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Les tests statistiques ont été réalisés sur le logiciel mathématique JASP. Les données sociodémographiques (statut marital, âge) seront analysées à partir des statistiques descriptives. Pour examiner la relation entre la QdV et les traits de personnalité d’un côté (H1 et H2) et la relation entre la QdV et le soutien social de l’autre (H3), une analyse par corrélation est réalisée (Analyse de Spearman). Une régression linéaire multiple permet de répondre à l’hypothèse médiatrice du soutien social (H4).

Résultats

En premier lieu, quatre participants ont été exclus des analyses statistiques. Deux pour cause de troubles démentiels de type mnésique et deux autres qui ont refusé de continuer le questionnaire. Parmi les 18 participants, 44%

sont veufs et 33% sont mariés, avec une moyenne d’âge de 84 ans (σ=9,4). L’âge n’est corrélé à aucune des variables principales (QdV, Soutien social, facteurs de personnalité), néanmoins, la plus révélatrice serait « Activité dans le temps » (rho (16) =-0,4 p<.07). Par ailleurs, l’âge est significativement en relation avec le lieu de vie, permettant ainsi de faire une comparaison de groupe (domicile/institution).

Tableau I: Différence domicile et institution en soutien social, facteurs de personnalité et QdV

De fait les PA à domicile ont des scores hautement (p<.01**) plus élevés que les PA institutionnalisées (voir tableau 1) dans les catégories suivantes : âge, score de QdV globale, score à « Autonomie » « Activité dans le temps » et

« Intimité ». La différence entre les deux groupes est grande (d de Cohen >1).

Plus précisément, bien que la QdV globale des participants soit modérée (M=71,2 σ=10,8), les PA du domicile qualifient leur QdV (M=77,6 σ=7,7) comme étant meilleure que les PA en institution (M=64,9 σ=10,0).

De même, pour le statut matrimonial (p<.05*), les PA mariées perçoivent leur QdV globale (M=81,2 σ= 6,2) beaucoup plus positivement par comparaison aux PA célibataires (M=58,0 σ = 8,0), en particulier pour le domaine « Activité dans le temps » et « Autonomie ». Enfin, la seule différence importante entre les hommes et les femmes repose sur la dimension « Sensorielle » de la QdV (t (16) =-2,7 p<.05*).

Les analyses de corrélation de Spearman mettent en avant une interrelation entre la perception de QdV, le soutien social perçu et des facteurs de personnalité. Premièrement, la QdV globale est fortement en lien avec cinq de ses dimensions hormis « Sensorielle ». Toutes les dimensions de la QdV sont au moins une fois en jonctions importantes entre elles, excepté pour le domaine « Mort et fin de vie », seulement relié à la QdV globale.

Tableau II : Corrélation entre les six domaines de la QdV en lien avec deux variables du Soutien social les 5 facteurs de personnalité :

Ensuite comme précisé par le tableau ci-dessus (voir Tableau II), la QdV globale est significativement corrélée de manière positive avec deux facteurs de personnalité dont Agréabilité (rho (16) = 0,48 p<.05*) et Conscience (rho (16)

= 0,82 p<.001***). Par ailleurs, Agréabilité (M=4,4 ; σ =0,3) et Conscience (M=3,7 ; σ =0,6) sont les facteurs de personnalité les plus élevés chez les participants. De plus, une analyse plus fine des dimensions de la QdV permet d’identifier que seulement Conscience est corrélé significativement avec 4 dimensions de la QdV que sont

« Autonomie », « Activité dans le temps » (p<.01**), « Mort et fin de vie » et « Intimité » (p<.05*).

Corrélation entre la QdV, le soutien social et les facteurs de personnalité

Spearman's rho 0.015 0.204 0.668 ** 0.121 -0.105 0.524 * 0.318

p-value 0.952 0.417 0.002 0.631 0.679 0.026 0.199

Spearman's rho 0.041 0.372 0.503 * 0.078 -0.271 0.541 * 0.336

p-value 0.873 0.128 0.033 0.758 0.277 0.020 0.173

Spearman's rho 0.224 0.462 0.230 0.214 -0.271 0.286 0.329

p-value 0.373 0.053 0.358 0.395 0.278 0.250 0.182

Spearman's rho 0.376 0.250 0.439 0.036 0.201 0.392 0.476 *

p-value 0.124 0.317 0.069 0.886 0.423 0.108 0.046

Spearman's rho 0.034 0.643 ** 0.694 ** 0.411 0.485 * 0.585 * 0.821 ***

p-value 0.894 0.004 0.001 0.090 0.041 0.011 < .001

Spearman's rho 0.077 -0.330 -0.092 -0.147 0.074 -0.080 -0.201

p-value 0.760 0.182 0.716 0.561 0.770 0.751 0.424

Spearman's rho 0.150 -0.007 -0.055 -0.071 0.079 -0.067 0.014

p-value 0.552 0.977 0.827 0.781 0.755 0.791 0.955

TOTAL QV

En plus de ces liens qu’entretient la QdV aux facteurs de personnalité, les données témoignent que la QdV est liée au soutien social. Cependant, ce n’est pas la QdV globale qui est représentative mais ses dimensions. Effectivement,

« Intimité » et « Activité dans le temps » sont corrélées positivement à la disponibilité et la satisfaction du soutien social perçu (p<.05*). Par ailleurs, la disponibilité et la satisfaction du soutien social sont corrélées entre elles (rho (16) = 0,70 p<.001***).

Enfin, seulement Extraversion est corrélée significativement de manière positive avec la satisfaction du soutien social perçu (rho (16) = 0,60 p<.01**). Par ailleurs, Conscience est presque significativement corrélée avec la disponibilité (p=.06) et satisfaction (p=.07), de même pour Agréabilité et satisfaction (p=.07).

Ces diverses corrélations suggèrent une interrelation entre ces 3 variables. Par conséquent, la régression linéaire propose que le meilleur modèle explicatif de la variabilité de la QdV est le suivant : QdV globale = 2,8xExtraversion + 11,0xConscience + 22,2 p< .01* (voir Annexe 2). Ainsi, la variabilité de la QdV globale est expliquée à 50 % par Extraversion (E) et Conscience (C) (F (2,15) = 7,5 p<.0,1**). Autrement dit, un niveau élevé de C et d’E est associé à une bonne perception de la QdV. Lorsque la variable indépendante Age est ajoutée à cette régression linéaire, l'équation devient : QdV globale= 4,6 E+10,1C-Age p<.001***. La QdV globale est expliquée à 66% par la variabilité de E, C et Age. Ainsi, une perception positive de la QdV est expliquée par un niveau élevé de E et de C et le fait d’être plus jeune. Quand la variable dépendante QdV globale est remplacée par ses dimensions, seulement « Autonomie » et « Intimité » arrivent à la même conclusion, c’est-à-dire sont expliquées par E et C.

Discussion

L’objectif principal était d’identifier l’existence d’une relation entre les facteurs de personnalité, le soutien social perçu et la QdV des personnes âgées (PA) en institution et à domicile. Tout d’abord, les résultats suggèrent qu’il n’y a aucun effet significatif direct de l’âge sur la perception de la QdV globale, ce qui est en contradiction avec Netuveli et al., (2006) ; Brett et al. (2019) ; Hagberg et al. (2002) et Farquhar (1995). Cependant, l’analyse par comparaison de groupe domicile et institution va dans le sens de leurs résultats. Effectivement, les PA institutionnalisées (plus âgées que les PA à domicile) évaluent plus négativement leur perception de la QdV globale et également dimensionnelle (« Autonomie », « Intimités » et « activités passées, présentes et futures »). L’âge semble donc avoir un effet indirect sur la QdV des PA. De plus, par contraste avec les résultats de Bret et al. (2002), même le domaine social correspondant ici à l’« Intimité » décline.

Une analyse plus poussée de ces dimensions permet de dire dans un premier temps que, le score faible d’autonomie des PA institutionnalisées semble être en lien avec une plus grande dépendance, qu’elles verbalisent par le fait de ne pas pouvoir « se déplacer seul », et d’avoir une « mobilité réduite ». Deuxièmement, le score faible à l’« Intimité » suggère

que ces résidents ont moins de relations significatives permettant l’expression réciproque de l’amitié et de l’amour.

Non seulement plus de la moitié des PA institutionnalisées (56%) expriment ne ressentir aucune camaraderie ni amour dans leur vie, de plus, 22% expriment n’avoir aucune occasion d’aimer ni d’être aimées. Enfin, le score faible à la dimension « activités passées, présentes et futures » suppose que ces dernières semblent moins se projeter dans le futur.

D’une part elles ont davantage l’impression de ne pas pouvoir le contrôler et sont ainsi plus fatalistes (« ça sera comme ça sera » question A2, « on attend » question R1). D’autres part, ces résidents sont plus impassibles face aux perspectives futures (six réponses sur 9 de types « Ni heureux, ni malheureux » contre 3 réponses sur 9 pour le domicile). Toutefois, malgré la diminution de la QdV avec l’âge, les PA institutionnalisées la qualifient de modérée (M=64,9 σ=10,0 sachant que le score de QdV varie de 24 à 120), confirmant les résultats de Conversat-Nigay et al., (2010).

De plus, à l’instar de l’effet de l’âge sur la perception de la QdV, cette dernière semblerait être aussi associée significativement à certains facteurs de personnalité confirmant partiellement le constat de Kandler et al. (2015). Tout d’abord, aucun lien significatif entre un niveau élevé de Névrosisme et une QdV moindre n’a été identifié, contredisant l’hypothèse 1. Deuxièmement, l’impact positif d’Agréabilité et Conscience sur la QdV globale attestent partiellement les résultats de Weber et al. (2014) et d’Hagberg et al. (2002) et confirmant ainsi en partie l’hypothèse 2. Plus précisément la relation significative entre C et les quatre dimensions de la QdV (« Autonomie », « Activités passées, présentes et futures », « Mort et fin de vie » et « Intimité ») permet de proposer le constat suivant : plus la PA se décrit comme étant efficace, responsable et fiable plus elle se décrira comme étant autonome, satisfaite envers ses réalisations (passées, présentes et perspectives futures) et ses relations personnelles et intimes. Néanmoins, elle verbalisera davantage de peur et d’inquiétude face à la mort. Par conséquent en référence à Hagberg et al. (2002) la personnalité semble influencer l’évaluation que les PA font de leur vie. Par ailleurs au vu du lien indirect établit entre la QdV et l’âge d’un côté et la QdV et facteurs de personnalité de l’autre, le constat suivant est fait : l’âge a un impact indirect sur Conscience (C) et Agréabilité (A). Autrement dit les PA institutionnalisées sembleraient avoir un niveau de C et d’A inférieur à celles du domicile. La différence presque significative entre les PA du domicile et de l’institution concernant A va dans le sens de ce constat. Autrement dit, les PA en institution semblent moins chaleureuses, sympathiques et moins indulgentes. Toutefois, les PA en institution ne se distinguent des PA à domicile que lorsque le statut matrimonial est pris en compte. Effectivement, seulement les PA célibataires vivant à l’institution ont un niveau de C plus faibles que les PA à domicile mariées. En outre, les PA qui vivent à domicile et en institution se distinguent par l’âge, la perception de la QdV ainsi que le niveau de C. Les résultats suggèrent qu’elles se différencient également par leurs ressources sociales.

Effectivement, le soutien social perçu semble avoir un effet bénéfique indirect sur la QdV globale des PA.

L’impact positif direct de la satisfaction du soutien social perçu sur l’« Intimités » et l’« activités passées, présentes et futures » témoigne de ce constat et confirme les propos de Gabriel et Bowling (2004) Farquhar (1995), Netuveli et

Blane (2008). Par conséquent, l’hypothèse 3 suggérant une relation positive entre le soutien social perçu et la QdV est partiellement confirmée. En outre, un environnement social perçu comme soutenant procurerait une meilleure satisfaction à l’égard des relations personnelles et intimes et également à l’égard de ses propres réalisations. La conséquence serait une perception plus positive de la QdV globale. L’effet bénéfique du soutien social sur la QdV s’expliquerait ici par la nature émotionnelle du soutien social et le profil de l’entourage immédiat. Ces liens seront développés dans les propos suivants.

Tout d’abord, l’effet significatif de la satisfaction du soutien social perçu sur « Intimité » atteste d’un concept commun, le domaine social. Le premier est plus général et renvoie à plusieurs types de soutien (émotionnel, affectif, instrumental) et englobe le second qui est un soutien plus spécifique (émotionnel et affectif). De fait, les PA institutionnalisées ne se distinguent pas des PA à domicile dans l’évaluation plus générale de leur soutien social. La différence se situe au niveau affectif et émotionnel où il est nécessaire d’avoir des liens particuliers avec une personne pour qu’elle puisse répondre à un besoin plus affectif (Gabriel et Bowling, 2004). Ceci correspond à la dimension « Intimité » de la QdV et aux questions quatre et cinq du soutien social. Ainsi, les PA à domicile sont davantage entourées par leur famille proche (conjoint, enfants) par comparaison aux PA institutionnalisées où ce sont les professionnels qui sont disponibles.

C’est pourquoi, même si ces dernières sont satisfaites du soutien social global (M=25,4 σ=6,7 sachant que S varie de 6 à 36), ce soutien reste limité et répond de façon moindre à leurs besoins affectifs et émotionnels.

En référence aux propos de Schnittger et al., (2012), les PA en institution sont davantage confrontées au sentiment de solitude émotionnelle. En effet, d’une part, le score faible à la dimension « Intimité », permet de dire que les résidents ont moins de relations significatives permettant l’expression réciproque de l’amitié et de l’amour. Non seulement plus de la moitié des PA institutionnalisées (56%) expriment ne ressentir aucune camaraderie ni amour dans leur vie, mais en plus 22% expriment n’avoir aucune occasion d’aimer ni d’être aimé. D’autre part, plus de la moitié de PA institutionnalisées (56% contre 11%) répondent « Aucune personne » aux questions suivantes du soutien social perçu :

« En qui pouvez-vous réellement compter pour vous aider à vous sentir mieux quand il vous arrive de broyer du noir ? ». Presque les mêmes constats sont faits pour la question « En qui pouvez-vous réellement compter pour vous consoler quand vous êtes bouleversé ?». Ainsi, les PA en institution semblent avoir moins de confidents comme le suggéraient Watt et Konnert (2007), expliquant une plus grande insatisfaction par rapport au soutien émotionnel (4 PA sur 9). De plus, il apparait que pour les PA à domicile, ce type de soutien est souvent apporté par le conjoint (6 cas sur 9), or les PA institutionnalisées de l’échantillon sont majoritairement veuves ou célibataires. Ceci confirmant l’influence des conditions de vie sur la QdV comme le suggèrent Schnittger et al. (2012), à la différence qu’ici ce n’est pas le fait de vivre seul qui a un impact mais le statut matrimonial ainsi que l’âge. En somme, ces résultats confirment le rôle central des relations significatives dans la perception de la QdV, ainsi que dans la perception du soutien social perçu. Par ailleurs, le lien entre la satisfaction du soutien social perçu et la satisfaction envers ses réalisations (passées,

présentes et futurs) reste à déterminer. Toutefois, Conscience et Disponibilité du soutien social sont communes à ces deux variables.

Ainsi, le soutien social est corrélé aux facteurs de personnalité. Ces résultats confirment les propos d’Henderson (1992) et sont partiellement en accord avec le constat de Schnittger et al. (2012). Effectivement, Extraversion est corrélée positivement à la satisfaction du soutien social perçu. Ainsi, une PA qui se décrit comme étant joyeuse, enthousiaste, sociable et bavarde aura tendance à être plus satisfaite du soutien de son environnement social.

De fait, l’efficacité des ressources sociales est en lien avec les ressources personnelles de la PA. D’ailleurs, la presque significativité d’Agréabilité et Conscience avec la disponibilité du soutien social d’une part, et de Conscience et Névrosisme à la satisfaction du soutien social d’autre part, renforcent l’existence d’une forte relation entre ces deux ressources. Plus précisément, il semblerait que plus les PA ont un niveau élevé de Névrosisme et moins elles sont satisfaites du soutien de leur entourage (rho= - 0,4 et p=.08). De plus, moins les PA sont satisfaites de leur entourage moins elles seront satisfaites de leur relation personnelle et de leur réalisation (voir figure 3).

Par ailleurs, la régression linéaire semble confirmer H4, en prenant comme variable dépendante les 2 dimensions de la QdV et les variables indépendantes Névrosisme et la satisfaction du soutien social perçu. Ainsi, l’ajout de la variable médiatrice satisfaction du soutien social perçu augmente doublement R² (environ 12 à 15%). Néanmoins, ces résultats sont à prendre avec précaution car, lorsqu’une régression linéaire globale est réalisée avec comme VD la

Satisfaction du soutien social perçu

"Intimité"

"Activité passées, présent et futur"

Névrosisme

QdV globale

soutien social semble suggérer davantage une confusion de cette variable avec les facteurs de personnalité, qu’une absence d’effet sur la QdV globale. De plus, l’absence de corrélation significative entre QdV totale et la dimension

« sensorielle » de la QdV semble surprenant. Cela pourrait peut-être s’expliquer par la compensation des troubles sensoriels par des appareillages (lunettes, appareils auditif).

Pour conclure, la perception de la QdV des PA (institution et domicile) semble être déterminée par Extraversion, Conscience et la présence de confident. De fait, ces facteurs pourraient être considérés comme des facteurs protecteurs. Ces données constituent une piste d’accompagnement des PA. Effectivement une PA déficitaire au niveau de ces facteurs aura un facteur de risque élevé d’évaluer négativement sa QdV, d’où l’intérêt d’être attentif à ces éléments. Notamment, pour les PA en institution, l’identification et la prévention de la solitude émotionnelle par une formation des professionnels sur ce thème pourrait contribuer à une meilleure perception de la QdV de ces PA.

Enfin d’autres solutions peuvent être envisager pour favoriser les relations sociales des PA, par exemple au travers de groupes de parole ou d’intervention de bénévoles.

Outre ces différents résultats, cette étude présente différentes limites. Tout d’abord concernant le questionnaire même, une réflexion au préalable sur l’ordre des questions aurait été bénéfique. Le questionnaire a débuté sur le soutien social, il est possible que pour les deux participants ayant refusé de le poursuivre, ce domaine ait été sensible. Une plus grande mise en confiance, par un entretien non directif aurait peut-être été plus approprié.

Deuxièmement, il aurait été intéressant de comparer objectivement le soutien social des PA en institution par le biais du nombre de visites. Cela aurait permis de voir s’il existait un réel écart avec le soutien social perçu, ce qui éclairerait sur l’axe de PEC. Effectivement dans une analyse plus qualitative apparait de nombreuses plaintes concernant un entourage insuffisamment présent, mais pour autant les PA présentent une satisfaction modérée. Cette relation pourrait s’expliquer par une efficacité plus élevée des ressources sociales ou une spécificité psychologique de la personne (traits de personnalité). Les études prochaines devraient tenter d’identifier, à travers des entretiens par exemple, des moyens pour améliorer la QdV des PA en institution. D’autres points sont à développer, notamment concernant les PA de l’Accueil de jour, seulement 2 participants dans cette étude étaient concernés. Ces dernières évoquent le soutien que leur apportent les autres usagers et les professionnels, ce qui les différencient plus grandement des PA institutionnalisées. Il serait donc intéressant de savoir si c’est une particularité de cet échantillon ou plus généralisé.

Dans ce derniers-cas, cette expérience de groupe influencerait-elle le vécu et le comportement des PA au moment de l’institutionnalisation, notamment par davantage de relations avec les autres résidents.

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