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Établissement : Aix-Marseille 3

Demande n°20045280

Domaine : Droit

Mention : Histoire du droit

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Points forts :

• Equipe pédagogique réputée.

• Adossement à un centre de recherche.

• Volonté de diversifier l’enseignement d’histoire du droit et de le professionnaliser.

• Bonne dissociation des masters Recherche et professionnel.

Point faible :

• Flux d’étudiants variables.

L’avis est favorable.

Avis par spécialité

Histoire des institutions et des idées politiques

z

Appréciation : A

Points forts :

• Master de recherche en histoire du droit indispensable à une grande université comme Aix.

• Solidité de la formation.

• Ouverture internationale.

Point faible :

• Absence d’information sur le devenir des étudiants.

L’avis est favorable.

Métiers de la mémoire et du patrimoine

z

Appréciation : A

Points forts :

• Intérêt de la démarche.

• Diversité de l’équipe pédagogique composée de nombreux professionnels.

Point faible :

• Nombre trop faible d’étudiants (4 inscrits, 3 reçus en 2006, 13 inscrits en 2007).

L’avis est favorable sous réserve que l’attractivité du diplôme soit confirmée dans l’avenir.

Recommandation

• Rendre la filière professionnelle encore plus attirante.

Habilitation des diplômes Masters – Vague B

ACADÉMIE : AIX-MARSEILLE

Établissement : Aix-Marseille 3

Demande n° 20080722

Domaine : Sciences, technologies, santé Mention : Sciences de l’environnement terrestre

Avis Aeres

Appréciation (A, B ou C ): A

Avis global : (sur la mention et l’offre de formation)

Ce master qui a pour objectif de former des chercheurs, ingénieurs et cadres, destinés à exercer dans le secteur privé et les collectivités locales et territoriales, dans les domaines des Sciences de l’environnement est original par rapport à la majorité des autres masters existants dans ce domaine. Sa spécificité réside principalement dans son spectre disciplinaire très large, qui va des sciences humaines et sociales aux sciences et technologie. Il est adossé à un grand nombre de laboratoires de recherche, dont certains de très bonne qualité et son ouverture au monde socio-économique est très large.

Son architecture en huit spécialités (3 recherche et 5 professionnelles) mériterait cependant d’être mieux réfléchie pour en augmenter la lisibilité et la flexibilité, même si ce master reste attractif avec environ 350 étudiants inscrits sur l’ensemble de la mention.

Les objectifs scientifiques sont clairs et d’un grand intérêt sociétal. Il s’agit d’associer le développement de compétences spécialisées de haut niveau à une approche multidisciplinaire des problèmes environnementaux. Les objectifs professionnels sont bien ciblés, dans un domaine où la demande est en pleine expansion.

Les effectifs des trois dernières années se situent autour de 360 inscrits, mais varient d’une spécialité à l’autre. Les modalités de recrutement devraient cependant être mieux explicitées.

Ce qui fait la spécificité de ce master est sa large couverture thématique dans le domaine des Sciences de l’environnement, allant des sciences humaines et sociales aux sciences et technologie. La cohérence des parcours licence et master est construite sur cette pluridisciplinarité et correspond à un réel besoin aussi bien dans le domaine de la recherche fondamentale que dans celui du secteur privé.

L’organisation des cursus comprend un tronc commun composé principalement des stages, des cours de langues, d’une sensibilisation à la communication et de séminaires, et de deux unités d’enseignements généralistes (traitement des données et les grands enjeux environnementaux). Le degré de mutualisation varie beaucoup d’une spécialité à l’autre et dans l’ensemble il pourrait être amélioré.

L’ouverture internationale reste très limitée. L’adossement à la recherche est large en s’appuyant sur 19 UMR et EA, dont certaines de très grande qualité. L’équipe pédagogique, très complète, couvre bien toutes les thématiques du master.

Points forts :

• Offre de formation très diversifiée et multidisciplinaire couvrant des thématiques importantes dans le domaine des Sciences de l’environnement.

• Adossement à un ensemble important de laboratoires de recherche, dont certains de très bonne qualité.

• Partenariats très nombreux, même si aucun ne donne lieu à convention.

• Métiers bien identifiés et très variés, dans un domaine où la demande est importante.

Points faibles :

• Peu d’ouverture internationale.

• Trop de spécialités et parcours.

• Le dossier de demande d’habilitation, très mal structuré et peu synthétique, ne facilite pas sa lecture.

• Manque d’un organigramme clair.

• L’insertion professionnelle des étudiants n’est fournie que pour certaines spécialités.

Avis par spécialité

Gestion des eaux et des milieux aquatiques (GEMA) (professionnelle)

z

Appréciation : A

Cette spécialité forme des opérationnels en gestion environnementale de l’eau et des milieux aquatiques.

Le flux est de 40 à 50 étudiants.

Points forts :

• Spécialité professionnelle attractive et bien ciblée dans le domaine de la gestion de l’eau et des milieux aquatiques.

• Bonne insertion professionnelle des étudiants.

Point faible :

• L’originalité de cette spécialité, par rapport aux spécialités de ce type existant dans d’autres universités, n’apparaît pas clairement, mais peut se justifier dans son contexte régional.

Géosystèmes (recherche)

z

Appréciation : A

Cette spécialité a pour objectif de former des chercheurs, enseignants-chercheurs et ingénieurs aptes à appréhender la complexité des systèmes naturels par l’acquistion de compétences spécialisées de haut niveau dans le cadre d’une approche multidisciplinaire des problèmes environnementaux, en associant des unités d’enseignements fondamentaux en relation avec les grandes thématiques environnementales (Changements globaux, Paléoclimatologie, Sol, eaux et déchets, Géomorphologie et risques naturels, les Réservoirs) à des enseignements de développement méthodologiques.

Le flux est de 30 à 35 étudiants.

Points forts :

• Adossement à la recherche irréprochable (CEREGE).

• Equipe pédagogique de grande qualité.

Points faibles :

• L’originalité de cette spécialité, par rapport aux autres masters similaires, n’apparaît pas clairement dans le document.

• Seulement la moitié des effectifs de cette spécialité recherche (depuis 2000) poursuit en doctorat.

• Aucune information n’est donnée sur l’insertion professionnelle des étudiants ne continuant pas en thèse.

Gestion territorriale des risques naturels et technologiques (GERINAT) (professionnelle)

z

Appréciation : A

La spécialité s'appuie sur une approche des risques naturels et technologiques au travers des disciplines de la géographie physique et humaine, des sciences de la terre et de la vie. Le droit de l'environnement des pollutions et des nuisances, les politiques territoriales, l'ingénierie appliquée à la réduction des risques ainsi qu'une part du diagnostic de l'aléa sont enseignés par des professionnels des bureaux d'études, des collectivités territoriales ou organismes reconnus par l'Etat dans la gestion des risques. Son objectif est de former des experts et des gestionnaires des risques naturels et technologiques.

Cette spécialité est le complément professionnel de la spécialité Géosystèmes dont elle pourrait se rapprocher.

Le flux est de 30 à 40 étudiants.

Points forts :

• Objectifs professionnels bien ciblés.

• Bonne intégration dans le contexte régional.

• Bon équilibre entre la part des enseignements dispensés par les professionnels et les enseignants-chercheurs et enseignants-chercheurs.

Point faible :

• Pas d’information sur le devenir des étudiants (mais spécialité ouverte en 2005).

Biodiversité et écologie continentale (BIOECO) (recherche)

z

Appréciation : A

Cette spécialité a pour objectif de former des chercheurs, enseignants-chercheurs, voire des ingénieurs, dans les disciplines de la biologie des populations animales et végétales, de la microbiologie, de la génétique et de l’écologie en milieu continental terrestre et aquatique.

Le flux est de 40 à 70 étudiants.

Points forts :

• Adossement à des laboratoires de très bonne qualité.

• Débouchés variés, au-delà de la seule recherche publique.

Point faible :

• Ce cursus gagnerait à se rapprocher de la spécialité IngeBio.

Ingénierie de la biodiversité (INGEBIO) (professionnelle)

z

Appréciation : A

Issue de la spécialité BIOSE du précédent quadriennal, cette spécialité a pour objectif de former des experts de haut niveau, destinés à occuper des fonctions de chargé de mission, chargé d’étude, attaché scientifique, cadre technique supérieur ou chargé de gestion, au sein de structures relevant du domaine environnemental : entreprises (traitement des déchets, stations d’épuration, agro-industrie, agro-alimentaire, entreprises de transformation des bio-ressources, biodépollution, …), bureaux d’étude, collectivités territoriales, ONG, structures gestionnaires d’espaces naturels, organismes de formation, services « environnement/développement durable» de grandes sociétés.

Le flux est de 30 à 35 étudiants.

Point fort :

• Grande diversité de métiers et bon taux d’insertion professionnelle.

Point faible :

• Ce cursus gagnerait à se rapprocher de la spécialité BIOECO.

Chimie analytique, réactionnelle et modélisation en environnement (CHARME) (recherche)

z

Appréciation : A

Cette spécialité (convention avec Toulon-Var) a pour objectif de former des chimistes spécialisés dans les études environnementales (chimie analytique et métrologie, réactivité physique et chimique) en particulier quant au devenir des molécules organiques et minérales présentes dans l'environnement, ayant acquis les bases permettant de comprendre la modélisation des processus et d'utiliser à bon escient des logiciels simulation. Ils sont bien armés pour accéder aux formations par la recherche, mais également aux emplois de cadre dans le secteur privé.

Le flux est de 10 à 15 étudiants.

Points forts :

• Adossement à de bons laboratoires spécialisés dans le domaine.

• Intégration de compétences pluridisciplinaires (chimie analytique, modélisation, simulation).

Point faible :

• Flux limités et stables.

Management de l’environnement , valorisation et analyse (MAEVA) (professionnelle)

z

Appréciation : A

Cette spécialité professionnelle offre quatre parcours en intéraction et à spécialisation progressive visant à former des cadres et ingénieurs de haut niveau pouvant agir au sein des différents domaines de l’environnement. Les

débouchés concernent la gestion raisonnée des milieux naturels, agricoles, urbains et industriels. Les enseignements sont dispensés par les chercheurs et enseignants-chercheurs des différentes composantes partenaires (universités, CEA, INRA, BRGM…) ainsi que de très nombreux professionnels et décideurs aussi bien issus de grands groupes industriels que des collectivités locales et territoriales. La formation, totalement trans-disciplinaire permet, grâce à la mise en place d’un projet professionnel en début d’année, de définir un parcours puis un cursus professionnalisé.

Le flux est de 40 à 50 étudiants.

Points forts :

• Très bon adossement recherche.

• Personnalisation du parcours professionnel en lien avec les débouchés.

• Très bon taux de placement (85 % dans l’année qui suit la sortie dont 2/3 en CDI et 1/3 en CDD).

Médiation en environnement (professionnelle)

z

Appréciation : B

La spécialité « Médiation et formation en biologie et géologie » vise les activités professionnelles assumées par des cadres, des ingénieurs d’études ou de recherche, des professeurs, des formateurs, qu’ils soient du domaine public ou du domaine de l’entreprise et de l’industrie. L'analyse, la modélisation et la "gouvernance" de situations d'apprentissage pour adultes en environnement scientifique et en situation professionnelle, nécessitent du travail de terrain, la confrontation à des publics variés, de motivations et niveaux de départ hétérogènes : entreprises, institutions, temps libres, loisirs…

Le flux est de de 40 étudiants.

Point fort :

• Offre une solution alernative aux étudiants n’ayant pu obtenir le CAPES Agrégation Sciences de la Vie et de la Terre.

Point faible :

- Capacité limitée des débouchés.

Recommandations

• Il serait souhaitable de réduire le nombre de spécialités et d’augmenter leur degré de mutualisation.

• On pourrait réfléchir à un master (recherche / professionnelle) indifférencié comportant des parcours recherche et des parcours professionnels au sein de différentes spécialités regroupées telles que, par exemple, BioEco (recherche) avec IngeBio (professionnelle), ou Charme (recherche) avec GEMA (professionnelle) et GERMAT (professionnelle).

• L’ouverture internationale doit prendre une dimension en adéquation avec les enjeux de cette formation et à hauteur de sa qualité.

Réponse à l’évaluation réalisée par l’AERES

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