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Consommation d'électricité des communs par m

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de SRE, selon le type d'immeuble

Consommation d'électricité des communs par m

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de SRE, selon l'année de construction (ou restauration) de d'immeuble

Consommation d'électricité des communs par m

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de logement, selon le régime juridique

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Consommation d'électricité des communs par m

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de logement, selon le type d'immeuble

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Consommation d'électricité des communs par m

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de logement, selon l'année de construction (ou

Consommation d'électricité des communs par logement, selon le régime juridique

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Consommation d'électricité des communs par logement, selon le type d'immeuble

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Consommation d'électricité des communs par logement, selon l'année de construction (ou

restauration) de d'immeuble

---A.4 IDC

La base des données Signa-Terre contient l’Indice de Dépense de Chaleur (IDC) en tant qu’indicateur de performance énergétique thermique des bâtiments. Elle possède aussi un ensemble de caractéristiques sur les bâtiments (enveloppe thermique, système de ventilation, production de chaleur, etc.) qui peuvent expliquer la valeur de l’IDC.

Nous regardons dans cette annexe l’influence de certaines de ces caractéristiques sur l’IDC. La quantification de leur importance est réalisée à travers l’application d’un modèle linéaire simple décrit dans la section 4.1.

Notons que pour cette analyse, nous avons enlevé de la base des données de certains bâtiments. Il s’agit des bâtiments avec un IDC supérieur à 1500 MJ/m2-an (deux dans la base des données Signa-Terre, tous deux avec des salles de cinéma). Ces valeurs élevées proviennent donc probablement des besoins en ventilation pour ces salles. Nous avons enlevé aussi les bâtiments avec un IDC inférieur à 20 MJ/m2/an (un seul), car nous pensons qu’il s’agit d’une erreur de saisie, soit de l’énergie consommée, soit de l’estimation de la surface de référence énergétique.

Notons aussi que la base des données contient beaucoup plus de variables que celles que nous décrivons ci-dessous. Nous avons exploré toutes celles qui se trouvent dans un format propice aux analyses et identifié celles qui se prêtent le mieux comme variables explicatives indépendantes.

Variables de l’état du bâtiment qui expliquent la valeur de l’IDC

On peut décomposer l’enveloppe du bâtiment en : fenêtres, murs, toiture et plancher. Les pertes thermiques à travers l’enveloppe vont dépendre de leurs caractéristiques thermiques et de sa surface, en particulier de celle qui donne vers l’extérieur (façade libre).

Fenêtres

Regardons, tout d’abord, l’influence du type de vitrage des fenêtres sur l’IDC. La figure suivante montre la distribution des IDC en fonction du type de vitrage (simple, double ou triple). Comme on pouvait s’y attendre, le nombre des vitrages a une influence sur les pertes thermiques et donc sur l’IDC. Les bâtiments avec simple vitrage sont ceux qui consomment le plus alors que ceux avec des triples vitrages sont ceux qui consomment le moins.

Graphique A.1 : Distribution de l’IDC des bâtiments (MJ/m

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/an) en fonction du type de vitrage (simple

= 1, double = 2, triple =3)

Toiture

La base des données Signa-Terre renseigne sur l’état de la toiture (neuf, bon, moyen, vétuste,). Nous avons cherché à voir si l’état de la toiture reflète en quelque sorte la qualité de l’isolation thermique de celle-ci. La figure suivante montre la distribution des IDC en fonction de l’état de la toiture. On remarque que l’IDC est en moyenne meilleur pour les bâtiments avec une toiture cataloguée sous

« neuf » ou « bon ». Ceux avec une toiture en état moyen ou vétuste présentent un IDC moins bon.

Graphique A.2 : Distribution de l’IDC des bâtiments (en MJ/m

2

/an) en fonction de l’état de la toiture (bon, moyen, vétuste, neuf)

Murs

Le type d’isolation des murs aura aussi une influence sur les pertes thermiques comme on le voit sur la figure suivante. L’IDC des bâtiments non isolés est supérieur à celui de ceux qui en possèdent une.

Une isolation extérieure conséquente permet en général une meilleure isolation thermique que celle d’un crépi isolant, chose qui est aussi constatée sur la figure. L’isolation avec un crépi isolant est proche de celle d’une isolation intérieure.

Graphique A.3 : Distribution de l’IDC des bâtiments (en MJ/m

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-an) en fonction du type d’isolation des

murs (crépis isolant, isolation extérieure, isolation intérieure et sans isolation

Ventilation

L’IDC d’un bâtiment va diminuer si celui-ci est équipé d’un système de récupération de chaleur sur l’air vicié (ou air extrait). Comme nous observons dans le graphique suivant, l’IDC moyen des bâtiments avec un système de ventilation permettant la récupération de chaleur de l’air extrait est plus faible que celui des bâtiments avec un système de ventilation simple flux (le système le plus répandu à l’heure actuelle). On remarque aussi que l’IDC des bâtiments avec une ventilation naturelle est un peu plus faible que ceux qui sont équipés d’une ventilation d’extraction simple flux.

Notons que dans la base de données Signa-Terre, on fait une différence entre les systèmes double flux et double flux avec récupération. Nous avons regroupé ces deux catégories dans une seule car nous pensons qu’un certain nombre de bâtiments catalogués dans la catégorie « double flux » possèdent un système de récupération de chaleur.

Graphique A.4 : Distribution de l’IDC des bâtiments (en MJ/m

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-an) en fonction du type de ventilation (double flux, naturelle, simple flux)

Système solaire thermique

La présence d’un système solaire thermique va aussi diminuer l’IDC du bâtiment car l’IDC ne comptabilise l’énergie produite par ce système. Le graphique suivant montre la distribution des IDC de la base des données Signa-terre en fonction de la présence d’un tel système. Comme on pouvait s’y attendre, l’IDC moyen des bâtiments avec un système solaire thermique se trouve plus bas que celui des bâtiments qui n’en ont pas. Notons, cependant, que cette différence ne correspond pas forcement à la production des systèmes solaires. Il est probable que la différence observée provienne aussi du fait que les toitures soient rénovées lors de l’installation des systèmes solaires thermiques.

Graphique A.5 : Distribution de l’IDC des bâtiments (en MJ/m

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-an) en fonction de la présence d’une

installation solaire thermique

Nombre de façades libres

La base des données Signa-Terre contient aussi le nombre de façades libres (donnant vers l’extérieur).

On peut s’attendre à ce qu’un bâtiment avec toutes les façades donnant vers l’extérieur ait plus de pertes thermiques qu’un bâtiment entouré d’autres bâtiments. C’est le cas, en effet, comme le montre la figure suivante.

Graphique A.6 : Distribution de l’IDC des bâtiments (en MJ/m

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-an) en fonction du nombre de façades (entre 1 et 4) exposées vers l’extérieur

Les tableaux suivants détaillent le niveau de l’IDC en fonction de différentes variables d’état ou de vétusté de l’immeuble. En premier, l’IDC est examiné en fonction du régime juridique du bâtiments.

Les valeurs d’IDC sont les plus élevées pour les bâtiments dont le régime juridique est HLM, ou soumis à une aide fédérale. Les logements du parc libre ont également une valeur de l’IDC ≥500 MJ/m

2

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Tableaux détaillés

IDC, selon le régime juridique

--- Régime | Nombre 1er 3e juridique | bât. Moyenne quartile Médiane quartile ---+--- Aide federale | 101 526 455 527 548 Cooperative | 26 488 328 502 597 Copropriete | 19 494 420 468 556 HBM | 4 425 376 456 474 HLM | 182 506 461 509 572 LDTR | 1 399 399 399 399 LGZD | 43 433 397 452 487 Libre | 1,890 500 426 499 570 Mixte | 8 278 218 229 338 PPE | 101 458 414 454 490 |

Ensemble | 2,375 497 431 496 566 ---

Le tableau fournit une analyse similaire en fonction du type d’immeuble.

IDC, selon le type d'immeuble

--- Type | Nombre 1er 3e Immeuble | bât. Moyenne quartile Médiane quartile ---+--- Administratif | 13 375 254 327 498 Commercial | 47 364 290 324 467 Industriel | 10 442 401 442 490 Logement | 1,885 499 431 494 564 Mixte | 592 484 419 481 555 |

Ensemble | 2,547 492 425 490 560 ---

Le tableau suivant détaille l’IDC en fonction de l’année de construction ou de rénovation de l’immeuble. Les valeurs de l’Indice sont les plus élevées pour les immeubles construits entre les années 1960 et 1990.

IDC, selon l'année de construction (ou la restauration) de d'immeuble

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Le tableau suivant détaille l’IDC et le nombre de bâtiments en fonction de l’année de construction, et du type de vitrage du bâtiment. Ce genre d’analyse permet, par exemple, d’examiner les enjeux liés à une réglementation sur les changements de vitrages. Dans l’exemple ci-dessus, une baisse de l’IDC est observée, lorsque du triple vitrage est installé, pour les bâtiments construits à partir des années 1970.

IDC, selon l'année de construction de d'immeuble et le type de vitrage

VitreType

construction. Il nous permet d’observer qu’un meilleur état du cadre, a un impact sur l'IDC.

IDC, selon l'année de construction de d'immeuble.

IDC, selon l'année de construction de d'immeuble et l’état de la chaudière

EtatChaudiere

IDC, selon l’état de la façade

--- FacadesEtat | N(IDC_num) p25(IDC_num) med(IDC_num) p75(IDC_num) ---+---

A.5 CO2

On constate que les émissions moyennes sont les plus fortes pour les loyers libres et les copropriétés.

CO2 par m

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, selon le régime juridique

CO2 par m

2

, selon l'année de construction (ou restauration) de d'immeuble

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