril 2006, 52 p.

o “Peuple, populaire, populisme”, dossier coordonné par Pascal Durand et Marc Lits,

Hermès, CNRS, n° 42, 2005.

o M. Lits, Du 11 septembre à la riposte. Les débuts d’une nouvelle guerre médiatique, Bruxelles, De Boeck / INA, coll. “Médias Recherches – Etudes”, 2004, 154 p.

o J. Baetens et M. Lits (eds), La novellisation/Novelization. Du film au livre. From film to

novel, Leuven, Leuven University Press, coll. “Symbolae – Series D Literaria”, vol. 17, 2004, 248 p.

o Dubied et M. Lits, Le fait divers, Paris, P.U.F., coll. “Que sais-je ?”, n° 3479, 1999, 128 p.

Ses publications sur le policier, ou la culture de masse :

o « Le fait divers dans tous ses états », Universités Lyon 2 et Lyon 3, mars 2006, pp. 1-11.

o “La culture médiatique, ou la contamination de la culture par les médias”, in J.-Y. Mollier, J.-Fr. Sirinelli et F. Vallotton, Culture de masse et culture médiatique en Europe et dans les Amériques. 1860-1940, Paris, PUF ; coll. Le Nœud gordien, 2006, pp. 51-62.

o Dubied et M. Lits, “Faits divers : quand la télévision belge s’empare d’un genre décrié”,

Les Cahiers du journalisme, ESJ Lille / Université Laval, n° 14, printemps-été 2005, pp. 140-154.

o “Le retour du loup dans les médias”, ”, Les Cahiers du journalisme, ESJ Lille / Université Laval, n° 14, printemps-été 2005, pp. 230-238.

o “Un polar nommé Rwanda”, Europolar, n° 2, juillet-septembre 2005, revue électronique http://www.europolar.eu.com.

o “De la culture populaire à la culture médiatique. Marchandisation et mondialisation”,

Recherches sociologiques, 2005, vol. 2-3, pp. 77-98.

o “Simenon ou la tentation de la littérature”, Traces, n° 15, 2004, pp. 179-194.

o “Nestor Burma, de la subversion au stéréotype”, in P. Beylot et G. Sellier, Les séries

policières, Paris, L’Harmattan, 2004, pp. 241-257.

o “Le genre policier entre littérature populaire et culture médiatique”, in J. Türschmann, Eine Literatur für den Leser, Aachen, Shaker Verslag, coll. 3Medusa-Media”, n° 5, 2003, pp. 23-37.

o “Simenon : l’impossible choix entre la production de masse et la reconnaissance littéraire”, in J.-P. Bertrand, M. Biron, B. Denis et R. Grutman, Histoire de la littérature belge 1830-2000, Paris, Fayard, 2003, pp. 347-356.

o “De l’importance du genre en culture médiatique”, Belphégor, Dalhousie University’s Electronic Text Centre, vol. 3, n° 1, décembre 2003 (édition électronique).

o “Le roman policier”, Français 2000, n° 179-180, mai 2002, pp. 82-86 ; “Dix raisons pour lire le roman policier”, ibid., pp. 87-90.

o “Les avatars d’un genre protéiforme”, Le français aujourd’hui, n° 138, juillet 2002, pp. 11-18.

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Vade-mecum du professeur de français Bruxelles, Didier Hatier, coll. “Séquences”, 1990.

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o Pour lire le roman policier, Bruxelles, De Boeck-Duculot, coll. “Formation continuée”, 1989, 246 p. Deuxième édition revue, 1994.

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o “La place de la paralittérature dans les classes de français”, Humanités chrétiennes, Bruxelles, 31e année, n° 3, mars-mai 1988, pp. 241-248.

o L’heure du soupçon. Didactique et herméneutique : propositions pour une analyse indicielle du récit d’énigme criminelle en classe de français, Louvain-la-Neuve, U.C.L., thèse de doctorat en philologie romane, mai l988, 2 vol., 654 p.

o “Le récit d’énigme criminelle : de la lecture d’un «mauvais genre» à l’écriture d’un «bon récit»”, Enjeux, Namur, CEDOCEF-F.N.D.P., n° 11, janvier 1987, pp. 85-93.

o “Le récit d’énigme criminelle”, in J.-L. Chiss, J.-P. Laurent, J.-Cl. Meyer, H. Romian et B.

Schneuwly (sous la dir. de), Apprendre/Enseigner à produire des textes écrits, Bruxelles, De Boeck, coll. “Prisme-didactiques”, n° 3, 1987, pp. 183-185.

o “Le roman policier belge”, Français 2000, Bruxelles, n° 109-110, juin 1986, pp. 113-116.

o “Le retour de S.-A. Steeman”, Textyles, Bruxelles, n° l, septembre 1985, pp. 64-65.

Dans le document 1. Les avatars d un genre protéiforme (Page 51-58)

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