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C apital et investissement

deux types d’avances (Tableau économique, 1758) :

– les avances primitives « forment le fonds d’établissement de la culture ». Il s’agit des avances originelles des propriétaires fonciers (drainage par exemple) et des avances en bâtiments, bétail, outils subissant une dépré-ciation ;

– les avances annuelles sont des biens de subsistance consommés par les agricul-teurs ainsi que les semences. Elles assurent la création d’un « produit net » (l’agricul-ture est la seule activité à bénéficier d’un « don gratuit de la nature » selon les phy-siocrates).

Pour A.  Smith (1723-1790), le capital est aussi un ensemble d’avances. À la différence de F. Quesnay, les avances ne concernent pas seulement l’activité agricole et s’étendent à l’industrie. Les avances comprennent d’une part le fonds de salaire, d’autre part l’achat des outils, machines, matières premières, etc., nécessaires à la production. L’épargne réinvestie (le profit) est la source du capital : « Les capitaux augmentent par l’économie, ils diminuent par la prodigalité » (Recherches sur la nature et les causes de la Richesse des nations, 1776).

Le capital se décompose en capital circu-lant et capital fixe. Il favorise la division du travail et donc les gains de productivité qui constituent la source essentielle de la crois-sance économique. Cette dernière permet alors d’augmenter l’échelle de la production et rend possible un nouvel approfondisse-ment de la division du travail, des gains de productivité, etc.

Capital et investissement

D.  Ricardo (1772-1823) considère aussi que le capital est une avance. Néanmoins, ses analyses ne rejoignent pas l’optimisme d’A.  Smith car pour lui, l’accumulation du capital s’affaiblira du fait de la baisse du taux de profit et donc des revenus des capi-talistes (Principes de l’économie politique et de l’impôt, 1817). En effet, du fait de la loi des rendements marginaux décroissants en agriculture, la rente foncière a tendance à s’accroître, ce qui conduit à une hausse du taux de salaire naturel et donc au total à une baisse du taux de profit que Ricardo considère comme un résidu, une fois les salaires et la rente foncière distribués. La poursuite de ce processus conduit à l’état stationnaire.

Le capital, un rapport social

K.  Marx (1818-1883) a cherché dans son ouvrage majeur, Le Capital (1867), à com-prendre les lois qui gouvernent le mode de production capitaliste. Ce dernier repose sur :

– la propriété privée des moyens de pro-duction détenus par les capitalistes ;

– le salariat, rapport social fondamental du capitalisme ;

– la création de la plus-value au cours du processus de production ;

– la réalisation de la plus-value dans l’échange.

Dans le mode de production capitaliste, la production des biens et des services conduit à la création d’une plus-value dont l’origine est à rechercher dans l’exploitation de la force de travail. En effet, le capital constant (machines et matières premières) ne fait que transmettre sa propre valeur au produit et ne crée pas de valeur supplémentaire. Pour Marx, seul le capital variable, utilisé pour acheter la force de travail, permet de créer une valeur supérieure à la sienne (production de la plus-value). À la différence des modes de production antérieurs où l’exploitation de la force de travail est parfaitement visible (escla-vage dans le mode de production antique et servage dans le mode de production féodal), le capitalisme masque cette exploitation puisque les individus sont « libres » de signer un contrat de travail salarié.

Le capital, un détour de production

Pour l’École autrichienne, le capital est un détour de production qui accroît l’effi-cacité productive. E. von Böhm-Bawerk (La théorie positive du capital, 1889) définit le capital comme « un produit intermédiaire de la nature et du travail » qui permet de rendre plus productifs les « facteurs originels » qui sont le travail et la nature.

Dans cette perspective, il existe une diversité des manières de produire les biens de consommation finale. Les méthodes « détournées » de production (construction d’un système de canalisation d’eau par exemple) sont toujours plus consommatrices de temps que la méthode directe (aller boire l’eau à la source). Un allongement du détour de production nécessite ainsi un investisse-ment qui conduit à une auginvestisse-mentation du stock de capital permettant d’accroître la production de biens de consommation. Les innovations peuvent réduire la longueur du détour de production, mais en moyenne le stock de capital s’accroît et donc la longueur moyenne du détour de production aussi.

L’investissement, qui accroît le stock de capital, dépend pour E. Böhm-Bawerk d’une épargne préalable. En effet, l’économie étant supposée au plein-emploi, aucun facteur de production n’est disponible. Une réduc-tion de la consommaréduc-tion et une hausse de l’épargne sont ainsi nécessaires afin de libé-rer des facteurs qui permettront d’accroître la production de biens de production (investis-sement). Le capital est donc étroitement lié à l’arbitrage intertemporel des agents entre la consommation immédiate et la consomma-tion future. À long terme, l’accumulaconsomma-tion et la croissance sont ainsi déterminées par le « prix du temps », le taux d’intérêt.

Le capital, un stock générateur de revenus Pour I. Fisher (1867-1947), le capital est un stock d’actifs (réels, financiers ou moné-taires) qui produit un revenu ou une satis-faction durable. Pour lui, le capital n’est rien d’autre que « du revenu à venir escompté » (La théorie de l’intérêt, 1930) et la valeur d’un capital à un moment donné est la valeur actualisée des flux de revenus que ce capital est susceptible de produire.

Capital et investissement

Le capital, un facteur de production

L. Walras (1834-1910) inaugure une autre tra-dition qui opère une distinction entre un stock de ressources « qui ne se consomme qu’à la longue » (le capital fixe) et la « richesse » qui se consomme immédiatement (le « capital circulant »). Le prix du capital dépend, en libre concurrence, des revenus (fermage, salaire et intérêt).

Dans la théorie néoclassique, le capital est rémunéré à sa productivité marginale, ce qui conduit à un taux de profit unique, lui-même égal au taux d’intérêt. Ce dernier est un prix qui se détermine sur le marché des fonds prêtables où l’offre de fonds provient de l’épargne et la demande de fonds des agents qui investissent.

Ainsi, la théorie néoclassique considère deux facteurs de production (le capital et le travail) dont la combinaison et la contribu-tion à la produccontribu-tion peuvent être formalisées par une fonction de production.

Dans le modèle de Solow (hypothèses de concurrence pure et parfaite, rendements d’échelle constants et rendements factoriels décroissants, progrès technique et crois-sance démographique exogènes), le rythme de croissance du stock de capital s’ajuste à celui de l’emploi grâce à la substituabilité des facteurs de production, ce qui conduit à une croissance équilibrée. Ce modèle s’op-pose au modèle Harrod-Domar (hypothèses de rigidité du coefficient de capital et de plein-emploi) dans lequel le capital n’étant pas substituable au travail, la croissance n’est équilibrée que si l’effet revenu de l’investis-sement (effet du multiplicateur) est égal à son effet sur les capacités de production (l’accé-lérateur).

Capital et croissance économique

L’évaluation de la contribution du capital à la croissance

Depuis les travaux de Ch.  Cobb et P.  Dou-glas (A Theory of Production, 1928), de nombreuses études ont cherché à évaluer la part de la croissance imputable aux fac-teurs de production à partir d’une fonction Cobb-Douglas.

L’étude d’E.  Denison (Why Growth Rates differ, 1967) montre que le capital, comme

¶ le travail, joue un rôle faible dans la

crois-sance. Sur la période 1929-1957, moins de 15 % de la croissance américaine est impu-table à l’accroissement du stock de capital alors que le progrès technique, envisagé ici comme un résidu (assimilé à la productivité globale des facteurs), explique plus de 50 % de la croissance des pays industrialisés.

En France, l’étude de J.-J. Carré, P. Dubois et E.  Malinvaud (La croissance française 1896-1963, 1972) met en lumière que l’aug-mentation du stock de capital n’explique que 1,1  point de pourcentage du taux de croissance annuel moyen qui a été de 5 % sur la période 1951-1965.

L’augmentation du volume des facteurs de production n’expliquant qu’une faible partie du taux de croissance, il faut donc recher-cher ailleurs l’explication de la croissance, explication qui va être fournie par le progrès technique, le facteur résiduel, qui joue un rôle essentiel. Dans les premiers modèles de croissance, le progrès technique, consi-déré comme exogène, résulte d’un ensemble complexe d’interactions associant les pro-cessus d’innovation, l’amélioration de la qualification, le perfectionnement de l’organisation de la production, etc. À un moment donné, pour un certain niveau de progrès technique, l’accumulation du capi-tal conduit à une hausse de la production par travailleur et donc à une hausse de la croissance, mais l’accumulation du capital en elle-même ne permet pas une croissance durable en raison des rendements désants du capital. Dans ce modèle, la crois-sance économique ne peut donc reposer que sur le progrès technique exogène. Le débat autour de la fonction de production agrégée

L’approche néoclassique, qui utilise une fonction de production agrégée, explique le profit par la productivité marginale du capital. Cette conception a été critiquée par J. Robinson (1903-1983). Son analyse (L’ac-cumulation du capital, 1956) met d’abord en lumière l’impossibilité de mesurer le stock de capital en unités physiques dans une fonction de production agrégée, du fait de l’hétérogénéité des différents types de capital technique. Le stock de capital ne

peut donc être évalué que monétairement, par l’intermédiaire des prix. Mais le prix du capital dépend des profits qu’il permet d’obtenir. En conséquence, les profits, qui sont les revenus du capital, ne peuvent pas être expliqués par la productivité marginale du capital, car le calcul de cette dernière suppose de connaître la valeur du capital et cette valeur dépend en partie des profits. Il y a donc un raisonnement circulaire : on doit connaître le profit qu’il s’agit précisément d’expliquer.

Capital technologique, capital humain et croissance : les apports de la théorie de la croissance endogène

Au cours des années  1980, les travaux sur la croissance endogène ont appréhendé de façon élargie le concept de capital. Ainsi, dans son modèle de 1986, P.  M.  Romer (Increasing Returns and Long-Run Growth) considère l’existence d’un capital sous la forme de connaissances. Dans le modèle de R. J. Barro, le capital inclut aussi les « actifs en capital public » (les infrastructures publiques telles que les réseaux routiers, ferroviaires, etc.) qui facilitent la circulation des biens, des services et des capitaux, la diffusion de la technologie et l’extension des marchés. R.  Lucas (prix Nobel 1995), reprenant la thèse de G. Becker (prix Nobel 1992), met l’accent sur le capital humain. Dans le modèle schumpétérien, la princi-pale source du progrès technique est l’in-novation, cette dernière étant le résultat des décisions des entreprises qui en espèrent une rente de monopole qui est transi-toire du fait de la stratégie d’imitation des concurrents. Dans le modèle de P.  Aghion et P.  Howitt (1992), c’est un processus de destruction créatrice qui est à l’origine de rendements croissants, les innovations per-mettant une amélioration des intrants et l’obsolescence des anciennes technologies (capital technologique).

Dans les différents modèles de croissance endogène, l’accumulation de capital, sous ses différentes formes, génère des effets externes positifs et empêche la décroissance des ren-dements (loi des renren-dements décroissants). La croissance n’est plus le résultat du progrès technique exogène du modèle de Solow.

L’élargissement de la notion de capital effectué par les théories de la croissance endogène justifie certaines formes d’inter-vention publique par des politiques éco-nomiques qui contribuent à la diffusion des externalités positives. L’action sur les variables d’environnement de l’accumula-tion du capital devient déterminante. Capital institutionnel et croissance

Les analyses contemporaines montrent que les effets de l’accumulation du capital sous ses différentes formes dépendent du cadre institutionnel dans lequel cette accumula-tion se déroule. Les instituaccumula-tions ont trouvé une place de choix dans les travaux de D. North.

Il est aujourd’hui communément admis par les économistes que la croissance et l’amélioration du niveau de vie supposent un environnement caractérisé par l’État de droit, la protection des droits de propriété, le respect des engagements contractuels, la concurrence sur le marché, etc. Les institu-tions politiques, juridiques et économiques façonnent ainsi un cadre qui peut favoriser ou au contraire ralentir l’accumulation du capital. Par exemple, la création de brevets et une fiscalité favorable peuvent favoriser les innovations.

Le fonctionnement des marchés néces-site des institutions marchandes qui, selon D.  Rodrik et A.  Subramanian, permettent la création des marchés, réglementent leur fonctionnement, les stabilisent et les rendent légitimes, donc acceptables par les individus.

Dans une approche différente et plus cen-trée sur le développement, A. Sen considère que la démocratie et les libertés sont aussi des institutions nécessaires au fonctionnement efficace de l’économie de marché. Quant à D. Acemoglu et J. Robinson, ils considèrent que les différences institutionnelles sont la principale cause des écarts de développe-ment. Ces auteurs insistent en particulier sur la distinction entre les institutions extractives et les institutions inclusives. Ces dernières, en préservant les droits de propriété et le respect des contrats, favorisent la liberté d’entreprendre et l’innovation, principale source de la croissance économique. Capital et investissement

Capital naturel et croissance

Le regain d’intérêt pour les questions éco-logiques conduit à considérer l’importance du capital naturel. Celui-ci est constitué de ressources naturelles renouvelables (forêts, ressources halieutiques, etc.) dont il faut évi-ter la surexploitation et de ressources natu-relles non renouvelables (réserves pétrolières et minières) dont il faut gérer l’épuisement progressif (rythme d’exploitation optimal) et assurer le remplacement (ressources énergé-tiques alternatives).

L’analyse économique s’intéresse au capi-tal naturel dans la mesure où la diminution du stock de ce capital implique des chan-gements concernant la croissance écono-mique. La question de la soutenabilité de la croissance est posée depuis le début des années 1970 et la publication du rapport du Club de Rome. Aujourd’hui, de nombreuses voix s’élèvent en faveur d’une croissance verte qui s’accompagnerait de la diminution de la pollution, des déchets ainsi que du gaspillage des ressources naturelles, tout en préservant la biodiversité. L’investissement environnemental est alors au cœur du chan-gement de modèle de croissance.

Les partisans de la thèse d’une soutena-bilité faible restent optimistes puisqu’il sera possible, selon cette analyse, de compenser une diminution du stock de capital naturel par l’utilisation d’autres formes de capital (capital physique, capital technologique, capital humain, capital social). L’analyse en termes de soutenabilité forte considère néanmoins que cela sera très difficile, voire impossible, du fait de l’absence de substitua-bilité entre les différentes formes de capital. Les plus pessimistes insistent sur l’existence d’un capital naturel critique dont il faut absolument assurer la sauvegarde.

L’investissement

L’investissement est un flux qui permet d’ac-croître le stock de capital productif. Il ne faut donc pas le confondre avec un placement financier (achat d’actions ou d’obligations). L’investissement doit aussi être distingué de la consommation intermédiaire.

L’investissement peut être matériel (biens d’équipement) ou immatériel (dépenses de

formation du personnel et de recherche-dé-veloppement) et répond à plusieurs objectifs : – l’augmentation de la production (inves-tissement de capacité) ;

– la modernisation du processus produc-tif (investissement de productivité) condui-sant à une réduction du coût moyen. Dans ce cas, il se traduit par une utilisation plus importante du capital (relativement au tra-vail) dans la combinaison productive qui devient plus capitalistique ;

– le maintien en l’état du stock de capital (investissement de remplacement compensant l’usure ou l’obsolescence du capital).

La distinction entre investissement de capa-cité, de productivité ou de remplacement a une vocation pédagogique et insiste sur les différentes logiques à l’œuvre dans l’in-vestissement. Mais, en pratique, un même investissement peut être à la fois un inves-tissement de capacité, de productivité et de remplacement.

L’analyse économique accorde aujourd’hui une grande importance aux investissements en capital humain, aux investissements en capital technologique et aux investissements en capital naturel.

La comptabilité nationale mesure l’in-vestissement par un agrégat, la formation brute de capital fixe (FBCF), autrement dit l’achat des biens durables de production neufs, réalisé par les différents secteurs ins-titutionnels. L’investissement des entreprises est la composante majeure de la formation brute de capital fixe (FBCF). Les ménages contribuent à la FBCF à travers les acquisi-tions de logement et les grosses réparaacquisi-tions. Les administrations publiques centrales et locales contribuent aussi à la FBCF à travers les dépenses d’infrastructure et de construc-tion. La déduction des amortissements de la FBCF permet de calculer la formation nette de capital fixe.

La comptabilité nationale privilégie une conception matérielle du capital fixe, n’ac-cordant que peu d’importance à l’investis-sement immatériel. Une telle mesure de l’investissement pose problème dans un contexte marqué par l’essor d’une économie de la connaissance et par la tertiarisation. Ainsi, les logiciels ont été les premiers À

éléments immatériels comptabilisés dans la FBCF, mais il a fallu attendre 1999 alors que les ordinateurs figuraient, eux, dans la FBCF. Une des modifications importantes concerne les dépenses de recherche-développement qui sont désormais comptabilisées comme des dépenses d’investissement, intégrées à la FBCF, et non plus comme des consom-mations intermédiaires. Il en est de même des dépenses d’équipement militaires, elles aussi auparavant des consommations inter-médiaires. Ces dernières ayant diminué, il en résulte mécaniquement une valeur ajoutée et donc un PIB plus élevé.

La FBCF comprend la formation nette de capital fixe à laquelle s’ajoutent les amortisse-ments. Ces derniers, par convention, mesurent les investissements de remplacement.

En conséquence, l’investissement total (FBCF) se décompose en :

– investissement de remplacement ; – investissement net, l’investissement autre que remplacement, mesuré par la formation nette de capital fixe.

L’effort d’investissement de la nation est mesuré par le taux d’investissement.

Les déterminants de l’investissement

Un grand nombre de variables jouent sur la décision d’investir de l’entreprise.

L’investissement et sa rentabilité anticipée La rentabilité de l’investissement est un déterminant essentiel de la décision d’inves-tir. Pour la mesurer, il faut comparer le coût actuel de l’investissement avec les revenus futurs qu’il générera. Le calcul de la renta-bilité anticipée nécessite donc de calculer la valeur actualisée des revenus futurs. Cette dernière dépend du flux de revenus attendus et du taux d’actualisation choisi. L’investisse-ment est rentable lorsque la valeur actualisée nette est positive, autrement dit lorsque la valeur actuelle des revenus futurs est supé-rieure au coût de l’investissement.

Dans ce calcul de rentabilité anticipée, les arbitrages et l’incertitude interviennent. C’est la valeur du taux d’actualisation choisie par l’investisseur qui définit en fait la valeur qu’il accorde au temps. Par exemple, si pour renon-cer à 100  euros aujourd’hui, l’investisseur exige 110 euros dans un an, son taux d’ac-À

tualisation sera de 10 %. Le choix du taux d’actualisation est aussi lié à l’incertitude  : lorsqu’elle augmente, l’investisseur choisira un taux d’actualisation plus élevé. Les antici-pations sur les ventes futures sont également déterminantes puisqu’elles conditionnent le montant des recettes futures.

Il existe un niveau du taux d’actualisa-tion pour lequel la valeur actuelle nette est nulle : il s’agit du taux de rendement interne que J. M. Keynes appelait l’efficacité mar-ginale du capital. Ce taux d’actualisation correspond à la rentabilité minimale accep-tée et il doit être comparé au taux d’intérêt, c’est-à-dire ce que rapporterait un place-ment. L’investissement n’aura lieu que si la

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